J'avais promis quoi encore à Bill?...ah oui de ne pas martyriser mes camarades cependant nous ne sommes pas à l'école donc techniquement ce ne sont plus mes camarades....pas vrai?
Je me mets en position de combat, une chose est sûr la nuit risque d'être assez ...mouvementée.
****Un vent glacial souffle me transperçant la peau pour enfin atteindre mes os. Je suis frigorifiée et mon T-shirt troué ne m'aide en rien pour combattre cette nuit froide.
Cependant, c'est bien le cadet de mes soucis après tout ce temps j'ai l'habitude de ces changements de température violents. Mon réel problème est ce que je vais bien pouvoir faire à présent car je suis désormais encerclé par cette bande d'idiots et je ne sais d'ailleurs toujours pas ce qu'ils me veulent, quoique finalement j'ai ma petite idée.
Seulement quelques mètres me séparent de mes assaillants mais je ne montre aucunes faiblesses, je ne bronche même pas. Je garde la tête haute et toise le premier garçon qui s'avance vers moi. Je veille à ne pas reculer et à bien le regarder dans les yeux. Éclairé par le lampadaire je peux enfin distinguer ses traits.
Dans d'autre circonstances j'aurai dis que ses yeux marrons, sa bouche pulpeuse, sa peau d'un blanc neigeux ainsi que ses cheveux d'un blond vénitien font de lui quelqu'un de très beau. Mais le voir ainsi du haut de son mètre septante venir vers moi avec ce sourire mauvais ne m'évoque que du dégoût.
Sa voix virile s'élève dans le silence pesant de la nuit qui jusque-là surplombait la petite ruelle délabrée dans laquelle nous nous trouvons :
-Tiens, tiens, tiens...regardez ce que nous avons là les gars. C'est la petite retardataire du matin!
J'entends le reste du groupe ricaner. J'ai le regard encré dans le sien et je le quitte seulement pour l'analyser de haut en bas de manière dédaigneuse.
Montrant ainsi qu'il ne m'intimide pas le moin du monde. Je remarque qu'il est habillé de manière luxueuse: un pull en laine gris, un pantalon noir, des chaussures classiques et il arbore fièrement au poignet une montre en or. Le doute n'a plus lieu d'être il fait parti de "l'élite ". Malgré tout il ne se départi pas pour autant de son sourire bien au contraire celui-ci s'élargit.C'est un comportement typique de cette classe sociale. Les gens comme lui pensent que tout leur appartient, tout sans exception. Leur grade leur accorde bien des privilèges. Ce sont les plus riches des citoyens et dans cette pyramide hiérarchique ils sont juste en dessous des dirigeants. L'élite... composée de vrai charognards assoiffés de pouvoir, ils ne sont que très peu, pas plus d'un pourcents de la population et pourtant ces sans coeurs sont la plus grande cause de famine sur le continent. Ce sont eux qui affament le peuple et les affamés c'est nous, les ignorata.
Je lui demande avec ma nonchalance habituelle:
-Je peux vous aider ?
C'est amusé qu'il me répond :
-On s'ennuyait un peu mes potes et moi , on se demandaient donc si tu voulais venir t'amuser avec nous?
Ce gars commence à sérieusement m'agacer.
- J'ai une tête à vouloir rigoler ?
Réfléchissant sérieusement à ma question, il analyse mon visage en détails. Celui-ci doit sûrement être crasseux cachant donc ma peau laiteuse, avec des joues creusées par la faim, des lèvres asséchées par la soif, des yeux d'un bleu électrique et pour couronner le tout des cernes bien visibles traduisant on ne peut mieux mon état de fatigue.
- Non, me répond t-il, t'as une tête à pouvoir te faire enterrer vivante. Mais ne t'inquiète on ne va pas s'arrêter aux apparences...
Son ton faussement mielleux a le don de me taper sur les nerfs.
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The Arena: vivre ou mourir? {En cours}
Ficção CientíficaLorsque l"humanité se relève de ses cendres une nouvelle hierarchie entre en place. Une communauté restrainte, les Dirigeants, règne en maitre sur le monde. Un nouveau jeu, fruit de leur perversion, voit le jour où seuls les plus immoraux peuvent su...