Chapitre 9

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Prof- Sortez tout de suite de mon cours, je m'assurais personnellement de votre renvois. McCall vous l'accompagnez chez la proviseur.

Je ne bouge pas d'un poile attendant que l'information monte dans mon cerveau.

Prof- TOUT DE SUITE !

Je ne perds pas de temps et je range mes affaires, Malia attrape le stylo que j'avais dans mes mains depuis le début, le rangeant dans sa trousse aussi vite que possible. Je me lève et je passe devant lui.

Moi- Je ne regrette absolument pas ce que vient de dire et je continuerais à le dire haut et fort.

Je sors de là alors que Scott referme la porte doucement derrière-lui. Nous marchons quelques minutes jusqu'à ce qu'il attrape ma main dans la sienne m'arrêtant au passage, je me tourne vers lui toujours les sourcils froncés.

Scott- Tu as froid ?

Moi- Non pourquoi ?

Scott- Tes mains sont gelées.

Je hausse les épaules me détachant de sa main.

Moi- Ne me juge pas juste parce que j'ai pété un plomb.

Scott- Je ne juge personne.

Tant mieux.

Scott- Merci d'avoir défendu Stiles et Malia mais maintenant tu es fichu.

Moi- Si par fichu tu veux dire morte, je n'en suis pas là. Si par fichu tu veux dire renvoyer alors oui je le suis. Mais très sincèrement, même si mon renvoi serrait justifié je ne regretterais rien.

Scott- Tu n'as peur de rien on dirait.

Moi- Oh détrompe-toi, je tremble comme une feuille en pansant que mon père serra au courant mais il ne me punira pas puisque je le serrais déjà. Il n'est pas du genre à punir de toute façon. C'était ma mère qui le faisait toujours.

Scott- Elle a le rôle du policier méchant et le coach celui dû gentil.

Moi- Ouais exactement. Il en fallait bien un.

Scott- Elle travaille dans quoi ta mère ?

Je me remets à marcher mettant mes mains dans mes poches. Je ne veux absolument pas lui en parler.

Moi- Tu viens ? Si Harris voit que tu es parti un moment il va s'acharner sur toi.

Il reste silencieux quelque instant puis il me rattrape de quelques pas. On traverse quelques couloirs.

Après réflexion si je ne m'intègre pas en me dévoilant un peu, jamais je n'aurais d'amis. Seul Dylan sait.

Moi- Je m'en fous complètement de ce qu'elle puisse faire comme taff.

Il tourne la tête vers moi les yeux interrogateurs.

Moi- Elle est partie il y a plusieurs années.

Il ne dit rien quelques instants. Je pense qu'il ne sait pas quoi dire.

Scott- En te laissant ton père, ton frère et toi.

C'est maladroit, je sais qu'il ne savait pas quoi rajouter et que ce n'était pas une question.

Moi- Seulement mon père et moi.

Scott- Ah oui... Je n'avais plus pensé à... enfin...

Nous voilà devant la porte de la dirlo. Je me tourne vers lui posant une main sur son épaule et je lui sors un faux sourire que j'ai en stock.

Moi- T'inquiète pas je vais bien.

Il me regarde longuement comme s'il avait deviné que je mentais. Je suis plutôt bonne actrice alors je ne pense pas qu'il est réellement vue mon mensonge.
Je n'attends pas sa réponse et je toque à la porte. Une voix s'élève de l'autre coter. J'attrape là poignet de la porte mais avant que je puisse l'actionner, il pose sa main par-dessus la mienne. Un frisson me parcourt, mon corps doit avoir froid, bien que c'est très rare.

Scott- Si tu as besoins de parler ou de quoi que ce soit je suis là ok ? Même si on ne se parle que depuis quelques temps d'accord ?

Moi- Merci mais tout vas bien.

Je tente de lui sourire. Il lâche ma main pour reculer de quelques pas.

Moi- Si toi tu as besoins je suis aussi là, même si tu as tout ton groupe, une personne extérieure peut t'aider, t'écouter aussi enfin si tu en as gros sur le cœur... Bref...

Il me sourit puis tourne les talons pour s'en aller. J'ouvre donc la porte et je pénètre dans la pièce. La mère de Lydia lève ses yeux vers moi, lorsqu'elle m'aperçoit elle enlève ses lunettes qui sont posés sur son nez, elle lâche ce qu'elle a en main puis croisent ses deux ensembles.

Mme Martin- Mademoiselle ? Que puis-je faire pour vous ? Vous n'avez pas cours ?

Moi- Si mais j'ai eu un problème avec un professeur.

Elle me montre du menton l'une des chaises devant son bureau pour que je puisse mis mettre alors je m'exécute.

Mme Martin- C'est-à-dire ?

Moi- J'étais en cours avec monsieur Harris, il a dénigré deux élèves alors j'ai pété un plomb. C'est pas la première fois qu'il dénigre les élèves mais j'en avais marre et il fallait que quelqu'un réagisse.

Après un temps de réflexion, elle croise ses jambes sous le bureau et s'appuie contre le dossier du fauteuil.

Mme Martin- La façon de réagir était de venir me voir, vous ne pouvez pas vous "attaquer" à un professeur verbalement et physiquement.

Moi- Je ne l'ai pas atteint physiquement madame, je lui ai simplement dit que s'il continuait j'irais voir la police parce que c'est de l'acharnement ce qu'il fait.

Mme Martin- Vous ne pouvez pas menacer un professeur, là sanction serra lourde même si vous pensez avoir raison.

Moi- J'ai défendu ce qui me semblait juste, si s'était à refaire je le referais, je ne pense pas que vous soyez si aveugle que sa pour voir comment Harris réagit avec ses élèves, avec tout mon respect pour vous.

Mme Martin- Calmez-vous, n'aggravez pas votre cas en me parlant sur ce ton.

Moi- Veuillez m'excuser.

Mme Martin- Vous en devez à Monsieur Harris aussi, allons-y.

Moi- Quoi maintenant ?

Elle se lève et contourne son bureau pour m'ouvrir la porte.

Mme Martin- Oui maintenant.

Je me lève pour sortir puis je me mets à la suivre.

Moi- Mais devant la classe ?!

Elle ne me répond pas puis lorsque nous arrivons devant la classe elle toque. De l'autre coter le prof arrête de parler.

Moi- Madame s'il vous plaît !

Harris demande d'entrée.

Mme Martin- Cela serra un bon début.

Elle ouvre la porte et entre dans la classe. Elle se tourne vers moi alors j'y pénètre à mon tour en soufflant de désespoir. Si j'avais sue tiens ! Je ne regarde personne d'autre que la directrice, c'est assez humiliant ce qu'il ce passe.

A suivre...

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