[TW: Mention de harcèlement, mention de suicide ]
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-Mars 2019-
-NON, SURTOUT, NE VA PAS À TON ENTRETIENT D'EMBAUCHE, SINON; VOILÀ C'QUI VA S'PASSER :
En y allant, tu vas passer sous un échaffaudage, sur lequel travaillent aujourd'hui plusieurs personnes, nottament Bastien PICHON, jeune recrue dans le milieu du bâtiment.
SAUF QUE .
Bastien PICHON est hier allé à une soirée, soirée où, n'étant pas super responsable, il s'est bien bourré la gueule.
Et, bien entendu, il a une giga gueule de bois, mais, ayant besoin de thunes pour payer son loyer, il est quand même allé au taff.
OR, PILE AU MOMENT où tu vas passer sous cet échaffaudage, le contenu de l'estomac de ce Bastien PICHON jaillira de sa bouche et coulera directement sur ta tête, sâlissant tes vêtements et te mettant dans une position très embarrassante.
MAIS CE N'EST PAS TOUT.
En tentant de vite rentrer chez toi pour te changer; tu tombera sur un groupe de jeunes collégien-ne-s assez désagréables, qui, non seulement vont se moquer de toi, MAIS EN PLUS vont prendre une photographie de toi encore plein-ne de vomi avec leurs smartphones, avant de la poster sur les réseaux sociaux.
Et ce post sur les réseaux sociaux va tourner à une vitesse extrême, à tel point que, lorsque tu arrivera enfin à ton entretient d'embauche, avec quarante-cinq minutes de retard, le boss te dira :
"Écoutez, notre boîte est sérieuse, et notre éthique nous empêche d'employer n'importe qui. Nous avons une certaine image à respecter, et celle que vous véhiculez peut nuire à notre entreprise. Nous ne pouvons pas nous permettre de vous embaucher."
Alors, non seulement ta carrière, mais aussi TA VIE ENTIÈRE seront ruinées, car cette image te poursuivra PARTOUT OÙ TU IRAS!
ALORS SURTOUT, NE VA PAS À CET ENTRETIENT D'EMBAUCHE!
Renard s'apprêta à appuyer sur le bouton de son Tempusfugitron®, comme à chaque fin de mission, mais avant qu'il n'eut le temps de le faire, son interlocuteurice lui lança.
- Il va se passer quoi, en vrai ?
Surpris, et quelque peu déstabilisé, il stoppa son geste.
- Quoi...Comment ça? Je te l'ai dit, ce qu'il va se passer!
- Mentez pas...Je sais pourquoi vous êtes vraiment là...
- C-comment ça ?
- Vous êtes celui qu'on appelle "le renard", n'est-ce-pas ?
Lorsqu'iel prononça ces mots, Renard se figea, bouche-bée.
Comment pouvait-iel savoir ?
Iel s'expliqua.
- Un jour...y'avait un drôle de type dehors. Il était habillé bizarre. Il était avec un autre gars, qui avait l'air un peu plus...contemporain, disons.
Ils clamaient tous les deux qu'il y avait quelqu'un, un type avec une tête de renard et un long manteau brun, qui voyageait à travers le temps pour empêcher des catastrophes de se produire.
Puis là, il s'est passé un truc bizarre.
Des gens, habillé-e-s un peu comme des flics, sont apparu-e-s, un peu plus loin. Moi, par réflexe, me suis caché-e.
J'aime pas trop les flics...
Iels ont embarqué les deux types, puis la plupart se sont volatilisé-e-s.
A la fin, il en restait que deux : un grand baraque avec un oeil en moins et une femme brune à l'air vif.
Je crois qu'iels essayaient de voir si y'avait pas de témoins.
Mais je suis discret-e. Iels m'ont pas vu-e.
Par contre, je les ai entendu discuter.
Le type disait à la femme qu'il vous avait connu dans le passé.
Que vous faisiez des missions pour sauver le monde de l'Apocalypse, mais que généralement vous disiez pas la vérité aux gens parce que vous savez à quel point les humain-e-s sont égoïstes et s'en foutent de l'avenir de la planète. Enfin, il l'a pas exactement dit comme ça, il était plus critique envers vous et beaucoup plus conciliant envers l'humanité.
Mais bref, du coup, je sais que vous avez pas dit la vérité.
Après un léger instant de réflexion, Renard répondit, hésitant.
- Tu...tu es sûr-e que tu veux savoir la vérité ?
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Cette -fameuse- fanfiction avec, à un moment, des pirates en char à voiles .
Fanfic- Attendez! Emmenez-moi avec vous...S'il vous plaît! Voilà la réplique par laquelle tout a commencé. Il avait été surpris, car l'endroit où il allait n'avait rien d'accueillant, mais, il avait fini par accepter. Après tout, si son futur était changé...
