[2] « Même si tu nies tu souris car tu l'aimes »

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« Salem Aleykûm, Bonjour »

RAHMA 

| LE LENDEMAIN | 

C'est avec le cœur battant à mille à deux doigts de faire un malaise que je m'avance vers l'entrée de l'aéroport. Il est 9H45, il me reste quelques minutes avant l'embarquement. Ce matin en me réveillant j'ai reçu mon billet électronique pour Rome en plus de ça en classe affaire, j'ai fait mon sac avec le stricte nécessaire ne mettant personne au courant. Une chance que ça soit les vacances d'hiver. 

Je m'arrête devant les portes en regardant les policiers défiler un peu partout. 

Mon dieu non.. 

Un bruit me sort de mes pensée, je baisse le regard et voit un sac. 

- Homme : Azhyr te salue, il veut que tu gardes ton calme. Gardes ton téléphone près de toi, il va t'appeler. 

- J'hoche la tête sans répondre. 

Sur ces mots il monte dans le vanne et la voiture part à toute allure. 

Je souffle et prend le sac en traînant ma petite valise derrière moi. Je m'avance vers le centre de contrôle des bagages quand mon téléphone se met à sonner. 

- Azhyr : Arrête de regarder partout idiote de merde on dirait une schizo ! T'attire l'attention, on t'a choisit c'est pas pour rien personne te soupçonnerait si t'arrête regarder partout comme une folle ! 

- Je me retourne le souffle couper, il est où ?!

- Azhyr : Voilà ma belle c'est mieux, stresse pas c'est pas bon. 

- Je le fais mais rien ne doit arriver à ma tante compris ni à personne ?!

- Azhyr : Fais ce que je te dis et il ne leur arrivera rien. 

BIP BIP. 

- Contrôleur : Madame veuillez avancé s'il vous plait. 

Je met mes affaires sur le tapis et attend. 

- Contrôleur : Ouvrez la valise.