Et si l'éternité nous appartenait ? [Drogo Bartholy]

✃ Chapitre 20 : Déprime time ✃

Drogo s'arrêta d'un coup. Il se demanda si c'était le bon choix. Maylie avait maintes et maintes fois répété que Colin n'accepterai jamais. Mais c'était une situation d'urgence,alors, avec un peu moins de détermination et d'assurance que tout à l'heure, Drogo s'approcha toujours de plus en plus de Colin. Il finit par sortir ces crocs et les enfonça dans le cou de Colin. Il se mit à boire quelques goutes de son sang et essuya ce qui coulait, espérant que les infirmiers ne remarqueraient rien. C'était la SEULE solution. Oui, Colin n'était pas consentant. Oui, il n'aurait pas voulu si il était conscient. Mais notre cher vampire était prêt à tout pour voir de nouveau le sourire de l'élue de son cœur.

Drogo sortit de sa poche un papier et un stylo, qu'il avait souvent sur lui au cas où, et écrivit ces mots : « Colin, c'est un mot de Drogo, j'espère que tu te souviendras de moi en revenant à la vie. Ne m'en veux pas, je voulais juste le sourire de Maylie... ». Il le rangea dans une des poches de Colin en espérant que personne à part le concerné ne le verrait.

Drogo : J'espère que Maylie ne m'en voudra pas.

Et il sorti, espérant que son croc ne fasse pas effet trop vite non plus.

Maylie : Ça va Drogo ? Tu as l'air encore plus triste que tout à l'heure...
Drogo : C'est le fait de le voir entouré de ces machines et inconscient, désolé.

Ce qui était sûr, c'était que notre cher Drogo s'en voulait énormément de mentir à Maylie, mais il devait le cacher jusqu'à ce que Colin revienne à la vie, au moins.

Maylie : Bon, c'est l'heure d'y aller.
Drogo : Allons-y. Retrouver un endroit familier te fera du bien.

Nos deux personnages retournèrent dans la voiture, et ils étaient très silencieux. Tous les deux mal.

                         /Pdv Maylie/

En fait c'est quand on est sur le point de perdre une personne qu'on se rappelle de tous les meilleurs souvenirs... C'est dommage. On s'était bien amusés pendant toutes ces années.

Maylie prit ces écouteurs et les mis à ces oreilles se forçant à ne plus penser à Colin, sans réussite.

Ce trajet sembla être le plus long de la vie de Maylie mais pourtant il était de durée normale.

En arrivant devant la porte de leur appartement, Drogo ouvrit la porte et Maylie, sans un mot s'engouffra dans la chambre et se mis dans le lit, en étoile de mer, regardant le plafond d'une blancheur à se croire sous un nuage. Malheureusement son monde était bien plus grisé que de simples nuages. Elle avait fait ces adieux à Colin. Son meilleur ami, celui qui l'avait accompagné pendant tant d'années. Notre héroïne habituellement plutôt active ne faisait rien. Les larmes ne voulaient même pas couler. Tous les souvenirs revenaient petit à petit dans sa tête. Ils paraissaient devant ces yeux, comme si le plafond était un écran plat. À la contemplation de celui-ci, Maylie ne faisait même pas attention à l'appel de son beau vampire qui était devant la porte de chambre.

Drogo : Maylie ?! Putain réponds là, tu m'inquiètes !
Maylie : *sursaute* Hein ? Qu-quoi ?
Drogo : ... Tu as faim ? Peut-être que ça te ferait du bien, rien qu'une petite fiole de sang ?
Maylie : Non.
Drogo : D'accord.

Drogo ne pouvait qu'imaginer ce qu'était de faire le casi-deuil de son meilleur ami. Heureusement il savait que Colin s'en sortirai. Mais à quel prix ? Maylie et Colin resterons sûrement longtemps en colère après Drogo. Mais bon il le faisait pour elle. Il n'avait jamais aimé quelqu'un aussi fort, et il ne voulait pas voir Maylie s'enfoncer dans la tristesse et peut-être même dans la dépression.