Oui, c'est bien la forêt qui me donne envie de revivre.
Les sapins, les grands chênes, les fruitiers, le vert clair, le vert foncé, le brun.
Est-ce que c'est vraiment nécessaire d'être adulte pour vouloir aller dans la forêt, écouter les oiseaux chanter, juste par peur de se faire agresser par des personnes trop "bizarres"?
Est-ce que c'est trop demandé d'être seul ?
Est-ce que ça fout la trouille de juste se retourner toutes les deux secondes, par anxiété, par peur des regards ?
Chopin.
Un jour, quelqu'un m'a dit : "il y a beaucoup de gens qui veulent aller dans la forêt quand ils sortent d'une grave dépression. La forêt a le rôle d'un anti-dépresseur."
Dans ma tête, j'ai appelé à l'aide. J'ai souffert d'avantage.
Je me sens prisonnière de mon âme, de mon corps, de ma liberté.
Oui, parfois je parais heureuse, je rigole pour tout et n'importe quoi. Oui, c'est vrai.
Parfois, aussi, je m'isole, sans raison particulière. Je ne réponds plus aux messages.
Je me sens morte, je ne vis plus.
Je suis prisonnière de mon âme, de mon corps, de ma liberté.
J'aimerais passer des heures entières, voire des journées entières à marcher dans la forêt.
Écouter les oiseaux, redécouvrir la nature que nous détruisons chaque jour, à cause du réchauffement climatique, des terrais urbains qui s'agrandissent.
Oui, j'aimerais.
Une si grande expression qui veut dire tant de choses...
Je veux pouvoir me fondre dans le paysage, ne paraître que minuscule dans cette forêt si grande par rapport aux grands sapins verts.
Je veux user mes pieds sur les sentiers de terre et de poussière, de cailloux et de boue.
Je veux réentendre la mélodie si reposante de la forêt, m'y recentrer, m'y concentrer.
Alors, je n'aurais qu'un seul mot à dire.
MERCI.
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my very sad life.
Non-Fictionmon quotidien, pensées noires ou pas, joie ou tristesse... un peu de tout :) [j'écris au feeling]