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𝐵𝑜𝑛𝑢𝑠 : 𝐄𝐦𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

>C'est un bonus, ce chapitre n'est pas un chapitre sérieux mais un chapitre détente saupoudré d'humour.

Deux ans avant la fin de l'histoire

Vingt-trois heures trente

-Tae ?

-Oui chaton ?

J'ai regardé le petit brun qui avait la tête posée sur mes genoux, lui souriant.

On était tous les deux dans mon appartement, se câlinant devant un film.

-Dis... Il sembla hésiter.

-Je t'écoute ?

Il souffla un bon coup, et se lança :

-Ça te dirait qu'on emménage ensemble ?

J'ai froncé les sourcils, puis j'ai ris :

-Mais on vit déjà ensemble..!

Jungkook s'est relevé, se mettant face à moi.

-Non, je veux dire...Pas dans un appartement. Dans une maison, seulement nous deux... Murmura le brun.

Il savait très bien pour mon traumatisme à propos de ça. Et il m'avait en partie aidé à commencer à le soigner.

Il avait trouvé un moyen simple : on allait séjourner deux - trois jours dans une maison à la plage, sans aucun voisins, environ tous les trois mois.

Si les premières fois, j'étais à la limite de m'évanouir, maintenant cela allait beaucoup mieux.

-Je...Je ne sais pas si je pourrais y arriver...

-Bien sûr que si ! Quand on croit, on peut ! Tae, tu es policier, t'as arrêté un Baron de la Drogue... T'es l'homme le plus courageux que je connaisse !

-Chaton, c'est gentil, merci... Lui souriais-je.

***

Je regardais, stressé, les déménageurs qui sortaient des cartons de mon appartement.

Jungkook vint m'enlacer, tout sourire.

-Aller Tae, ça va bien se passer !

-Parle pour toi...

Il ria, et rejoignis un déménageur pour l'aider.

J'en fis de même, toujours autant anxieux.

Bordel, qu'est-ce que je ne ferrais pas pour Jungkook...

Il y a déjà trois mois, on avait trouvé une petite maison très jolie dans les environs, assez proche de mon lieu de travail.

Jungkook, lui, avait dégoté un entretient d'embauche dans un café de notre future rue après avoir arrêté d'être caissier.

***

-Tae...

-O-Oui ?

J'ai arrêté d'épier les recoins de la maison pour lancer un regard à Jungkook qui était assis sur un carton, au milieu du nouveau salon.

-T'es beaucoup trop sur tes gardes... Dis-toi que c'est comme à la plage.

-Désolé...

-Alors, on déballe les cartons ou on peint les murs d'abord ?

-Met les cartons au centre de la pièce, on va peindre ! J'ai souri.