Et si j'osais... [EN COURS]

1.

Aujourd'hui était un jour important pour moi: ma rentrée universitaire. Organisée comme j'étais, j'avais programmé ma journée à l'aide de mes multiples petits cahiers que je prévoyais à cet effet. Je tenais cette qualité de mes parents qui m'avaient toujours modelés pour que je sois comme il voulait. D'apparence j'avais un parcours splendide. J'étais une jeune étudiante qui venait d'obtenir son bac économie et sociale avec la mention très bien. Une jeune adulte qui commençait sa première année de droit comme ses parents en avait rêvé. Mes parents rêvaient que je devienne avocate dans un grand cabinet. N'ayant pas eu de chances financièrement et ayant dû travailler toutes leurs vies pour obtenir un salaire médiocre, ils rêvaient que j'obtienne un bon salaire.
Grâce à l'épargne de mes parents pour mes études et à la bourse, j'avais pu louer un studio. Lorsque j'avais appris que ce studio était situé proche des commerces et de la bibliothèque, je sentais que cette année serait une réussite. En réalité, je l'espérais.

Dès que je fus prête et j'avais pris toutes mes affaires, j'envoyais un message à Clara pour qu'on se rejoigne devant le bâtiment de droit. Elle me répondit dans la seconde. Clara était ma meilleure amie, je la connaissais depuis mes 3 ans. Elle était totalement différente de moi mais comme on dit les opposés s'assemblent. Elle était beaucoup plus extravertie que moi. Moi j'avais plus l'étiquette de première de la classe et fille introvertie.
Lorsque je l'a vis, elle me raconta son voyage en Espagne et son crush de vacances.
« Liséa, tu l'aurais vu, tu aurais craqué! Et puis il embrassait si bien »
Je rigolai. Clara était très convoitée par les garçons, elle osée leur dire qu'elle les aimés bien. Moi au contraire, j'étais trop timide pour parler à un garçon. Et encore plus pour en embrasser un. Je me demandais pourquoi est ce que je profitais pas autant de la vie que Clara.
Au fond, j'adorais Clara, on était si complice que je ne me voyais pas avoir une autre meilleure amie mais je crois que je l'enviais un peu d'avoir ce côté fofolle que je n'avais pas. Elle croquait tellement la vie en pleine dent. Pourquoi moi je n'y arrivais pas ?

Nous poursuivons notre chemin, en direction de l'amphithéâtre A600.  Cela allait me faire réellement bizarre de passer d'une petit classe à un grand amphithéâtre de 600 personnes. 600 personnes. Une seule question me hantait: vais-je me faire des copines ?

Assise sur le premier rang, j'écoutai attentivement le cours d'histoire politique parlant du commencement de la loi.

Ma première journée se déroula très rapidement. Le matin, différents professeurs nous avaient expliqués les attentes de leurs élèves et le programme. Après une courte pause, on avait enchaîné deux heures de droit civil puis 1h30 de cours d'histoire politique. Lorsque le cours fut terminé, j'allais à la bibliothèque universitaire pour remettre en forme mes notes et les relire. Mon travail mis en forme, j'étais rentrée chez moi. Du fait de ma fatigue de mon premier jour universitaire, j'avais enchaîné un court repas et une douche, puis j'étais allée me coucher.

La semaine était passé rapidement, mes journées longues se résumaient à travailler,manger,dormir, et appeler mes parents.
Le jeudi soir venue, fatiguée de ma journée, je m'endormi sur le lit après avoir réalisé tous mes devoirs, lorsque mon téléphone sonna m'alertant que quelqu'un voulait m'appeler:

«  Allô » dis-je à Clara d'une voie frêle.

«  Liséa, ne me dis pas que tu en train de dormir? As-tu oublié que ce soir il y avait une soirée étudiante? ».

«  Oh tu sais Clara je ne suis pas trop branchée soirée, je n'aime pas faire la fête et puis j'ai des devoirs à faire ».
Clara pense vraiment que je vais sortir. Mais elle croit quoi, je ne sors jamais. J'aime danser mais ça me fait perdre une soirée! Je sais que je passe pour une personne aigrie quand je dis ça mais bon c'est ma personnalité. C'est une perte de temps de sortir!.