Idylla

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Quand Martin l'a vu, il avait le soleil dans les yeux. Au bord de la falaise, il y avait cette balancelle, une balancelle blanche. Le soleil se reflétait sur la mer et brûlait les yeux de Martin.
Et sur la balancelle, il y avait cette fille.

Elle avait de très longs cheveux blonds, d'un blond presque scintillant que le soleil illuminait. Elle portait une grande robe blanche, avec des épaules dénudées. Elle portait de jolies ballerines blanches, assorties à sa robe.

Martin s'approcha, hypnotisé par cette beauté. Il vit un carnet ouvert à couverture bleue, un très joli bleu, posé sur ses genoux. À l'intérieur elle écrivait un poème.

Il s'approcha encore, sûr que c'était elle. Ses longues boucles blondes, sa façon de remettre sa mèche... Tout en elle n'était que lumière.

Il ouvrit la bouche puis la referma.

Elle leva les yeux, ses si jolis yeux bruns rehaussés par un trait d'eyeliner, vers lui. Elle lui sourit, timidement.

Martin sortit son couteau et la poignarda en plein cœur.

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