Kiss me hard (w/ Zayn Malik) RÉÉCRITURE

// S3 Prologue

[media: C'est moi, si vous voulez voir à quoi je ressemble 😊 ]

June Carter, vous vous souvenez sûrement d'elle, la jeune fille de dix-sept ans, un brin rebelle mais attachante, du moins à ce qu'on disait.

Et bien cette fille, c'est moi.

Salut.

Mais malheureusement, ou heureusement je ne saurais pas vous dire, je ne suis plus tout à fait, voire même plus du tout la même qu'avant, que ce soit mentalement ou physiquement. Qu'il y a deux ans. Aujourd'hui j'ai donc dix-neuf ans, bientôt vingt. Quand vous m'avez quittée j'étais une petite brune un peu ronde, et malgré les apparences j'étais sage, très sage même. Or encore une fois, tout à changé. Déjà physiquement j'ai évolué, j'affirme désormais mon style à 100% et ça me convient, parce qu'au lycée ce n'est pas que je me cachais, mais j'avoue que je suivais bêtement la mode, quitte à ce que je dissimule ma véritable personnalité physique. Ce qui fait que dès que j'ai pu, c'est-à-dire dès que ma mère a arrêté de me coller aux basques, je me suis teint les cheveux plusieurs fois, étant passé du blond au violet, en passant par le gris ou encore le bordeaux. J'ai également fait de nombreux tatouages et piercings, et côté poids j'en ai perdu pas mal, ce qui n'est cette fois-ci pas vraiment de mon propre chef, mais passons.
Ensuite psychologiquement je ne peux pas dire que je me suis affirmée d'avantage puisque je l'étais déjà, je savais me faire respectée et je disais tout ce que je pense. Ça n'a pas changé, si ce n'est que mon caractère est moins jovial qu'avant, je ne suis plus la lycéenne joyeuse et toujours de bonne humeur, mon côté pessimiste ayant largement pris le dessus.

Et ce à cause, en grande partie, de cinq garçons.

Ouais, vous deviez penser que seul l'un d'eux m'avait fait souffrir, ou au mieux que j'étais passée outre son abandon lâche, mais rien de tout ça ne s'est passé. Alors certes durant un moment, entre autres durant la fin de l'année scolaire, mes amis m'ont épaulée parce que j'en avais vraiment besoin, m'étant sentie humiliée et rabaissée par mon "ex", il m'a littéralement fait perdre tous mes moyens et j'avais perdu toute estime de moi. Je pensais que si il m'avait trompé c'était de ma faute, mais grâce aux garçons j'ai réussi à prendre le dessus et oublier un temps ma rupture. Nous sommes restés en contact encore plusieurs mois après la fin de la première et tout se passait très bien, jusqu'à ce que Liam déménage à l'étranger, suivi par Niall. Et nous avons coupé tout contact au fur et à mesure, malheureusement. En cours de terminale ce fut à Louis et à Harry de quitter la ville, et c'est là que j'ai commencé à dégringoler. Bien qu'il ne me restait que quatre mois de cours et un diplôme à valider à la fin, c'était la pire période de ma scolarité. Bien que j'avais des potes je ne les considérais pas comme Niall, Louis et les autres, et je me suis petit à petit isolée. Il faut rajouter à ça qu'Inès et sa petite bande – qui n'a cessé de s'agrandir – se sont fait un malin plaisir à m'humilier à chaque fois qu'ils en avaient l'occasion, et je ne sais pas comment j'ai réussi à valider mon diplôme. Mais je l'ai fait. Et je pense que je ne le dois qu'à une seule et même personne, la seule qui ne m'a pas abandonnée et qui est resté à mes côtés quitte à se mettre tout le monde à dos. Tyson. Il est resté avec moi tout ce temps, il m'a aidé à me relever, il a séché les cours à cause de moi, il m'a consolé, il m'a accueilli chez lui quand ma mère me foutait dehors, il a subi mes colères... Et ce sans jamais rien me reprocher, en me soutenant quand il le fallait et en m'en mettant plein la gueule quand j'en avais besoin.

Or malgré sa présence, dès la fin du lycée j'ai commencé à faire n'importe quoi, et si je m'en rends compte maintenant ce n'était pas le cas au début, ça va de soi. J'ai commencé à sortir de plus en plus, ce qui engage à boire de plus en plus, délaissant la fac de sociologie où ma mère m'avait forcée à aller. Je ramenais, du moins un homme différent chaque me ramenait chez lui, ce qui m'a valu une petite réputation très désagréable au sein de mon quartier bourgeois. Mais qu'est-ce que je pouvais bien en avoir à faire, de tous ces connards?
Et puis un soir je l'ai rencontré, Jaden. Un beau gosse, selon mes critères évidemment, dans l'un des bars où je n'étais pas encore "connue". Nous avons couché ensembles mais ça ne s'est pas arrêté ici puisque deux semaines après nous étions en couple. Et ça n'a pas engagé que ça, puisque je me suis retrouvée dans ce qu'on va appeler, pour que vous compreniez bien, un genre de gang. Vous savez, comme dans les films où il y a un chef de bande qui dirige un groupe de personnes pour faire des choses pas vraiment légales dont je ne me mêle qu'à moitié. A l'origine je sors avec Jaden alors me retrouver dans son groupe de "potes" ok, mais je ne participe en rien à leurs magouilles. Bon je ne suis quand même pas conne et je sais, en gros, ce qu'ils font, à savoir dealer – classique me direz vous –, revente d'objets volés, organisations de combats clandestins, ...

Je ne dirais pas que cette vie me convient parce que ce serait me voiler la face, en entrant au lycée je comptais devenir professeure des écoles ou avocate, rien à voir comme vous pouvez le constater. Mais d'un autre côté faire parti d'un gang à ses avantages et notamment désormais plus personne ne me fait de remarques sur mon style de vie, et je suis protégée et par Jaden et par ses amis. Et puis, il ne cesse de me faire des cadeaux et me loue un magnifique appartement alors je ne vais pas m'en plaindre.

Si?

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