Regrets

9 1 0
                                        

_ J'étais cette jeune fille insouciante,
J'ochais la tête à toutes leurs décisions,
J'étais à leurs yeux cette petite fille charmante,
Qui contre la famille, n'allais partir en dérision.

Les nuits venues, je pleurais de cette rage,
Souvenirs de passion, charme à mes yeux,
Je voulais me retrouver dans ses bras, ne me manquer que le courage,
Il m'aimait c'est certain, je l'ai vu à travers ses yeux.

Devais-je devenir Chimène,
Renoncer à l'honneur pour l'aimer,
Oublier leurs jugements afin que je me comprenne,
Le retrouver en secret et le laisser m'aimer ?

Trahison ! Voilà le nom qui convient,
Ils m'ont tout pris ne laissant que ses écrits,
Les aimer est-ce une chose qui convient ?
Ils laissent ce cœur innocent incompris.

Ils m'ont volé cette liberté,
Fait de moi un oiseau en cage,
Telle une princesse, je ne vis or de cette réalité,
Toutes mes pensés mises en cage.

Amour sincère, homme au coeur pur,
Il m'aime d'une passion qui m'est encore inconnu,
Union impossible, maux que j'endure,
Si seulement dans le futur je l'avais connue.

Forcé d'aimer un homme qui m'est indifférent,
Il est aimant et charmant, mais à quel prix?
Suffit il pour oublier cet amour déchirant,
Ou de mon erreur vais-je payer le prix?

Et pourtant faible que je suis,
J'en tombe amoureuse,
Sur le chemin je le suis,
Oubliant l'autre dont mon âme est désireuse.

Amour impossible, baiser mortel,
Ce sourire cacheur de peine,
Je me noie sur son visage mortel,
Je vois qu'en moi il ne ressent que de la haine.

Destiné maudite,
Âme meurtrie,
De ces mensonges longtemps dites,
S'en est fini, je pars assez meurtrie.

Dites leurs que je les aime,
Que la blessure est si profonde,
Que le creux de l'océan lui-même,
N'est rien, face à mon coeur qui gronde.

Je cris en silence,
Marche en reculant,
Prie Dieu en permanence,
Pour chasser cet amour violent.

Je pense a lui le jour,
Rêve de lui la nuit,
Et son sourire de toujours,
Hantera de ma vie toutes les nuits.

Je me marierai c'est certain,
Ce ne sera nullement avec lui,
Quand j'y pense a chaque matin,
Aucune lumière ne luit.

J'ai beau chercher le pourquoi
Trahison en est elle arrivé,
De vous qui m'avaient donner de quoi
Vous aimer dès mon arrivé.

Je mets sur mon visage
Ce sourire qui couvre ma souffrance,
Mais l'œil que je jette sur le paysage,
Me rappelle de lui ma terrasse.

Alors j'avance, sachant qu'il m'aime,
Je l'abandonne au bord de cette route,
Sachant que moi aussi je l'aime,
Et je lis sur mon miroir le doute.

Je pars, je me meurs,
Il le sait. Il en est la cause,
Je pleure, mais c'est l'honneur,
Le déshonneur, je ne veux point en être la cause.

Ou que tu sois mon amour
Comprends moi,
Ton amour est en ce draps de soie qui m'entoure
Dont je me couvrirai tous les mois.
Je t'aime

Zakc Zouberi

Le Voyage Des MotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant