Mes vacances à Trachvil

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La vie est difficile, rude et parfois injuste. Imaginez vous les enfants de mon âge passer des vacances dans des endroits plaisants s'épanouissant avec leurs parents, faisant tout sorte de jeux. Moi j'étais à Trachvil, ville perdu au milieu de notre pays. Une vraie pénitence, une ville pour la rééducation des insubordonnée exempte de tout forme de distraction... Et le comble j'étais chez mon grand père. Je ne vous fait pas dire...

MON DÉPART POUR TRACHVIL....

Après la remise des bulletins de fin d'année de la classe de quatrième, mon départ pour l'internat était inéluctable. Mais tout d'abord, je devais passer mes vacances chez mon grand père à Trachvil ; ville même où se trouvait mon internat.

Ma mère le jour de la remise des bulletins m'avait dit : "Tu iras passer tes vacances à Trachvil chez ton grand père pour te former avant ton départ pour l'internat" et croyez moi le mot "formé" avait tout son sens.

Tout d'abord, laissez moi vous présenter mon grand père... Et la raison pour laquelle j'étais effrayé à me faire cette idée.

Mon grand père est un homme vieux, très vieux ! Il avoisine 98 ans. Vous savez les centenaires ont une certaine austérité dans leur façon d'agir, de faire et dans leur conception du monde. Il ne comprennent plus comment certaines erreurs peuvent encore se faire sur des choses qu'ils trouvent anodines. Bref j'allais dans la tanière du lion. La vie est difficile là bas. Sans distraction... Bref un endroit idéal pour me préparer à vivre une pénitence préparatoire.

C'était un Dimanche soir le jour où je devais me rendre à Trachvil. Le matin de ce jour, comme d'habitude, je fût brusquement réveillé par Hermine (mais que me veux cette fille....)

- "Rick... Rick... Rick... Debout ! Il est l'heure de s'apprêter pour l'église."
Nous sommes une famille croyante et pratiquante.

- "Aujourd'hui c'est férié..." Je répondis les yeux pleins de sommeil.

- "Férié..?" Me répondait elle avec un air de moqueries. Ne pouvant se maintenir, elle éclata de rire.

- "mais c'est dimanche aujourd'hui nespa..." Je répondis tout en me levant du lit et me tortillant comme à la coutumé.
Elle sortit de ma chambre en continuant de rire.

Nous nous apprêtâmes pour nous rendre à l'église. Une fois arrivé, le pasteur dit le sermon du jour.

Comme on le dit si bien dans notre jargon "je n'étais même pas dans son par rapport"!! Ce qui signifie je n'étais du tout pas concentré sur ses propos. Je méditais sur mon sort... Tout triste. Il finit 2 heures de sermon et à moi, 30 min fût passé.

A la fin de la messe je raconta mon sort imminent à mon ami de l'église. Il s'appelait Denver. Denver était en même temps mon camarade de classe et nous fréquentions la même église. Il n'eut d'autres mots que "je suis désolé pour toi"

Quel gâchis me disais je. "Même mes amis ne peuvent pas m'aider Mon sort est scellé".

Bref l'heure du départ était proche. Il était 15h et mon départ était prévu pour 17h. Je me rendis chez mon pot Michel pour passer quelques temps avec lui avant de m'en aller sur une autre planète.

Heure de départ... 17h. Nous sommes tous à l'agence de voyage. Je suis mis dans un bus mes bagages en main comme un orphelin dans un bus en direction de Trachvil.  Le voyage était si court a mes yeux. Nous fîmes 4h de route mais dans ma réalité, 2h s'étaient écoulés.

MON ARRIVÉE À TRACHVIL....

Une fois arrivé à Trachvil, je fût accueilli par ma tante Geneviève. Geneviève était cool. Elle arriva toute joyeuses

- "Bienvenue à Trachvil Rick..." Me disais t'elle toute conte et le sourire jusqu'aux oreilles.

- "Merci tante Geneviève..." Je répliquais forçant un sourire.

- "Comment était ton voyage ??"  Me demanda t'elle.

- "Très bien tante Geneviève, je n'ai même pas vu le temps passer. Mais par la grâce de Dieu tout c'est bien passé."

- "Ok très bien. Allons à la maison grand père est impatient de te voir..."

Ce sentiment était-il réciproque...? Je ne pense pas. Mais bon la vie est imprévisible.
Nous prîmes un taxi en direction de chez grand père.

Une fois arrivé à la barrière, les aboiements du chien étaient assourdissant... Un chien
Aux allures diabolique. Bref tout était bizzare des mon arrivée. Même les choses les plus normales étaient bizzare.

Dès notre entrée au salon je fit une analyse de mon entourage.

Premièrement, la télévision était un modèle vieux jeux des années 70. Les canapés bien que soyeux avaient une texture terrifiante. Mes cousines et autres tantes étaient toutes la esquissant un sourire tapageur
Je forçais ce sourire pour pas avoir l'air

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 25, 2020 ⏰

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