Ô grand corbeau qui vole dans ces bois,
Vient prendre mon âme, elle est toute à toi.
S'il-te-plaît grand corbeau, remplit ce vide
Béant, où jadis se trouvait mon cœur.
Mes deux yeux sont tels des nageurs rapides,
Qui, effrayés, nagent loin de mes pleurs.
Les larmes noires qui tombent sur mes joues,
Scellent mon esprit dans cette prison
Où ce sentiment d'abandon
A fait de ma tristesse un bijou
Si profond et si indescriptible,
Un cadeau empoisonné de malheur,
Qui va de paire avec ma douleur.
Soudain, des milliers de soleils en coulisses
M'apaisent et m'emmènent loin de tes vices,
Ils referment mes cicatrices
Avec leurs pensées si bienfaitrices.
Ô grand corbeau qui vole dans ces bois,
Est-ce de toi que viennent ces amis ?
Mai 2017.
VOUS LISEZ
Poèmes
PoetryUn petit florilège de poèmes que j'ai écrit et qui me plaisent assez pour les partager :)