Femme Africaine

2 0 0
                                    

D'où l'on vient

Je parlais de cette femme africaine
Qui, d'un sourire fait jaillir des merveilles,
Ses larmes sont la source d'une Fontaine,
Sa beauté est telle, que tous les hommes s'émerveillent.

Cette dame aux charmes inconnus,
Vêtue d'une peau si douce et si légère,
Elle est la plus forte des femmes que j'ai connu,
Dans mes rêves je l'aime à ma manière.

Femme africaine couleur beauté,
Je te regarde de loin espérant te revoir,
Je me vois impuissant, face à toute ta bonté,
Priant Dieu chaque soir, car dans ma vie je veux t'avoir.

Ô femme noire, femme des océans,
Je me languis de ton sourire de toujours,
Repense à ta solitude, ce vide et ce néant,
Qui sans toi auparavant ont piétiné pour toi Mon Amour.

Femme de couleur

Femme noir, femme de caractère,
Femme divine, femme des manières,
Couleur du soir, femme africaine,
Issue de la culture de cette mère européenne.

Je te nomme par le prénom du bonheur,
Demain j'aimerai voir ton honneur,
Celui qui fait de toi la femme de ce monde,
Ou n'existe que des choses laides et immondes.

Déesse du jour, femme de la nuit,
Ta beauté s'éclaire quand la lune luit,
Et dire que tes yeux renferment l'univers,
Je voudrai te peindre à travers mes vers.

Ces lèvres que tous les hommes envient,
Font de toi la porte parole de la vie,
La mère de la terre, la femme des douceurs,
Celle qui possède du monde le coeur.

Ta couleur de peau caramélisé au goût sucré
Fait que les hommes ne connaissent point ton secret,
Et ton sourire résonne même au tréfonds,
Fais que ce sont tes yeux que j'aime au plus profond.

  La mère africaine

Ancêtre de la plus belle des couleurs,
La mère africaine est riche de toutes les douceurs,
L'amour elle donne, telles des rivières d'eau qui coulent,
La nuit elle se cache et toutes les larmes de son corps découlent.

Au crépuscule elle se lève, d'une délicatesse fait ses ménages,
Accroupie avec un balais, elle sue du front avec courage,
Chaque matin un thé d'amour, est celui destiné à son mari,
Enfin le soleil se lève, elle a un nom et s'appelle Marie.

Enchaînée a quatre mur, son seul destin est de procréer,
S'occuper des enfants, à la case l'harmonie créer,
Pour ce père polygame qu'elle n'a pas le droit de décevoir,
Ainsi que l'honneur  familiale auquel elle doit y croire.

Mais la fatigue envahit cette mère si fragile,
Les jours se répètent, elle est de moins en moins agile,
L'âge l'embellit, et les rides sur son front retracent sa vie,
Désormais ses enfants restent la seule motivation dans sa vie

N'est elle pas la plus grande des Mère ?
Cette femme munie d'un coeur si large que toute le plus large des mers,
Ell tient son amour des racines lointaines,
Celles des troubadours et des griottes africaines.

      

Le Voyage Des MotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant