Bilal dans l'espace ou sauvetage intergalactique 2 - Retour sur Mars

Chapitre 7 : Évasion

Pdv de Marie :

Pendant plusieurs jours, ça a été difficile. Retour au régime pain sec et eau. Et pendant plusieurs minutes, il diffuse de la musique forte (du métal) qui nous fait très mal aux oreilles. Ce soir, j'ai très peur pour ce qui va se passer le lendemain.

Moi : J'en peux plus.

Ely : Nous aussi, on en a marre... Je sais pas combien de temps on va rester... Peut-être toute notre vie.

Entendre ça me fait encore plus peur. Je n'ai pas envie de rester ici à vie. J'ai l'impression que Téo va nous faire souffrir jusqu'à ce qu'on arrête de penser à Bilal... Je m'allonge et ferme les yeux...

Pdv de Sparkdise :

On arrive à l'endroit indiqué. Il n'y a personne ; étonnant pour une base surveillée. En même temps, c'est une annexe désaffectée, donc il ne doit pas y avoir de souci, mais on ne sait jamais. On atterrit et l'avion devient un char.

Moi : Ok, voilà l'endroit où elles sont. On va pouvoir les libérer.

J'appuie sur le bouton et la perceuse intégrée au char de matérialise. Dès que la pointe touche le bâtiment, on est tout à coup secoués comme des pruniers.

Jules : Hé, doucement !

Moi : Ben oui mais je fais de mon mieux !

Je pratique une ouverture dans le mur. Les vibrations sont très fortes...

Pdv de Marie (pendant ce temps) :

On est toutes réveillées par un bruit très fort ! On se bouche les oreilles. Le l'autre côté se forme de la poussière.

Moi : QU'EST-CE QUE C'EST ?

Emma : JE SAIS PAS !

Noémie : SI ÇA VIENT DE TÉO, JE SAIS PAS CE QUE JE SAIS, MAIS JE LE FAIS !!!

Peu après, le bruit cesse et on voit une ouverture dans le mur. Deux personnes sortent d'un char et viennent vers nous.

Suli : Les filles ! Venez vite !

C'est Sulivan et Jules ! Au moment où on se lève, Téo ouvre brusquement la porte. On court à toute vitesse. Il a failli me retenir ! On rentre in extremis dans le véhicule.

Jules : C'est bon, Johann !

Sparkdise : Ok, c'est parti !

Le char s'en va. On s'assoit, toutes les cinq abasourdies. Les garçons viennent nous voir.

Jules : Ça va, les filles ? Vous n'avez rien ?

Moi : Ça va. Merci, les gars !

Les larmes me submergent. On fait un câlin groupé. Peu après, Sulivan nous dit d'attacher nos ceintures. On ne comprend pas pourquoi, mais on obtempère. Soudain, j'ai l'impression de m'élever ! Je ne suis pas la seule à avoir cette impression.

Monica : Qu'est-ce qui se passe ?

Jules : Le char est en fait un avion métamorphosable ! On s'envole vers la Guyane, au centre spatial de Kourou où nous attend une fusée qui nous emmène vers la Lune et là-bas, on prendra une fusée qui nous emmènera sur Mars. On sera en sécurité, là-bas.

Moi : Et Bilal, il sera là ?

Suli : Oui, il nous attend dans une des deux fusées.

Sparkdise (par radio) : Les gars, on va devoir accélérer, les avions de la Zone 51, ils sont en train de nous poursuivre !

Je suis tendue. Jules est à côté de moi. Je me mets un peu plus près de lui. Il me sourit pour me rassurer. Je sens l'avion accélérer. Au bout de 15 minutes, Johann annonce qu'on a réussi à les semer et qu'en gardant cette vitesse on arrivera à Kourou dans 20 minutes. Je souris.

Moi : C'est vraiment un truc de dingue, les gars !

Même si je me sens apaisée de quitter la Zone 51, je redoute quand même le voyage dans l'espace, à commencer par le décollage. On arrive enfin. L'avion se pose à plusieurs dizaines de mètres de la fusée, celle avec laquelle le trio Bilenadise est venu à mon secours et où on va embarquer pour aller sur la Lune...

Rdv dans le chapitre 8 soon pour vivre le décollage...

NDA : J'ai rajouté quelque chose que j'avais oublié dans le chapitre précédent avec le plan, allez y jeter un coup d'oeil. Quant au prochain chapitre, celui-ci pourrait être un ascenseur émotionnel pour Marie (moi, donc)...