{Chapter 6}

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Les premières notes sortit de ma gorge et tout mon corps se laissa aller.
Je ne voyais plus le monde au tour, j'entendais juste la musique et ma voix qui résonnait sur cette place mythique.
Je sentais le regards des gens se poser sur moi mais je les oubliais aussi vites.
Les notes virevoltaient dans les airs et mon sourire se fit une place sur mon visage.
Les notes du piano m'emportais plus loin que mon esprit ne le pouvait.
« Je pense que je vais me marier avec le chant... » me dis-je.
Chanter étais une façon de m'exprimer, c'est vrai cela fais bateau, mais je n'ai jamais été aussi sincère.
Mes mots n'étaient jamais assez puisants alors je m'étais dis que peut-être la musique m'aiderait à me faire entendre.
Quelque personne chuchotait des petits:
« whaou »; « elle est courageuse » et encore plein de chose qui me touchait au plus profonds de mon cœur.
J'entendais aussi des « argh qu'est ce qu'elle chante elle? »; « elle chante faux, c'est horrible! » mais bon:

« la vie d'artiste... » me disais-je.

Mais malgré tout, mes mains me trahissaient et continuaient à trembler.
Je me rendis compte que depuis le début, je chantais les yeux fermés, preuve que j'étais extrêmement concentré.
Avec un peu de force et de délicatesse, j'ouvris mes yeux pour voir ceux des personnes arrêter au tour de moi.
Au moment où les mots: « to make you feel my love » fut projeter dans les oreilles des spectateurs, mon regard croisa celui d'un homme.
Cet homme, avec ses yeux marrons, son regard bienveillant et son sourire éclatant.
Cet homme, je le connaissais.
Pas depuis longtemps, mais je le connaissais.
Nos regards ne se déliaient pas et je crois bien avoir gardé ses yeux dans les miens tout le long de la chanson.
Une fois que la bande son s'arrêta, je lâcha son regard pour regarder le reste du publique.
Un blanc parut et j'eu peur d'avoir raté ma prestation.
Mais étrangement, une petite fille se mit a frapper dans ses mains et le reste de la foule la suivit.
Mon cœur fut emporter par une vague de douceur, d'amour et de chaleur.
C'était la première fois que je chantais sur une place publique et j'avais vraiment peur que ma voix se mette a dérailler en plein milieu de la chanson.
Mais apparemment non.
Cette même petite fille s'approcha de moi et me disa:

Petite fille: tu t'appelles comment ?

Alessa: Alessa et toi petit ange ?

Petite fille: Thalya. Tu chantes vraiment super trop bien, on dirait Beyoncé !

Ça réflexion me fit lâcher un petit rire et fit rigoler quelques curieux qui écoutaient notre discussion.
La personne qui, je supposais, étais la mère de Thalya vint la chercher et reparti en ne me lâchant aucun sourire.
Peu m'importait, le sourire d'une enfant est bien plus important que celui de sa mère.
Après cette petite altercation, je tendis le pied de micro au serveur et le remercie mille fois.
Je remballa mes affaires et quand je fut sur le point de partir, un regard m'interpella.
Le même que tout à l'heure.
Je décida de lui lancer un petit sourire timide et il fit de même.
Il s'approcha et me lâcha un « salut » un peu gêné.
Je ne comprenais pas pourquoi il étais gêné, c'est moi qui devrait l'être, nan ?
Il me regarda dans les yeux et dès que notre regards se croisa, les siens fuyaient.
Il me sortit finalement:

Olivio: je ne savais pas que tu chantais.

Alessa: je ne savais pas que tu serais là.

Olivio: et bien maintenant tu sais. D'ailleurs, c'est plutôt moi qui devrait être étonné, disait-il avec un sourire en coin.

Alessa: ah oui et pourquoi ? le remballais-je avec un petit rire.

Olivio: car tu es dans MA ville et que je ne savais même pas qu'on pouvait chanter sur la place du Cap'.

Alessa: et bien maintenant tu sais.

Je lui lançais un clin d'œil et il rigola doucement.

Olivio: sincèrement enfin, est ce que je peux donner mon avis ?

Alessa: ahah bien sûr ! Pourquoi tu ne pourrais pas ?

Olivio: je préfère demander, on sais jamais ! Okay alors, il se gratta la gorge, t'es une diva enfaite ? Tu chantes tellement bien que j'en ai eu des frissons !

Je resta choquée face à ses mots.
Moi ?
Alessa ?
Avait foutu les frissons à Oli ?
Olivio Ordoñez ?
Oli de Bigflo et Oli ?
Oui, à ce moment là, ma vie étais tout à fais normale.

Alessa: sincèrement ?

Olivio: pourquoi je te mentirais ?

Alessa: j'avoue, un point pour toi.

Olivio: Oli-1 / Alessa-0, fit-il fièrement

Alessa: ah donc tu veux jouer à ça ? Très bien et bien on va jouer.

Olivio: tu sais que tu me fais limite peur en disant ça ?

Alessa: je sais bien, c'est le principe eheh.

Sur ces mots, je le pris par la main et l'emmena au bord de la Garonne, la où on s'était parlé la dernière fois.
Je vis un léger sourire se dessiner sur ses lèvres quand mon regard se posa dans ses yeux:

Olivio: alors ? Quel est mon gage ?

Alessa: faire des ricochets.

Toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant