GDCP OS/headcanons

OS - Une discussion typiquement Vackerienne

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Mise en contexte :

~ Cela se passe dans le tome 5

~ regardez l'image d'en-tête, c'est le passage quand Biana dit que leurs parents leur (Fitz et elle) ont tenu un discours sur les filles/garçons

~ on sait bien que Fitz a découvert ses sentiments pour Sophie dans le tome 4... j'ai donc l'impression que cette conversation ne s'est pas tout à fait déroulée comme Biana le prétend...

~ C'est un Sophitz (sans Sophie 😂)

~ C'est sur le point de vue de Fitz (tout en restant à la troisième personne)

~ Hope you'll like it <3

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Assis sur son lit, Monsieur Câlin sur les genoux, Fitz se remémorait les événements de la veille. Savoir que Dex avait eu droit à un accès privilégié aux archives d'Alvar le mettait en rogne. Il était malin, il ne leur en avait même pas parlé. Mais au fond, Fitz avait une autre raison d'être furieux contre le Technopathe. Il ne parvenait pas à digérer le fait qu'il ait eu cette idée avant lui. C'était son frère, après tout ! Il aurait dû y penser en premier lieu, dès que la nouvelle de la trahison de son aîné avait passé.

Au moins, Dex était absent lors de la « visite » de la planque où Sophie et lui avait été emprisonné, pensa Fitz, toujours amer. Il se sentait coupable d'éprouver une telle satisfaction à le voir exclu de l'expédition. Mais sa rancune et sa culpabilité s'effaça rapidement lorsqu'il se remémora le visage dévasté par les flash-backs de Sophie.

Il avait senti son cœur se fracturer dans sa poitrine lorsqu'il l'avait vue glisser contre le mur, les yeux étroitement fermés, le visage crispé par la douleur. Durant un instant, il avait douté si ça avait été une bonne idée de venir dans un tel endroit. Il avait eu envie de la serrer contre lui jusqu'à ce qu'elle ait des oreilles pointues ou jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle lui plaisait. Fitz ne savait déterminer lequel des deux était le plus long. Mais ce dont il était bien conscient, lui, c'était que Sophie méritait mieux.

Une vie où elle manquait de mourir à chaque deux secondes ? Même pour lui c'était quelque chose de gros. Il avait manqué disjoncter lorsque l'arthropleurae l'avait empalé. C'était probablement à ce moment-là qu'il avait pleinement réalisé que Sophie était une personne merveilleusement courageuse, bien qu'elle ne veuille pas le laisser paraître. Lors de sa convalescence, Fitz avait été plutôt agacé de constater que beaucoup de personnes se moquaient éperdument de lui pour être allé jouer à la brochette avec l'arthropleurae. Il n'osait pas imaginer ce que Sophie endurait, à frôler la mort à n'importe quel moment.

Fitz l'admirait, pour son courage, sa détermination et par-dessus tout, son cœur d'or. Mais... bien qu'elle n'en parle jamais, son Apparenté savait qu'elle avait eu une vie, jusque là, extrêmement difficile et que ses problèmes ne feraient que s'alourdir avec le temps. Passer une enfance à émerveiller les humains pour son génie, puis sept ans de sa vie à entendre chaque pensée à un rayon un peu trop élevé, être obligée de cacher sa télépathie, par la suite tout abandonner sur un coup de tête pour sa faire une nouvelle vie là où les problèmes se multiplient ? Pour cela, Fitz n'avait qu'une envie, la protéger. La protéger de ce monde qui s'est déjà bien assez acharné sur elle.

Parfois, il se demandait pourquoi la vie était aussi injuste. Simplement, Sophie avait vécu une enfance d'enfer auprès de personnes la faisant sentir comme un monstre — ce qu'elle n'était pas, évidemment —. Keefe a dû subir le mépris de ses parents et le manque cru d'amour. Tam et Linh ont dû souffrir comme jamais de leur gémellité autant dans le monde de la noblesse qu'à Exillium. Dex s'était fait passer pour un moins que rien simplement à cause que ses parents étaient mal assortis, tandis que lui et sa sœur, Fitz et Biana Vacker avait vécu une tendre enfance auprès de parents aimants et attentionnés, et cerise sur le gâteau, ils étaient issus d'une des plus grandes familles elfe ! Souvent, Fitz se demandait ce que sa sœur et lui fichaient dans un groupe où tous ont dû se battre pour eux-mêmes alors qu'eux avaient eu la vie aussi facile...