Chapitre 1 : Compréhension

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25 Avril 75923684205688 (Ou 2088 après j-c.)
Ici-bas, la guerre faisait rage depuis déjà 38 ans. En effet, la TERRE n'avait pas réussi à conserver la période de paix qu'elle avait instaurée 105 ans plus tôt.
Cette guerre était dû au Micro-onde à voyager dans le temps qui avait été mentionné banalement dans une série animée (avec les plans, tout ça.) sans qu'ils se doutent une seule seconde que ça marcherait vraiment. Mais bon, cela, tout le monde préférais croire la version du gouvernement, à savoir, des désaccords politique et tout un autre tas de choses chiantes à retenir,. Et cela à cause du fait que 99,58% de la planète était soit militaire, soit restaient enfermés chez soi la plupart du temps à cause du couvre feu, qui avait lieu une heure sur deux pour exercer un contrôle quasiment absolu.
Quasiment absolu. Oui, car l'absolu n'existe pas.
Et ça, Meoniva l'avait bien compris. Car il faisait parti du pourcentage restant des personnes restantes, qui elles, étaient dotés d'un certaine liberté (qui n'était ABSOLUMENT pas cautionnée par l'état, évidemment.) grâce à la Résistance. Enfin, elle portait un autre nom, mais il n'avait pas réussi à le retenir, d'une part car il changeait tout le temps, d'autre part car de toute façon il savait où il était, et avec qui il était en contact à n'importe quel moment.
Aujourd'hui, ils s'attaquaient à une usine qui embauchait des gens pour travailler sur des machines qui étaient sensées faire le travail à leur place. Bon, c'était plus de l'esclavage après courte réflexion.
Il était 14h29, le couvre feu était de vigueur, les rues étaient désertes, les militaires étaient postés à peu près partout, et des avions patrouillaient. Mais en dépit de toutes ces potentielles barrières, leur voiture arrivait à destination.
C'était une sorte d'entrepôt à ciel ouvert, le soleil éclairant une bonne partie de celui-ci.
- Meo, tu te bouge un peu ? finit par dire une jeune fille blonde aux yeux bleus d'à peu près le même âge que lui.
- J-j'arrive ! dit le jeune homme qui avait atteint la majorité du pays quelques mois plus tôt, tout en sortant de la voiture, j'avais juste besoin d'un peu de temps pour me préparer... psychologiquement quoi.. finit-il avec un sourir gêné, car au final, il n'avait pas vraiment d'excuses pour expliquer son moment d'inattention.
- Bon, ramène-toi, on a seulement une demi-heure pour exécuter le plan. On n'a pas vraiment le temps de se préparer "psychologiquement", fit-elle en mimant les guillemets avec ses doigts. En plus, tu savais ce qui t'attendait, et puis ce n'est pas ta première fois il me semble. Allez, on y va.
Meo se bougea donc, comme ordonné. Les deux s'en allèrent rejoindre les autres résistants.

La zone dans laquelle ils entrèrent était un petit terrain d'Airsoft à ciel ouvert, un sport évidemment illégal depuis 35 ans, car la résistance avait modifié et utiliser les armes d'Airsoft pour fabriquer de vrai armes à feu. L'endroit était principalement rempli de caisses et de palissades avec des trous faits à certains endroits sur celle-ci pour laisser des fenêtres de tirs aux joueurs de l'époque. Probablement pour tendre des embuscades aux équipes adverses, ou se défendre des ennemis qui les tiendraient acculés.
Mais bon, ce n'était clairement pas le temps de se laisser distraire par ces joyeux moments du passé. Et puis, Meoniva n'avait vu qu'une seule vidéo Toutube sur le sujet, avant qu'elle ne soit supprimée quelques jours plus tard par le gouvernement.
Meo suivit alors les autres et commença à aider Mara, la jeune fille de tout à l'heure. Il portait des gros cartons de munition, puis des fournitures pour les prochains passages ici. Cela ne le dérangeait pas plus que ça, de toute façon, il n'était pas assez bon pour fabriquer des explosifs, faire des munitions ou autres tâches demandant des connaissances techniques ou scientifiques. Non, il voulait juste aider comme il pouvait, dans la mesure de ses capacités. Même si ce n'était pas la meilleure chose à faire, il y allait à fond. Il ne parlait pas plus que ça aux autres, si ce n'est avec Mara, et était très concentré.
Mais bon, il y a bien un moment où le corps à besoin de faire une pause.
— Euh.. J'ai trop de mal à continuer. Je fais une petite pause, désolé.., fit Meo d'un air un peu triste, car au fond il aurait bien aimé continuer.
— Pas de soucis mémé ! Je prends la relève, revient quand tu te sentira mieux ! répondit Calvin, un costaud habitué à porter des choses, grand, brun et avec des muscles très développés, de quoi faire peur à un taureau.
C'était vraiment le stéréotype du type baraqué, mais Meo trouvait que ça lui allait plutôt bien.

Il prit donc sa pause sans problèmes. Il alla se désaltérer avec la moitié d'une bouteille d'eau d'un coup, gardant le reste pour plus tard, et entama son sandwich, de piètre qualité certes, mais qui était déjà amplement suffisant pour son estomac.
Il en profita pour s'asseoir un petit peu, pour se reposer les jambes. Il écouta le bruit des avions dans le ciel, des quelques oiseaux restants qui chantait en cet après-midi ensoleillé, des résistants qui grognait sous le poids des caisses à transporter, des fusils qui se chargeaient, et les paroles des chefs élaborant un plan.

Reposé, il se leva, se dégourdit un peu les jambes, s'étira en levant les yeux vers le ciel. Aucun nuage, seulement du bleu.
A cet instant, Meo observa un avion passer au-dessus du terrain d'Airsoft. C'était un avion militaire comme un autre, pas plus gros que les autres qui passaient régulièrement, à la seule différence qu'un point rouge avec des petits bords blancs se trouvait maintenant dans le ciel, au-dessus d'eux. Il ne bougeait pas vraiment, et ne produisait aucun bruit. Ou du moins, si c'était le cas, il n'en faisait pas plus que tout le brouhaha qui se produisait aux alentour.

Meoniva regarda alors autour de lui. Personne ne réagissait. Tout le monde restait concentré dans sa tâche.
N'y avait-il que lui que cela perturbait ? C'était quand même vachement étrange, non ? Un point rouge dans le ciel qui ne bouge pas. Après le passage d'un avion. Juste au dessus d'eux.

C'est à cet instant précis que Meo compris.
— Mais.. c'est une b..

Et la Bombe, qu'il avait remarqué quelques millisecondes plus tôt, explosa à environ 6 mètres de lui.

Le voyage de Meo.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant