AFTER LIFE

chapitre 5:Départ

Cela faisait déjà un mois après les révélations sur le passé de Karl et sur l'existence de ces fameuses portes du paradis. Ils avaient désormais un objectif, un but à atteindre, le pari était de taille. Atteindre l'émisphère nord du globe  avant le soleil de minuit qui, se produira durant le solstice d'été prochain , c'est à ce moment précis que s'ouvriront les portes du paradis.
le jour du départ était arrivé, premièrement il fallait arriver à l'aéroport en évitant les chiens de l'enfer,  deuxièmement récolter le plus de carburant possible et à partir de ça déterminer la trajectoire à suivre et le lieu qu'ils pourraient atteindre. le commandant Saddler piloterais l'avion. Tout d'abord il leur fallait se rendre à la base militaire et de là ils se rendraient à l'aéroport via les égouts pour ne pas trop se faire remarquer. Karl avait réussi à redémarrer un 4X4 pas trop délabré , ils y montèrent tous,  solioz et Saddler étaient à l'arrière avec leurs armes pour ralentir les chiens qui les poursuivraient ,éos était au volant et Karl à côté de lui, il lui indiquait l'itinéraire à suivre. Ils se mirent en route et presque aussi tôt la voiture se faisait déjà encerclé par les chiens,  la balade serait de plus courte durée que prévu. Saddler et solioz se démenaient. le commandant portait une mitrailleuse avec une cadence de tir beaucoup plus élevée que le moyenne et solioz avait toujours son arme habituelle mais avec un laser pour permettre une meilleure visée et des balles avec une capacité de perçage plus grande. les armes avaient été optimisé par Karl.  le commandant arrosait ces créatures tandis que solioz visait les parties pouvant causer des dommages critiques tel que les yeux, le  centre du crâne,  les genoux...
cela réduisait considérablement le nombre de leur poursuivant mais c'était insuffisant, 
KARL,  cria solioz , ça va pas l'faire , on risque de se faire rattraper avant d'avoir atteint la base.
Tu sais quoi faire éos répondit karl.
À ces mots éos enclencha un bouton et d'un coup la voiture fut propulsée avec une telle vitesse que les deux à l'arrière furent presque jeté par dessus bord. Grâce à ça ils arrivèrent de nouveaux à distancer les chiens.
Karl sortit alors son émetteur et s'adressait à Klaus qui était parti en éclaireur(il avait pour rôle de surveillait la route depuis l'observatoire de la base)
hé Klaus je croyais que tout était parfait pour qu'on puisse passer
-c'est ce que je croyais aussi jusqu'à ce que je vois ces chiens sorti de nul part vous courir après, 
-bref, changement de plan, trouve nous une issue
-prenez la droite au prochain carrefour et foncez tout droit,ils se ramènent vers vous, et vous feriez mieux de vite quitter cette voiture,  c'est ça qui les attires.
- merci, on avait pas remarqué dit- il avec un ton ironique
très vite un nouveau problème se posa,  la voiture était désormais devenu incontrôlable, éos n'arrivait plus à freiner et la voiture était trop rapide pour qu'on lui fasse changer de direction.

il va falloir qu'on saute d'un instant à l'autre cria éos à ses compagnons,  c'était soit ça, soit foncer tout droit dans un mur et se faire dévorer par les chiens qui n'avaient toujours pas arrêter de les suivres.

À trois on saute dit le commandant qui commençais le décompte. Un,  deux, trois,  maintenant !!!
Ils sautèrent tout les quatres ,ils roulèrent à terre, les chiens qui avaient accéléré leur course passèrent par dessus eux sans les voir et continuaient de suivre la voiture qui s'éloignait,  solioz se ressaisit, il était à plat ventre mais il sortit son arme et  tira en direction de la voiture, la balle perforat le réservoir. Il se produisit une grande explosion , les chiens avaient probablement été touché,  car on les entendit pousser un cri strident.
Ils étaient tous perplexe,  ils se relevèrent , c'est notre chance dit Karl, ils s'élançaient vers le chemin que Klaus leur avait indiqué. Ils étaient tous blessé excepté éos qui n'avait quasiment rien, il avait défoncé la portière en sautant,  cela avait amorti sa chute.
- la voiture,  de quoi l'avez-vous rempli pour qu'elle provoque une si grande explosion demande Saddler curieux,
- avec de la nitroglycérine répondit Karl.
-qu'est ce que c'est ? demande solioz à son tour, mais cette fois ci c'était éos qui répondit
-c'est un ester du glycérol et de l'acide nitrique de formule brute C3H5N3O9,il se présente comme une huile jaunâtre, corrosive, extrêmement toxique et doté d’une grande force explosive. Il peut également avoir un usage médical.

-comment tu sais tout ça toi ?

-il est médecin, c'est une encyclopédie sur patte crois moi, répondit solioz à Karl

-j'ai un doctorat en médecine pour être plus précis rétorqua le principal intéressé.

Karl était stupéfait,  il était pourtant jeune, il eu un peu d'admiration pour lui.

Quand  ils arrivèrent presque à la canalisation , d'autres chien apparurent,  Karl saisi alors son sac et versa le contenu d'une boîte sur lui et sur ses confrères,
et il leur chuchota ceci :
- évitez de bouger,  c'est pour dissimuler votre odeur,  ils ont une mauvaise vu mais un odorat et une capacité auditive très poussée,  donc pas un bruit.
Ils restèrent tous immobile tel des statuettes,  les chiens s'approchèrent d'eux et les reniflaient,  soudain ce produit un autre bruit et de la fumée s'échappa d'une maison au loin,  les chien s'en allèrent dans cette direction. C'était l'abris de Karl qui venait d'exploser, il avait activé le système d'auto destruction qu'il avait installé, le temps imparti s'était écoulé.

-Tu viens de nous verser quoi dessus ?
- vaut mieux ne pas savoir

une fois dans les égouts ils ont réussi à se frayer un chemin jusqu'à la base

- au fait pourquoi on pas utiliser les égouts pour directement se rendre à la base ?

- certaine canalisation ont été bouchés à cause des éboulements. répondit Karl à solioz.

Klaus était déjà sur place quans ils sont arrivés. Enemble ils rejoignirent l'aéroport.
il ne restait plus beaucoup de carburant mais le peu qu'il restait avait réussi à faire le plein à un avion, ils allaient bientôt pouvoir quitter cette ville.