LE FLASH

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❨MUSIQUE∼Leo Rojas:Der einsame Hirte❩

C'est au pied de cette montagne du Sud, dans un hôpital de la place qu'Aya Luvuma vit le jour, il y a de cela 28 ans. Son père ANDRY Luvuma qui approchait déjà la soixantaine était l'agriculteur le plus puissant du comté, il récoltait de tous les côtés l'autorité qui revient à un homme barbu, sa voix était grave et autoritaire, ses yeux marrons foncés étaient froids, pénétrants et foudroyants, il était grand et avait une force démesurée, fort connue de tout le monde, mais qu'il savait mettre en cage. De part son éloquence, il gagnait un regain de respect du peuple et de ses employés.

C'est sur des centaines de milliers d'hectares, derrière la montagne où Aya vit le jour que naissait la propriété de la famille Luvuma, ces terres immenses, arpentées de falaises, de vastes plaines au lointain horizon, de terrifiantes et gigantesques fermes, de beaux paysages était ceux de ANDRY, de sa femme FARAH , et d'Aya qui à l'âge de cinq ans voyait sa soeur ainée emportée par une effroyable épidémie.

La propriété Luvuma est le lieu où Aya grandit, elle reçut une brillante éducation et excellait de par son savoir, la richesse de sa culture et sa force de caractère dans toutes les compétitions et dans toutes les écoles . Aya était une fille remplie de bonté et de compassion pour les autres, elle avait de grands yeux enfiévrés de joie de vivre, son sourire avait le pouvoir de toucher tous les coeurs, même ceux les plus rugueux.

Quand Aya avait du temps libre, elle aimait beaucoup aller dans la propriété de son père passé le temps à contempler le ciel d'Uzur, la magnifique verdure, les animaux de fière allure et en bonne santé, les chants des oiseaux... La période des floraisons était sa préféré, d'ici là elle admirait de loin les magnifiques fleurs des champs de pommes, de maïs, de tournessoles,d'oignons, de bétéraves, de tomates du côté des rivières, du sorgo et plein d'autres céréales et agrumes. Aya et son père Nicolas sortaient souvent du pays pour des voyages d'affaires, dans les contrés voisins.

                 C'est par un matin ensoleillé, quand la chaude brise d'été soufflait sur les cimes, alors qu'au bas de la falaise la mer toute bleue miroitait et que les montagnes elles-mêmes avaient l'air bienveillantes que Andry Luvuma vint ann...

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C'est par un matin ensoleillé, quand la chaude brise d'été soufflait sur les cimes, alors qu'au bas de la falaise la mer toute bleue miroitait et que les montagnes elles-mêmes avaient l'air bienveillantes que Andry Luvuma vint annoncé à Aya sa brillante obtention de bourse d'études dans le pays du Nord.
Aya était éprise de joie, quelques mois seulement après, elle disait au-revoir à ses proches.
Six longues années passèrent, Aya s'était peu à peu accommodée à la vie de ce pays du Nord où les buildings poussaient comme des champignons et broussaillaient de partout, les voies de circulation diverses et inombrables étaient de véritables artères et veines de ce gigantesque pays.

À son arrivée au Nord, de l'aeroport jusqu'à ce jour, Aya obtint la sympathie de tout le monde.
Il y a de cela deux années, Aya obtenait son diplôme en médecine après de longues années d'études dans cette ville nordienne, et avait ensuite engagée une brillante carrière professionnelle. Aya songeait retourner chez elle auprès des siens mais s'était donné le but d'emmagasiner une expérience professionnelle incontestable.

cela dependait sans doute de l'ampleur des circonstances dans les urgences et dans les salles d'accouchement...

Ce soir-là Aya prit un peu d'air avant de se rendre au travail une heure plu-tard. Elle logeait pas très loin de l'océan, dans un appartement très chic de la place . Dans sa tranquille marche, les yeux dans les nuages, Aya se demandait souvent à quoi ressemblerai l'heureux élu de sa vie, elle pensait beaucoup à son enfance, aux vastes pleines et prairies, aux pâturages, ses parents tant adorés venaient la rendre visite une à deux fois par an. Soudain un frisson ôta la charmante demoiselle des nuages, une vague sensation, remplit de douceur et de sérénité la combla peu à peu, dans ces moments elle ressentit une douce main qui se posait sur son épaule.
Aya ... Étonnée ,se tourna ... Découvrit un jeune homme, à la barbe bien soignée, au regard doux et charmant, son style vestimentaire reflétait un homme respecté, simple et influent.

Etienne Scott était un jeune homme qui atteignait bientôt la trentaine, pour être exact il n'avait qu'un an de plus qu'Aya. Fils de Robert Scott, plus grand actionnaire d'une des plus grandes multinationales du monde, Etienne s'intéressait très peu aux finances, contrairement à son père et sa mère Léa Scott qui ensemble avaient une grande influence dans l'entreprise, et obligeaient Etienne de s'y intégrer et d'avoir aussi des actions. Etienne lui malgré ses actions dans la multinationale était plutôt un génie de la photographie, et aussi un romancier qui avait une carrière très prometteuse. Il menait une vie simple, loin des extrêmes richesses et avait choisi sortir des frontières où se trouvait ses parents.
Un léger vent frais soufflait entre les deux individus placés debout, en pleine rue, face à face, les yeux dans les yeux, au milieu de ce beau monde qui feignait leur accordé la moindre importance en passant leur route...
Aya regardait Etienne avec insistassions, ses yeux ne le quittaient point .
-Oui?... Est-ce qu'on se connait? Demanda t-elle.
- Désolé ... J'ai dû me trompé de la personne...Dit Etienne.
( Elle ne quittait pas Etienne des yeux ,lui non plus ...)
- Mais tant qu'on y est j'aimerais faire votre connaissance, j'ai vraiment l'impression de vous avoir rencontré quelque part ... Moi c'est...
- Désolé ... On ne se connait pas . Bonsoir ! Interrompu Aya , malgré ce sentiment de réciprocité qu'il y avait entre eux. Elle se tourna et continua son chemin.

Etienne chagriné, la regardait s'en allé, puis fit de même. Il était persuadé revoir cette demoiselle d'ici tôt et donnerai tout pour ressentir cette étonnante sensation qui l'a animé. Une vingtaine de mettres parcouru après, Aya tout comme Etienne s'arrêtèrent subitement d'avancer, ils se tournèrent, se cherchèrent des yeux, puis croisèrent leurs regards... Ils furent à la fois gêné et amusé, comme des gamins de 10 ans, puis firent tous deux des signes de la main pour se dire au-revoir puis s'enallèrent, chacun de son côté.

Etienne pouvait péter un plomb, il n'en revenait pas de l'avoir laissé filé , mais comment la retrouverai t-il dans une ville de plus de cinq millions d'habitants. Il se tenait à l'entrée de son appartement, tenait maladroitement ses clés pour ouvrir la porte, quand il parvint à ouvrire,à la seconde qu'il poussa la porte, son odorat perçu une odeur de brûlé, en ce même instant il se souvint de nouveau du fer à repasser laissé branché depuis sa sortie le matin ,et c'est là qu'en ouvrant, une terrible explosion le propulsa comme un vulgaire bout de papier... On aurait dit un véritable film de fiction. Il n'entendait plus rien, un bruit sourd se faisait dans sa tête, un grincement... Il entendait le bruit des sirènes. Quand il ouvrit légèrement les yeux, il était dans un hôpital, sur une civière, les infirmiers le poussaient, il perçu un docteur chez qui on chargeait de s'occuper de son cas. C'était Aya, la fille qu'il a rencontrée quelque temps plus tôt. Il la regardait, souriait, Aya fut étonné, les yeux grands ouverts, tout en avançant de pas pressés vers la salle de soins, s'entendait s'exclamer avec surprise, Etienne lui avec mine joyeuse, les yeux à moitié fermés, dirent réciproquement:" ENCORE VOUS!!??"
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UN AMOUR JUSQU'AUX ENFERS  ( Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant