PDV Livaï
C'est enfin le moment... je m'assois sur ma chaise de bureau et écris mes derniers mots
Lettre à Eren Jaëger
Eren Jaëger et Livaï Ackerman
Il y a beaucoup de chose à dire sur toi et sur moi puisque je ne peux prétendre qu'un «nous» existe encore
Et pourtant, Dieu sait au combien j'en rêve
De retrouver ma vie d'avant, entouré d'une famille aimante, d'amis et de toi
J'ai tout perdu cette fois
La vie a décidé de s'acharner sur moi mais je ne peux lui en vouloir
Je ne suis qu'un être inutile, un boulet, un monstre hideux et répugnant
Je n'ai plus rien à voir avec le Livaï que tu as connu, celui qu'un jour tu as aimé
Mon coeur, déjà assez endolori, se resserre encore un peu plus à cette idée
Me souvenir que je vous ai perdu à jamais
Jamais je ne pourrais rembourser à mes parents l'amour qu'ils m'ont donné
Ils sont partis par ma faute, tout comme toi finalement...
Quoique, la vie a été plus malsaine en ce qui te concerne
Elle ne s'est pas contentée de t'arracher à moi, de me forcer à assumer cette vérité pour finir par faire mon deuil
Nan, cela aurait été trop simple...
Elle a déchiré mon coeur en te séparant de moi
Et, pour me faire souffrir encore plus, elle s'amuse à me narguer en te laissant te balader sous mes yeux, créant l'illusion que tu es à ma portée
Pourtant, chaque fois je tombe dans son piège
Chaque fois que je te vois, je ne peux m'empêcher de courir derrière toi et de tendre mon bras à l'extrême, pour ne serait-ce que t'effleurer
Mais chaque fois j'échoue et retombe un peu plus bas, creusant encore l'écart entre nous
Il y a tellement à dire sur toi
Je pourrais te rappeler à quel point je t'ai aimé et à quel point je t'aime encore
Te décrire en une centaine de pages, toi et ton regard qui, lorsqu'il parle, fait taire ta voix ou tes lèvres qui, s'étirant en un sourire, me laissait embrasser ton âme
Je t'aimerais toujours, n'en doute jamais
Mais on m'a volé le droit de t'embrasser alors aujourd'hui j'embrasserai la mort
Cela me délivra de la douleur insupportable et inhumaine que je traîne partout avec moi depuis bien trop longtemps
On appelle cela « avoir le coeur brisé » mais pour ma part c'est tout mon être qui l'est
J'ai mal partout et l'idée de ne jamais m'en remettre me terrifie... alors je préfère fuir
Je rêverais de redevenir enfant, de passer mes après-midi à jouer au vélo pour finalement tomber .... au moins quelqu'un serait là pour me relever
Et puis, les genoux écorchés sont plus faciles à soigner qu'un coeur malade...
Il paraît qu'il n'y a que le temps qui peut me guérir
Mais je n'ai plus le temps, ni l'envie d'ailleurs
Avant, j'attendais que le temps passe pour qu'il me révèle enfin les secrets de l'avenir
Aujourd'hui, j'ai perdu cette curiosité et le temps qui passe ne représente désormais plus qu'une autre chose qui a été effacée
Et puis après tout, ce n'est pas le temps qui passe mais nous qui le traversons n'est ce pas?
Je fais donc le choix de m'arrêter là
Après tout, la mort est un vêtement que nous finirons tous par porter
Personne n'est immortel mais l'amour lui, ne meurt jamais naturellement
Il meurt des trahisons, des erreurs, de l'abandon, d'ennui, de blessures, de maladie, ou comme pour moi de douleur
L'amour est le printemps de mon âme tout comme la mort est l'hiver de celle-ci
Je t'ai rencontré dans la chaleur de tes caresses et te quitte dans la froideur de mon étincelle
Je quitte ce monde remplit d'égoïsme et d'hypocrisie, ce monde écœurant qui reflète notre nature
Et pourtant, ce monde je l'aime car c'est là que nous nous sommes rencontrés
Beaucoup de choses me manqueront
Bien sur que je regrette un peu d'abandonner Thomas, Sasha, madame Zoé, Farlan et toute sa famille et Hanji mais je te parle là des petites choses insignifiantes de la vie et qui pourtant ont réussi à me rendre ne serait-ce qu'un peu plus heureux....
Le thé noir en rentrant des cours, les douches chaudes avant d'aller dormir, les plats que ta mère nous préparait, les arbres à perte de vue, les rues -pas les bétonnées- plutôt celles que la nature a tracé au hasard, les chats et les chiens, les vieux et les vieilles, les enfants -même les plus pénibles-, les oiseaux agaçants qui viennent brailler à ma fenêtre pour me réveiller, les magasins toujours bondés, les trains jamais à l'heure, les gens ivres chaque samedi qui finissent toujours par me faire rire, et même les cours interminables de Monsieur Smith
Mais ce qui me manquera le plus, c'est de redécouvrir ton visage chaque fois que je pose le regard sur toi
En espérant que cette lettre te parviendra,
L'homme qui t'aimera à jamais
PS: je t'interdis de m'oublier même s'il est déjà trop tard
J'écris le point final d'une larme s'échappe glissant sur la feuille vierge il y a en quelques minutes qui porte désormais mes dernières paroles
Je la pose délicatement sur le bureau et retourne dans la salle de bain pour ne plus faire attendre mes précieux métaux qui trancheront bientôt ma peau
Je ferme les yeux et me laissent emporter par les froides caresses de la mort
Mère de Farlan : OH MON DIEU LIVAÏ
Et même cela j'ai réussi à le rater apparemment....
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Serais-je toujours ton grand amour? Eren x Livaï
RandomDeux lycéens partagent leur vie rempli d'amour tranquillement Du moins, c'est ce qu'ils pensaient Si seulement rien n'était arrivé Attention: présence de scènes violentes (viol, violence physique, tentative de suicide...) Il s'agit de ma premièr...