Chapitre 1. Les choses.

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Le soleil n’existait pas, la pluie battait les vitres de cet abris, les choses à l’intérieur étaient toutes regroupées en un amas de couverture et de viande gigotant.

Pourquoi ne sortaient-ils pas prendre une douche comme moi ? Qu’ils sont sales.

Je fus surpris en voyant une chose  de levée, appuyer sur un bouton qui déversa un flot de note terriblement entrainantes, elle partit ensuite vers une petite pièce et disparut.

Je me concentrai alors sur ce qu’il restait de choses près de ce feu maitrisé. Leur lèvres bougeaient en rythme, malheureusement les notes recouvraient leurs paroles, j’étais légèrement déçus, je m’apprêtais à partir quand la première des choses, grande châtain, une forte musculature, revenu dans la pièce.

Les bras de la chose étaient couverts de nourriture odorante, une énorme marmite ou bouillonnait une liquide jaune trônait au centre du plateau, entourée de morceaux d’un pain fade et incolore, mais ce qui attira le plus  mon attention fus l’énorme morceau de viande rouge. 

A première vue elle paraissait crue, depuis quand ces choses mangent de la viande crue ? Auraient-elles évoluées ? 

Tous ces événements m’intriguaient, je voulais en découvrir plus sur elles, malheureusement leur débordement de nourriture me mettais en transe.

Je tournais rapidement les talons puis partis en courant vers mon trou boueux.

A peine arrivée je me précipitais dans le coin où j’entassais toute ma réserve de chair.

Je pris tout ce qu’il me resta et l’avalais goulument sans plus me préoccuper des pauvres mouches qui ce coinçaient entre mes dents, mais à la fin j’eu un gout de trop peu, mon estomac criait toujours famine, je rêvais de gouter le morceau de cette viande rougeâtre et crue qui entourai la marmite.

Je voulus crié et partir à la recherche de n’importe quel animal vivant ou même mort, depuis plus ou moins longtemps. Je ne pensais plus qu’à une chose, manger.

Mon estomac ce tordait dans tous les sens je n’en pouvais plus.

Pourquoi ces choses m’avaient-elles autant tenté avec leur délicieuse, délicieuse viande saignante et gigotant tel une gélatine rouge.

Je ne pensais plus qu’à ça, encore et encore, je voulais cette foutue viande.

Je pris mon courage à deux mains et partis vers cet abris, il était bruyant, les notes parvenaient à mes oreilles de loin, je voulais absolument manger une chose sans alerter les autres.

Je vis cet objet à quatre roues, tout en métal, une énorme branche brisée depuis peu surement. Je le soulevais tel une brindille, j’étais fort pour mon âge.

Je la fis tomber d’un coup sur le haut de cet objet, un grand fracas atteignit mes oreilles, il les fit bourdonner un bon moment.

Je grimpai dans un arbre tout proche et attendis la sortit d’une de ces choses. Quel bonheur ! C’était la chose qui portait le plat qui fut la première à sortir.

Je me postais sur la branche juste au dessus du toit de l’objet.

Il arriva tout chamboulé près de l’objet. Il s’écria.

« - Ma voiture ! »

Cet objet était donc une voiture cela ce mangeait ?

Après cette chose, qui agitait sa pince à cinq doigts je me promis de gouter à cette « voiture », je tendis mon bras en vers le col de ma chose puis saisis son col.

Je l’attirai à moi et le saisi et plaqua ma main griffue contre sa bouche,

En voyant mon visage il essaya de crier. Etais-je si moche que cela ? Non, je ne pouvais pas le croire, J’avais changé, oui, mais tout de même, un peu de tenue.

Les yeux de ma chose étaient révulsés, il ce débâtait de toutes ses forces, comme c’était amusant. Je voulais toujours voir ce petit jeu, je mordis fortement l’un de ses doigts jusqu’à ce qu’un délicieux liquide rouge et gluant envahit ma langue, quel délice. Il me mordit la main, puis fis une mine dégoutée, apparemment je n’étais pas très bon.

J’eu tout de même légèrement mal, je décidais donc de mettre ce jeu à terme.

Je plantais donc ma griffe sur la jugulaire de cette chose, elle eut un spasme et tomba inerte, je léchai tout son cou pour le nettoyer de ce liquide absolument irrésistible.

Je le calais contre la branche et descendis voir la voiture, son intérieur avait l’air tellement confortable, je me saisis de ce qui permettait de s’asseoir devant, le posais dans un coin dans le but de l’emmener, je pris tout les autres et les mis au même endroit.

J’arrachai un bout de métal et mordis dedans, non cela ne ce mangeait pas, alors à quoi cela pouvait servir ? Mystère.

Je pris tous mes objets et les emmenai dans mon trou, pour une fois j’étais heureux, j’en oubliais presque ma faim. Mais bon, gardons nos priorités.

En arrivant chez moi je posais les sièges dans un coin, arracha son bras droit et mordis dedans à pleines dents. Je l’envoyais ensuite voler à l’autre bout de la pièce, il rebondit contre un mur et tomba dans un bruit mou.

Ayant finis mon repas, je disposais les sièges dans le but de m’allonger dessus.

Le noir tombait, je me dis qu’il était l’heure pour moi d’arrêter de courir partout et de dormir.

Je ne mis pas cinq minutes à m’endormir, jamais je n’ai aussi bien dormis.

Déshumanisation.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant