AFTER LIFE

prologue

Le soleil se lèvera dans exactement dix minutes et l'opération pourra commencer se disait-il tout en faisant ses lacets, Karl avait une habitude, celle de toujours tout prévoir en étant réglé comme une horloge et si il attendais le lever du soleil ce n'était pas par pure fantaisie . Il ne restait plus que quelques secondes,  dans quelques instants il ouvrira la porte,  et il devras de nouveau frôler la mort comme il avait déjà dû le faire bien de fois avant d'arriver ici en entier, ce n'est jamais facile de fausser compagnie aux chiens de l'enfer mais c'est devenue son quotidien depuis l'apocalypse

Bref il  était temps d'y aller,  il s'élança alors hors de la maison avec une incroyable vitesse c'est alors qu'apparurent  les premiers chiens de l'enfer qui l'avaient  flèré, décidément ils ont un flair incroyable se dit-il. Bien qu'étant poursuivit par ce colosse d'une dizaine de mettre de haut il continuait calmement sur sa lancée car pour le moment il arrivait à le distancer mais bientôt ce ne sera plus un seul mais toutes une meute qu'il devras semer et ça risque de ce corser, mais il avait déjà tout prévu et anticipé, au pire il lui suffisait de reproduire exactement la même chose que les jours précédents, car les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets, il fallait seulement prendre garde aux imprévus
Après avoir couru sur à peu près un démi mile tout en essayant de ne pas se faire broyer par ses poursuivants, il commençait à se fatiguer ,  encore fallait-il  fausser compagnie à ces chiens,mais cette fois ci cela paraissait mission impossible,  ils étaient plus nombreux que d'habitude et ne le suivaient plus en ligne droite comme ils avaient l'habitude de le faire,  ils avaient formés de petits groupes pour essayer de le coincer de tout les côtés
C'était la première fois qu'ils changeaient leur manière d'attaque, auraient ils évoluer subitement ?
Quoi qu'il en soit cela n'avait pas d'importance,  le principal c'est de garder son calme ,il avait déjà anticipé différents cas de figures dont celui , il pris alors la ruelle de droite qui menait à un cul de sac,  mais avant d'arriver au bout et d'être coincé, il s'arrêta à mis chemin et frappa de toute la force de son pied sur une bouche d'égout qui céda, il se laissa alors tombé dans les sous sols de la ville ,les chiens  perdirent sa trace car de un la bouche d'égout était beaucoup trop étroite pour eux et de deux, il leur était impossible  de détruire du béton d'une dizaine de mettres d'épaisseur.

Karl avait une fois encore réussi à s'en sortir