Chapitre 2

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J'ouvris les yeux, cette fois-ci l'endroit me semblait plus familier, après y avoir passé un jour. Je me leva en me frottant les yeux et donna un coup d'oeil à travers la petite fenêtre la plus proche du canapé dans lequel j'avais dormis. Heureusement, j'avais mieux dormis que j'avais pensé.

Je m'étais décidé à visiter un peu plus la forêt aujourd'hui, il pourrait y avoir quelqu'un à proximité, ou une ville. Une ville ne me serait pas très utile mais sa serait déjà sa si on peut dire.

Je descendus alors de la cabane et m'aventura dans la forêt, le bruit des feuilles mortes craquant mêlé à celui des quelques feuilles restantes sur les arbres, secoués par le vent étaient les seuls sons que j'entendais. Je m'assurais de ne jamais perdre mon point de départ et le chemin que je prenais dans ma mémoire.

Après au moins quinze minutes de marche sans aucun arrêt, je n'avais toujours rien vu d'intéressant. J'avais à plusieurs reprises crû entendre des craquements de feuilles non produits par moi, mais je n'étais jamais bien sûr que c'était réel. Je décida alors de rebrousser chemin, et retrouva la cabane sans trop de problèmes.

Je m'assois alors sur un rocher se trouvant au pieds de l'arbre et soupira. Ne trouverais je donc jamais rien? Je mit ma tête dans mes bras et ne pensa plus à rien, si bien que mes paupières se fermèrent et je m'endormis.

Après cette sieste, je fût réveillé par la faim. Je pris un peu de temps pour réaliser ou j'étais, puis remonta dans la cabane. Une fois à l'intérieur, je pris une conserve et une question me vint:

" Euh... Il n'y a pas d'ouvre boîte ? "

Et effectivement, je n'arrivais pas à l'ouvrir. J'essayais alors de toutes les façons qui m'étaient proposés, mais ça fût infructueux. Je n'avais jamais vu des conserves sans ouverture dessus. Je lança alors la conserve par la fenêtre et m'affala sur le canapé. Tout ça n'avait pas atténué ma faim. On dirait bien que les champignons allaient être les premiers à servir en fin de compte.

Cette fois-ci je n'entendais plus aucuns bruits suspects comme la dernière fois, ce qui me faisait douter encore plus. Je pris le plus de champignons possible,- pas vraiment beaucoup étant donné que même après de nombreuses recherches je n'avais trouvé aucun panier- puis rentra encore une fois.

Je fus surpris quand je vis que la conserve que j'avais jeté plus tôt avait disparue. Sûrement un animal sauvage ou quelque chose dans le genre. Et je fus encore plus surpris quand je retrouva la canette sur la table, un ouvre boîte à côté. Je regarda tout autour de moi, personne. J'étais maintenant sur de ne pas être seul dans ces bois. Mais cette ou ces personne/s ne semble/nt pas me vouloir du mal. Je laissa alors les champignons de côté pour manger le contenu de la conserve. Froid n'était pas la meilleure température, mais c'était toujours plus appréciable que des champignons crû.

Non loin de là, des inconnus discutent autour d'un feu de camp fraîchement allumé devant le coucher de soleil.

(Inconnu n°1) ? : Je l'ai bien vu, on l'a tous bien vu. Quand est-ce que on l'amène ? Ils pourraient venir à tout moment, et ils ne sont pas près de nous lâcher.

(Inconnu n°2) ? : Il me semble avoir vu au loin une de leurs caméras, mais je l'ai perdu de vue. Si je la retrouve je la détruirait.

(Inconnu n°3) ? : Soit pas si pressé, Phantom à besoin de bien réfléchir avant.

(Inconnu n°1) ? : Mais si on s'attarde trop ils risquent de le trouver, on peut pas risquer!

(Inconnu n°4) ? : On a compris, mais piailler comme tu le fais ne fera avancer rien. Donc contente toi de te fixer à ton poste comme nous tous...

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Cinq jours plus tard

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Je n'ai vraiment plus beaucoup de nourriture, et tous ce que j'avais trouvé dans la forêt était un feu de camp utilisé, mais personne à l'horizon. L'ennui m'avais aussi conquis, je ne savais plus quoi faire de mes journées, et bientôt il ne restera plus que des champignons à consommer. Cela dit je m'étais fait à cette "nouvelle" vie, et plus vite que je le pensais. Mais sachant que je n'étais pas seul mais que je ne voyais personne, j'étais sur le point d'avoir des hallucinations. Je me posa sur le rebord de la fenêtre et regarda la forêt comme tous les soirs maintenant. Sauf que cette fois était différente. Il ne fallu bien longtemps avant qu'un bruit inconnu se fasse entendre non loin. Ce n'était pas un bruit naturel, comme celui des feuilles. C'était plus le bruit d'une machine, qui semblait se rapprocher de plus en plus avant que j'aperçu un sanglier. Ce bruit était très bizzare pour un animal. Je descendu voir, puis il avait disparu. Je me rendus approximativement ou il me semblait qu'il se tenait, et trouva quelques engrenages, vis et autre matériaux. J'aurais donc vu juste? Mais ou serait-il passé ?

Je me posa cette question en remontant dans "ma" cabane. Je regarda une dernière fois par la fenêtre avant de sentir une piqûre au bras. Peu après, je me sentis pris de vertiges et m'assied alors, avant que ma vue se trouble, et tout fût soudainement noir.



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Fin du Chapitre

Lost Memory [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant