Derrière l'objectif ↝ fanfiction bigflo&oli

Chapitre 6

Je me réveilla plus tard que hier mais réalisa que comme nous sommes dimanche, les magasins ne resteraient pas ouverts toute la journée donc je me mis un peu la pression si je ne voulais pas rester sans rien dans mon frigo. Il était presque midi donc je décida de me faire un petit brunch rapide, avec des toasts et des oeufs brouillés. Je mangea en vitesse avant d'aller prendre ma douche et de m'habiller avec les premiers vêtements qui me tombent sous la main, c'est à dire un sweat, un jean et mes baskets. Mon sac à dos récupéré, je sors au pas de course de l'appartement. Je décida quand même de m'y rendre à pied voyant que j'ai quand même gagné du temps en me dépêchant pour me préparer, et puis marcher quelques minutes ne me fera pas de mal. Je me dirigea donc en direction de la grande surface située non-loin de chez moi. Tout en marchant, je réalisa que c'était peut-être une mauvaise idée d'être sortie avec un gros pull par un temps pareil, chaleur d'ailleurs étonnante pour un début de printemps. J'essaya de ne pas y prêter attention et entra dans le magasin. J'effectue mes achats tranquillement, et arrivée dans le dernier rayon, je reconnus une silhouette qui me paraissait familière. Un homme debout, assez maigre, portant une casquette et des lunettes de soleil, cela ne pouvait être que lui. Je décide de m'approcher pour aller lui parler, en espérant ne pas me tromper de personne pour éviter de me taper la honte au milieu du magasin.

Moi : Florian ?

Il tourne la tête vers moi, sourit et vient me faire la bise en me reconnaissant.

Florian : Julia, comment tu vas depuis... hier ?
Moi (en lâchant un petit rire) : Bien, pas beaucoup de choses se sont passées depuis tu sais. Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?
Florian : Je fais mes courses comme toute personne normale. Moi aussi j'ai un frigo à remplir dans mon appartement.
Moi : Je n'en doute pas. Tu habites près d'ici ?
Florian : Oui, je suis venu à pied pour une fois. Ca ne sert à rien de prendre la voiture par ce temps pour un si petit trajet.

Je souris, étant donné que j'ai pensé à la même chose ce matin.

Florian : D'ailleurs, et si je t'invitais à boire quelque chose chez moi ? On va dire que c'est ma façon de te remercier pour la photo, elle rend vraiment très bien, mais comme tous les cafés sont fermés je vois pas trop où on pourrait aller à part chez moi, en fait.
Moi : Oh tu sais ce n'est rien pour la photo, tu n'as pas à me remercier. C'est vraiment une passion pour moi de faire ce genre de choses.
Florian : Peut-être, mais j'aimerai quand même te remercier, et puis c'est simplement pour discuter autour d'une boisson hein, c'est pas grand-chose. Vraiment ça me ferait plaisir.
Moi : Bon très bien, si tu insistes. De toute façon, c'est vrai que je n'avais rien à faire de ma journée, alors ça occupera mon après-midi.

Il me sourit et nous nous dirigeons ensemble vers les caisses pour payer nos achats. Arrivés dehors, je remarqua qu'il commençait vraiment à faire de plus en plus chaud. J'avais envie d'enlever mon pull, mais évidemment je n'avais rien en dessous.

Moi : Florian, tu habites loin à pied ou ça va encore ?
Florian : Tu peux m'appeler Flo tu sais, je préfère et puis c'est plus court. Et non ça va encore, je dirai maximum encore une quinzaine de minutes. Pourquoi ?
Moi : Ok ça marche, et c'était juste pour savoir car il fait assez chaud pour la saison, donc je me demandais quand est-ce qu'on arrivait pour pouvoir aller se mettre au frais.
Florian (en se moquant légèrement) : En même temps, quelle idée de mettre un sweat chaud par ce temps. Viens, on va marcher à l'ombre si tu préfères.

On traversa la route pour longer les arbres, ce qui dégageait déjà un peu moins de chaleur sur notre chemin.
Seulement voilà, arrivés à son immeuble, nous prenons l'ascenceur afin de monter à son étage, mais me sentant encore plus oppressée, j'eus la tête qui commençait à tourner. En fixant le sol de l'ascenceur, j'avais peur de croiser son regard et m'arrangeait pour tenter de diminuer mon mal de tête. Je m'appuia contre le mur pendant que nous commencions à monter. Mais arrivés devant sa porte, il posa son regard sur moi. Et merde.

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