Le Voyage Des Mots

Le rêveur

A bord

Au loin de ce grand rivage,
Un océan, un beau paysage,
La voilure pointe vers l'eau,
Le vent souffle, le capitaine Pablo

L'ancre est levée devant l'infini,
Deux ! Peut-être trois et tout sera fini,
Car les mois défilent en vitesse
Sur cette grande mer d'ivresse.

Le navire a bel et bien levé l'ancre,
Pour un voyage avec l'encre,
Devant cet horizon de mystère,
J'ai vu sur ces eaux, l'art et la manière,

Avec une plume je lui ai écrit,
Des jours et des mois sans mépris,
Avec des vers et des sonnets d'abord,
Mais tout commença quand elle monta à bord.

Le ciel

A l'infini de ce bleu si beau,
Qui éclaire les jours et les rende beaux
Je l'ai vu au loin sur cet immense bateau,
Longeait le long de ce grand château.

C'était un matin pluvieux de l'hiver
En moi, elle s'est avancée vers,
Par peur j'ai gardé les pieds sur terre,
Devant le bar, elle m'offrit un verre.

Et d'un ton silencieux je l'ai chanté,
Cette chanson qu'un temps m'avait hanté
Hélas le soleil caché sous des nuages
Ne laissait ses rayons frapper son visage

D'un coup, j'ai voulu volé avec elle,
Partir si haut, telle une hirondelle,
A la recherche de l'été et de cette chaleur,
Capable chez un homme, guérir la douleur

L'océan

L'orage approche,
Les vagues nous accrochent,
N'avons nous pas le droit de naviguer,
Nous, qui  sur ton dos avons voguer.

Sois clément, bleu de mon futur,
Toi qui m'es d'un aussi grand désir,
L'heure est elle donc venue,
De braver tes eaux prévenues ?

De mon ancre levé si tôt,
Du grand chemin tracé aussitôt,
De nos pensées si lointaines,
Des contes et récits de Lafontaine.

Ô océan ! Toi qui es tout froid,
Je traverse ton dos sans droit,
Vers cette guerre digne d'un soldat,
A la recherche de ma princesse Rifda

Le voyage