𝕸𝖗 𝖒𝖔𝖓 𝖕𝖆𝖙𝖗𝖔𝖓 [En Réécriture] ✍️

🌸🌸🌸 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 6 🌸🌸🌸

« Comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent » ( Psaumes 103:13 )

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PDV DE CONSO

BIP BIP BIP ⏰

C'est le matin !

J'ouvre les yeux et m'assois difficilement sur mon lit pour prier. Une fois fini, je me dirige avec la vitesse d'une limace sous la douche.

Vu que j'ai la flemme de chanter, je prends juste ma douche et sors pour m'habiller.

Une fois fini, je mange, brosse mes dents et mes cheveux et sors de mon appartement. Une fois en bas j'aperçois la 4×4 de Michaël. Il baisse la vitre pour pouvoir me parler.

Michaël : monte, on y va.

Je monte du côté passager.

Moi : bonjour et merci.

Michaël : bonjour et de rien, c'est normal. Mais hier je me suis inquiété pour toi. Qu'est ce que tu avais ?

Moi : oh rien rien, ne t'inquiètes pas. J'avais juste...euh... sommeil. Dis je avec le sourire en essayant d'être convaincante.

Michaël : tu me mens n'est ce pas ?

Moi : ...

Michaël : quoi, tu ne me fais pas confiance ?

Moi : c'est pas ça... c'est juste que... J'ai pas envie d'en parler pour l'instant.. excuses moi...

Michaël : non, c'est moi qui m'excuse, je n'aurais pas dû te rappeller quelque chose qui te fait mal au cœur.

Moi : ne t'inquiètes pas, c'est pas grave...

Nous arrivons enfin dans l'entreprise. Nous sommes à présent à notre étage.

Moi : bonjour Saïko.

Saïko : salut Michaël. Dit elle avec le sourire.

Beurk ! Ça me dégoûte quand elle fait cette voix !

Michaël : Conso t'as dit bonjour et tu n'as pas répondu.

Saïko : ah bonjour Conso.

Moi : ne t'inquiètes pas Michaël, ce n'est pas grave. Bonjour Saïko. Dis je avec le sourire.

Saïko : ça te dirais d'aller prendre un verre ce soir Michaël ?

Elle croise ses jambes alors que sa jupe est courte...

Tantine, silip na yo eko monana pamba ( tantine, ton slip va se voir pour rien ).

Michaël : j'ai du travail. Dit il simplement. Bonne journée et Conso, on se voit au réfectoire si tu veux.

Moi : oui, pas de problème.

Puis il s'en va et je reste seule avec Saïko. J'allais partir mais sa voix me retiens.

Saïko : je savais que ton arrivée ici allait changer beaucoup de choses. Je n'aime pas les filles qui sont comme toi, qui sont de parfaites petite vierge.

Soki yo esi otoboka, etali nga té hein ( si toi tu es déjà trouée, c'est pas mon problème hein ).

Moi : très bien, c'est ton point de vue. Mais même si tu ne m'aimes pas, il y a quelqu'un qui m'aime et tu sais c'est qui ?

Saïko : toi même ? Dit elle en riant.

Maintenant elle rit pourquoi ?

Moi : non, Dieu m'aime. Je sais que tu n'es pas croyante, ça se voit.