Chapitre 7

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Quand il se réveilla le soleil était déjà haut dans le ciel. Des rideaux épais laissaient peu de chance à la lumière d'entrer. Il se redressa doucement tout en reprenant conscience. Fait important : il avait l'air en vie. Deuxième fait important : il avait quitté l'entrepôt. Il se crut d'abord au paradis puisqu'il s'était retrouvé dans un immense lit que l'on pouvait trouver dans la chambre d'un roi à l'époque des chevaliers. Mais cette chambre lui était étrangement familière comme s'il y avait déjà dormi. Le lit n'était pas le seul à être typique d'une époque plus ancienne, tout le mobilier était dans le même style. Aurait-il remonté le temps ? Impossible. Quel serait l'intérêt pour l'ombre de retourner dans une époque où il n'était pas vivant ?

Une dame entra brusquement dans la chambre se qui le coupa de ses réflexions. Elle lui apportait le petit-déjeuner. Elle avait l'air plutôt âgée, la soixantaine peut-être. Et sans un mot, elle déposa son plateau sur la table de chevet située juste à côté du lit et repartie. Juste avant de franchir la porte, elle ajouta : je vous apporte votre tenue dans un instant, soyez prêt pour 15h dans le hall, monsieur n'aime pas se faire attendre.

Il ne se posa aucune questions et avala son petit-déjeuner français soigneusement préparé. Comme promis, la dame revint avec une tenue plutôt chic. Elle l'accrocha à la porte de son armoire et s'en alla. Après quelques minutes, il décida à se lever. Il s'approcha de cette grande armoire et l'ouvrit. Mais se qu'il trouvât le surpris. Il s'attendait à trouver d'autres tenues, des chaussures, des toiles d'araignées mais pas un lavabo et un set de bain. Mais il accepta le présent et fit un brin de toilette. Il se prépara pour son mystérieux rendez-vous. Comme il n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, il décida de sortir de sa chambre et d'explorer les lieux. Et c'était en quelques sortes ce qu'il avait imaginé : un immense château semblable à ceux des princesses Disney que sa sœur aimait tant. Il gardait tout de même se sentiment de déjà-vu. Puis il aperçut une silhouette et lui courut après.

Axel : hey

(L'homme se retourna, surpris)

Axel : putain Maxence, je pensais que j'étais tout seul

Maxence : moi aussi !

(Ils se prirent dans les bras et retournèrent dans le hall)

Axel (hésitant) : donc c'est vrai pour ta belle-mère ?

Maxence (d'un ton froid) : je ne veux pas en parler

Axel : d'accord d'accords. C'est quand même ouf quoi, j'étais là, je pensais que tout allait bien et d'un coup mon monde s'effondre

Maxence : je sais. Qu'est-ce que tu vas faire avec Benjamin ? tu y as réfléchis ?

Axel : c'est l'une des premières personnes a qui j'ai pensé en me réveillant ce matin. Je suis amoureux de lui mais...

Maxence : je suis beaucoup mieux c'est ça ?

Axel : mais non t'es con. C'est juste que tout ça, je ne pourrais jamais faire abstraction...

Maxence : forcément

L'ombre : désolé de vous avoir fait attendre. En y réfléchissant nous navons jamais été présentés

Maxence : non effectivement nous navons jamais eu ce plaisir

L'ombre : je suis le plus grand marquis du nouveau monde, George du nouveau monde, mais je préfère que vous continuiez à m'appeler « l'ombre »

Axel : Axel Castel, quatrième du nom, 1er littéraire, fils du grand Paul Castel et Valerio Villaume, grand frère d'une petite Ambre de 10ans

L'ombre : ce sera tout merci

7 secrets, 7 menteurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant