elle faisait ses valises, il la regardait. elle pleurait, il souriait. colin, allongé sur le lit d'eden, une pomme à la main, riait à chaque larme qu'eden versait.
« Sèche tes larmes », lui répétait-il. elle le regarda un instant, passa sa main sur ses joues pleines et courut. elle courut à travers toute la maison de vacances, avec à ses trousses, colin. elle traversa toutes les pièces, admirant tous les détails architecturaux, un à un, touchait les murs, s'allongeait sur les tapis, et embrassa sa famille quand elle les croisait. puis, elle arriva sur le balcon.
colin, juste derrière elle, observait ses délicats mouvements, ses courbes chaleureuses, ses boucles valser avec le vent, sa robe s'envoler avec l'air du temps. ô comme il pourrait mourir pour elle. il voyait rouge, mais pas le rouge d'amour, il voyait le rouge passion, ce rouge vibrant, captivant, qui hypnotise, qui symbolise le désire. il l'aimait comme ça.
eden se retourna enfin vers lui, les bras grands ouverts. il s'avança, tout en souriant, et plongea dans ces bras qui l'attendaient. doucement, eden passa une jambe par dessus la rembarre et colin fit de même. en bas, la piscine les attendaient, leur lieu de rencontre, là où tout a commencé. ils sautèrent au bout d'un décompte et les voilà, sous l'eau, à échanger leurs baisers les plus passionnés, profitant du corps de l'autre le plus longtemps possible.
