AFTER LIFE

chapitre 1: intrusion

Une fois dans les égouts, Karl sortit de son sac sa lampe de poche, il l'allumât, l'instant d'après son ventre bourdonnât, cette course acharnée lui avait donné faim,
Je mangerais une fois sur place se dit-il tout en relevant son habit pour en faire un cache-nez .
L'accélération de ses pas produisait de petits clapotements dans le souterrain insalubre. La marche dura encore un quart d'heure et le dernier couloir le menait vers une escalier qui donnait sur une sorte d'antichambre, de là il se dirigea vers l'observatoire. Il était en fait dans une base militaire mise à l'abandon depuis un bon moment, là il stoquait la plus grande partie de des provisions et quelques armes qu'il jugeait trop dangereuses
Alors qu'il se rapprochait de l'observatoire, il vit que la porte était entrouverte et que la serrure avait été crocheté, il se mis sur le qui-vive et marchais désormais à pas de loup, guettant çà et là. Il passait alors l'oeil par la fente mais il n'y avait personne à l'intérieur, il fit mine d'entrer, au même moment s'abbattit violemment une barre de fer ,Karl avait instinctivement sauté vers l'avant, évitant ainsi cette attaque.Il s'en était fallut de peu pour que ce piège eu raison de lui, devant lui se dressait un homme qui devait faire environ cent quatre-vingt centimètres de haut , il était potelé et devait faire entre quatre-vingt et quatre-vingt dix kilos
Il avait des lunettes , voilà qui était assez curieux
À dire vrai il en imposait par sa morphologie
La tension qui régnait dans la pièce était palpable, l'homme s'avença, Karl recula d'un pas, l'intrus enleva de sa poche une cigarette qu'il allumât.

Fumer dans un moment pareil, soit ce type est un psychopathe, soit il ne me veux aucun mal, mais alors pourquoi a t'il tenter de m'abattre ? Ou alors il ne me voie pas comme une menace importante, il sera vite déçu, baisse ta garde ne serait ce que d'un instant et je te mettrais au tapis se disait-il
L'homme souffla ça fumée grisâtre vers le plafond, il ferma la porte derrière lui et rangea sa barre de fer.

Qui es-tu ? demanda t'il

Je te retourne la question, c'est toi qui m'a attaqué !

J'avais une bonne raison à cela, tu es un étranger, je ne te connais pas, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, tu sais ce qu'on dit, prévenir vaut mieux que guérir

Que cherches tu ici ?

Je te retournes également la question

Arrête de me prendre pour un idiot, tu croyais que je n'avais pas remarqué la disparition d'une partie de mes vivres ? Tu es donc un voleur

On n'a qu'à partagé dis t'il d'un ton sarcastique.

C'est impossible, j'ai fais des calculs et des prévisions, il m'a fallut un temps fou pour récupérer tout ces vivres, je ne t'apprend pas que depuis l'apocalypse la nourriture est devenu très difficile à trouver, surtout avec tout ces chiens qui rôdent

En même temps je ne vais pas mourir de faim alors que toi tu as tout un tas de trucs à grignoter,

Redonne moi tout ce que tu as volé et je te laisserais partir

Pour rappel c'est moi qui suis en position de force ici pas toi dis t'il en ricanant

Je vois que c'était peine perdu d'essayer de négocier , tu ne me donnes pas le choix

Allez approche, j't'attend fit-il un couteau en main

Karl hésita un instant...
Ce type n'est probablement pas un tueur sinon il n'aurait même pas tenté de discuter, et si il tenait réellement à m'éliminer il aurait déjà foncé sur moi vu que je n'ai aucune échappatoire et il ne sais pas du tout tenir un couteau, il est entrain d'essayer de gagner du temps, il n'est sûrement pas seul.
Il fonça sur son adversaire, arrêta sa course à mi chemin tandis que son agresseur lançait son couteau, ce qui lui permit de saisir sa main et de lui ôter l'arme, il déséquilibra celui-ci qui s'ecroula sous l'effet de son propre poids.
Il s'empara du couteau et le mis sous la gorge de sa victime
Désormais c'était l'agresseur qui était à terre, quelle belle ironie