Chapitre I: Une journée aux champs!

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On est à la fin du mois de mai et bientôt on sera en vacances de trois mois mais ce qui m'inquiète c'est le C.E.P.E, le grand examen qui se pointe à l'horizon qui me permettra d'aller enfin au collège.
Hier soir, en rentrant de l'école, maman m'a dit:
-Demain, c'est jeudi, tu as une journée sans école, tu viendras avec moi au champs, nous planterons le manioc.
J'aime bien maman je ne voudrais pas lui désobéir, mais une journée entière de travail, c'est bien long! J'ai aussi des leçons à lire, un dessin à terminer, parce que j'aime vraiment dessiner, et je ne pourrai pas jouer.
Dès l'aube nous partons. Maman marche devant, avec sa hotte pleine de boutures. Je la suis, le panier à provision sur la tête les machettes en main. Les hautes herbes nous gifflent au passage et moi sa m'énerve toujours parce qu'après sa me démange ce contact avec l'herbe. Dans les arbres les oiseaux s'enfuient en chantant.
Nous arrivons au champs, déjà désherbé et brulé. Un peu partout des trainées de centres, des souches à moitié consumées, des palmiers aux troncs noircis mais que le feu n'a pas entamé.
-vite au travail! La chaleur va venir dit maman.
Nous avançons, une poignée de boutures dans une main la machette de l'autre, nous y glissons trois boutures que nous tassons d'un coup de talon.
Je me redresse de temps en temps, je pousse un soupir et je continue. J'ai du mal à suivre maman, mais quand elle a terminé son sillon, elle me donne un coup de main et nous repartons pour le sillon suivant.
Le soleil est maintenant au dessus de nos tête. Il doit être à peu près midi, nous arrêtons le travail pour manger,une poignée d' arachides grillés à accompagné des tubercules, deux mangues bien mûres et un peu d'eau nous suffisent. Le vrai repas nous le prendrons ce soir à notre retour.
A 14h nous reprenons le travail. Il nous reste encore deux sillons à planter, le soleil tape dur , les reins commencent à faire mal. A 16h le travail est terminé.
Nous rentrons. Il est 17h lorsque l'on apparaissait en ville au loin je voyais les premières maisons de l'autre côté des rails où passe le train. Arriver à la maison, il me restait encore un peu de temps pour étudier mes leçons, terminer mon dessin et aider maman en cuisine.
Pour notre plus grande joie à tout deux. papa et Sharone étaient dans la cuisine et s'occupaient de cuisiner ce soir. papa avait ramené un gibier de ses pièges et ma petite soeur lui assistait.

Moi: bonsoir bonsoir

Papa: bonsoir vous êtes là?

Maman:oui on n'y est enfin mon chéri,je suis épuisée.

Moi: moi aussi je suis fatiguée et j'ai trop faim.

Sharone: ah oui ce soir on mange de la viande de brousse.

Moi: OK moi je vais prendre ma douche.

Maman: ma chérie ne prend pas tout ton temps car, moi aussi je dois me douché.

Moi: d'accord.

10 minutes après j'avais finie je m'habillais dans la chambre,j'ai entendu la porte de la douche claquée c'était sûrement Maman.

Papa: christal demande à maman est ce qu'il reste encore du manioc!

Moi: OK tout suite.

Je fis parvenir le message auprès de maman qui se trouve tjrs être dans la douche.

- oui il y a du manioc et des tubercules cuits aussi,dit maman.

Moi: OK merci.

Puis je me dirige vers la cuisine pour transmettre le message auprès de Papa.

moi: maman dit qu'il y a du manioc et des tubercules cuits.

Quelques minutes plutard je descends en cuisine avec maman.

-on peut vous aider?

Papa: oui fait la table moi je dois fixer les bouts de bois autour du feu pour y suspendre la viande restante au dessus du feu pour que sa ne pourrie pas.

30 minutes plus tard on était tous réunis à tables en famille.

Papa: alors christal comment a été ta journée avec maman?

Moi: fatigante on a passé notre temps à travailler.

Sharone: parereusse oh.

Moi: Ne commence pas toi je ne suis pas d'humeur j'ai fallu y laisser mon rein!

Sharone: dit plutôt que tu n'aimes pas travailler.

Moi: ne me cherche pas!
Sharone: mais...

Maman: sa suffit vous deux!cristal tu exagères un peut non? Puis je te signale que tu n'étais pas seul et toi sharone ne dérange pas ta soeur elle est fatiguée.

Sharone: OK pardon

Maman: merci pour le repas mon Chéri.

Papa: de rien mon coeur, j'ai cuisiné car je m'en doutais qu'en rentrant vous serez fatiguées.

Maman: tu es un amour mon chéri.

Sharone: heurk! Moi je vous laisse bonne nuit à demain.

Moi: je vous dit à demain  je vais faire mon sac  puis finir mon dessin et exercices pour demain et je vais je m'endormirai.

Papa et maman : bisous les enfants à demain.

Survivre au Congo! Christal Clark!( Première Partie)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant