Parfois, le monde est injuste et on ne peut rien y faire.
Parfois, la vie bascule et on ne peut que chavirer.
Parfois, tout s'effondre et on ne peut que regarder.Les flammes, rouges et ardentes, ne peuvent que se comparer au plus sombre des enfers, léchant la terre et étouffant les cris, la peur et la douleur sous des couches de lumière brûlantes.
Il ne voulait pas les entendre, il ne voulait rien entendre, cachant ses oreilles et fermant les yeux, ses épaules se secouant comme si la terre tremblait sans même penser à s'arrêter.Et peut-être qu'elle le faisait, qu'elle se fissurait sous ses pieds, sous le bois, sous l'eau même. Peut-être qu'elle était prête à l'avaler tout entier, à ne laisser derrière que de la poussière, de la cendre, du sang-
Il pouvait sentir l'odeur de la chair et des plantes brûlées, comme ce qu'il sentait lors des fêtes du village, quand les habitants riaient autour du feu, faisant cuire un énorme sanglier, ou tout autre animal que les chasseurs auraient ramené .
Si l'horrible parfum n'était pas si fort et dur, peut-être pourrait-il croire que tout ça n'est qu'un rêve, qu'il s'est juste endormi lors de l'un des banquets annuels, dans les bras de sa mère ou contre l'épaule de son oncle.
Si le souvenir brutal des hurlements n'était pas si frais dans ses oreilles, peut-être pourrait-il entendre les échos de rires et de sifflements alors qu'un autre idiot dansait et trébuchait sur la plage.
Si la vue de corps ensanglantés n'avait pas brûlé ses paupières, peut-être qu'il pourrait s'imaginer, en fermant les yeux, jouer avec son petit frère, ignorant les autres enfants tourbillonnant comme des tornades près de la maison .
Soudains, des pleurs, et il ne put que serrer ses mains plus fort contre ses oreilles, pleurant toujours à chaudes larmes, celles-ci coulant le long de ses joues, sur ses mains, y soulageant la peau souillée par le feu et le sang .
Il ne voulait pas les entendre, pas du tout, jamais, alors arrêtez, arrêtez de pleurer, arrêtez arrêtez, arrêtez-
Et c'est dans un sursaut qu'il ouvrit les yeux.
Les pleurs s'étaient arrêtés.
La fumée avait disparu du ciel, cette dernière remplacée par des lattes de bois noueux-Le paquet de couverture à ses côtés avait disparu-
- LUFFY!!!!
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Changer le monde [ fanfiction one piece ]
FanfictionBernard Werber a dit : " La vie est comme un livre. Ne saute aucun chapitre et continues de tourner les pages. Tôt ou tard, tu comprendras pourquoi chaque chapitre était nécessaire" Et personnellement, je pense qu'il a raison. Alors, voulez suivre l...