Chaque jour un patient

Patient 1

"Le passé ne peut être changé" 

Ce matin, le cabinet de monsieur Waykel s'ouvre, laissant entrer les premiers patients.

-Tenez lui dis sa secrétaire.

Elle lui tend un dossier avec inscrit le nom de son premier patient, monsieur Kelby.

Il est atteint de trouble de la personnalité. Ce patient a commis un meurtre il y de cela six ans, le jour de son arrestation il a été retrouver dans un état psychotique, il ne savait plus quoi faire, désorienté il s'était mis à hurler contre les personnes qui l'entouraient, ce qui n'a pas rendu son arrestation facile. Depuis ce jour il s'est renfermé sur lui-même et a gardé le silence depuis plus de cinq ans.

-Le patient vient-il d'arriver ?

-Oui monsieur il est dans la salle d'attente.

-Bien  veiller à ne pas me déranger pour le moment..

le docteur Waykel s'en va rejoindre son patient, dans la salle d'attente et le fait entrer dans son bureau.

-Je vous en pris entrer.

le patient entre après le docteur et se pose sur le divan en velours rouge.

-Commençons la séance maintenant.

Le jeune homme inspire profondément et cherche les mots qu'il pourrait employer face à son interlocuteur.

-Vous ne savez pas par où commencer n'est-ce pas ?

Pour seule réponse il hoche de la tête et déglutit nerveusement.

-Bien nous allons y aller doucement, tout d'abord parlez-moi de vos problèmes au quotidien.

-Eh bien il n'y a pas grand-chose à dire je... j'essaye de vivre ma vie comme avant mais... mais je n'y arrive pas. Vous voyez ce que je veux dire ?

-Oui je comprends la vie au quotidien n'est pas facile pour vous depuis cet incident. Mais que s'est-il passer ce soir-là ?

-Vous le savez ne faites pas semblant ! Commence à s'énerver le jeune homme, La presse n'a fait quand parler, comme ci ce n'était pas suffisant il faut que vous en remettez une couche.

-J'aimerais l'entendre de votre propre bouche s'il-vous-plaît. Je ne fais pas vraiment confiance à la paperasse, Voyez-vous ?

-Je ne sais pas le simple fait d'y penser me replonge en dépression, et d'ailleurs je ne vois pas pourquoi je devrais vous le rappelez je suis là pour que vous m'aidiez à aller de l'avant, non ?

-c'est cela, je suis là pour vous aider à surmonter cette épreuve, et pour ce faire il faut que vous me dissiez tous sur vous en commençant par ce soir-là. Autrement je ne pourrais pas vous aider ni vous comprendre.

-Bien... c'était le soir du 23 mai, il pleuvait ce soir-là je m'en souviens comme si c'était hier.

Flash-back

-Il pleut on peut sortir dehors s'il-te-plaît, s'il-te-plaît me dit ma sœur toute excitée à l'idée de sortir dehors.

c'est-ce quelle aimer plus que tout, sentir les gouttes d'eau tomber sur son doux visage. Elle se sentait libre lorsque qu'elle sortait s'amuser sous la pluie, si seulement je l'avais emmené loin d'ici, loin de cette maison et de ce tyran.Dis-le jeune homme les larmes aux yeux.

Ce soir-là mon père était énervé il n'avait pas bu pourtant, il n'aimait pas l'alcool il disait que c'était immonde et qu'il ne comprenait pas cette mode d'en boire. Mais cela ne l'empêchait pas de se défouler sur ma mère.