7 secrets, 7 menteurs

Chapitre 4

Ils avaient chacun préparé une thermos de café et une de jus dorange pour tenir éveillé toute la nuit. Avant de venir, ils s'étaient tous posés cette question : qu'allaient-ils faire si cette chose revenait ? mais personne ne s'était demandé ce qu'ils feraient si personne ne venait.

00H24 : Jade était collée à Margaux et Maxence échangeait avec Mia un peu plus loin. Ils étaient cinq autour du feu mais ça n'empêchait pas Benjamin de se sentir très seul. Il était entouré de ses amis et n'arrivait pas à décrocher un mot. Maxence et Mia se rassirent autour du feu en face de Benjamin.

Maxence (en regardant Benjamin) : pourquoi tu es venu ?

Mia : Max s'il te plait...

Benjamin : laisse Mia, je pensais qu'il n'y avait pas d'espoir et qu'on ne les reverrait jamais. Mais ton message ma redonné de l'espoir et s'il y'a une chance pour retrouver l'homme que j'aime, je ne veux pas la laisser passer

Maxence (en haussant le ton) : donc la disparition d'Arianne tu ten fou ?

Margaux : Max il n'a pas dit ça

Maxence : c'est bon, laisse tomber

Et il partit dans la tente. Et le silence s'installa de nouveau. Le fameux bruit avait totalement disparu. Mia s'était installée à coté de Benjamin pour le rassurer. Elle avait ce don immense de faire abstraction de la situation et de rester proche de tout le monde. Ce qui réconforta son ami qui lui pensait ne plus pouvoir compter sur personne. Ils parlèrent pendant près de vingt minutes. Maxence quant à lui boudait dans la tente. Au bout d'une demi-heure grâce aux conseils de Mia, Benjamin décida d'aller lui parler. Mais le résultat fut le même, Maxence avait peur et voulait rester seul.

01H00: Il faisait très sombre désormais et le bois n'allait pas tarder à manquer. Margaux Mia et Jade allèrent en chercher pour « briser les codes du machisme » ce qui était une excuse pour laisser les garçons seuls. Et ça, ils l'avaient bien compris. Ils se retrouvèrent donc tous les deux. C'est encore une fois Benjamin qui fit le premier pas

Benjamin (en parlant à travers l'entrée de la tente) : Max je sais que tu as peur mais ce n'est pas une raison pour rester dans ton coin. Je regrette ce que j'ai dit, vraiment. La vérité c'est que je n'ai pas su réagir et prendre une décision tellement j'étais paralysé. Et toi tu n'as pas hésiter à sortir de la tente et à tous nous protéger. Je ne sais pas si on peut qualifier ça de jalousie mais j'étais dépité face à mon incapacité de faire quoi que ce soit pour sauver l'homme que j'aime. Ce sentiment s'est transformé et rage et il me fallait quelqu'un pour l'évaluer...

Maxence : résultat tout le monde me déteste

Benjamin : tu te trompes, personne n'est vénère gros, on est tous là avec la même boule au ventre. On doit tous se souder et se focaliser sur le présent et sur notre mission

Maxence : alors pourquoi Jade et Margaux me regardent chelou ?

Benjamin : et moi elles ne me regardent pas chelou ? tout le monde est à cran depuis vendredi et c'est normal. Ce n'est pas ta faute ce qui s'est passé, c'est la faute de personne et quand tout le monde aura compris ça on pourra vraiment avancer

Maxence : mais j'aurais pu le sauver ou au moins éviter qu'il enlève Arianne

Benjamin : oui t'aurais pu, mais tu n'as pas réussi. Accepte se putain d'échec et arrête de remuer tout ça, personne ne t'en veut et surtout pas moi

Maxence pris son ami dans les bras. Comme l'as dit Benjamin, ils doivent être soudés.

01H48 : cela faisait près de quarante-cinq minutes que les filles étaient parties. Les deux garçons commençaient à se poser des questions. Puis ils décidèrent de partir à leur recherche. Ils aperçurent leurs traces de chaussures dans la terre décidèrent donc les suivre. Mais elles n'avaient aucun sens, elles partaient d'un côté pour partir à l'opposé puis revenir en arrière. Mais ils continuèrent quand même. Et leurs efforts finirent par payer. Ils tombèrent sur les trois filles ligotées chacune à un arbre. Les cordes leur écrasaient le haut du corps et les jambes. Les garçons restèrent bouche bée devant cette horrible scène. Après cinq secondes de choque extrême, ils se précipitèrent vers leurs amies pour les détacher