Derrière la fenêtre des choses, tout était noir, plus rien ne bougeait, la salle était vide, la carcasse métallisé recouverte de feuilles, l’intérieur pleins d’eau. Plus aucun feu ne brulait dans la cheminée, les choses avaient disparues.
Je m’approchai de la porte d’entrée, En touchant la poignée la porte s’ouvrit dans un grincement strident, je rentrai sans bruit et ma tête passait par la porte entrebâillée.
L’intérieur était glacé, plus aucune chose ne devait y habiter depuis longtemps ? Avaient-elles eu peur ?
J’étais dégouté, je ne pouvais plus avoir ce garde-manger aux plats dont je raffole.
Elles ne devaient pas être loin sans cette voiture, je devais les retrouver !
Je courais parmi les bois dans le but de voir une trace d’eux, mais rien, ils c’étaient comme volatilisés.
Je cherchais partout en espérant trouver leurs pas. Après une heure de recherche, mon ventre cria famine. Où étaient-elles ? Je sentais désormais leur odeur,
Elles n’étaient pas loin, je voulais gouter une chose féminine, sentir sa chair se trémousser sur ma langue, entendre ses cris aigu de jeune chose apeurée et souffrante.
Une excitation montait en mon bas ventre, je sentais une sensation étrange. Je glissais ma pate à mon entre-jambe, me posa contre un arbre, et fis ce que je pouvais pour trouver le repos de mon bas ventre jusqu’à ce que je trouve une femelle.
Je mis au moins une demi-heure, me relevais et repartis la pate souillée, arrivé au centre de la forêt, je vis ces choses là, au centre de la clairière, mon excitation remonta, je la désirai de nouveau.
Vous ne pourriez comprendre la joie que j’ai eue en voyant qu’une femelle s’éloignait du groupe… Dans ma direction. Je me cachai dans le buisson le plus proche. Quand je vis sa cheville blanche je sautai, je lui plaqua la main sur la bouche et la tirai dans le buisson.
Une bonne heure après, j’étais comblé, j’étais heureux. Je vous épargne tous les détails.
La femelle ne criait plus, ne gémissais pas, elle ne bougeait même plus. Je le mis sur mon épaule comme un sac, et l’emmenais chez moi, dans mon trou.
Sur le retour je poussais des grognements qui devaient, à la base, être un chant.
Une fois devant mon trou, je lâchais la femelle et la tirai pas les cheveux à l’intérieur. Je la jetais sur les coussins de la voiture, les fis un soubresaut, mais resta immobile, je m’approchais sans bruit, vins me placer au dessus de son visage. Elle était belle, elle n’était pas morte, elle respira je le voyais, je le sentais.
Je touchais son nez doucement, sa peau était douce. Je me sentais étrange, elle me plaisait.
Une chose m’attire ? Non, je dois être malade, ou simplement déboussolé à cause de tout à l’heure.
Je reculais, secouais la tête de poussa une grande bouffée d’air, Je ne souhaitais plus m’approcher, cette chose m’effrayais et je ne voulais pas qu’une chose m’attire, ce serai sacrilège, une torture, une horrible histoire. Je ressortis, fis rouler une pierre enfin un rocher plutôt, à l’entrer de mon trou pour pas qu’elle ne sorte, elle reste mon repas tout de même.
La nuit tombait, j’entendais les roucoulements des animaux de nuit, ils étaient reposant, leur chant me calmait les nerfs, je me sentais mieux, cela calmait aussi mon cœur battant la chamade, j’étais bizarrement heureux.
Malheureusement, je n’osais pas rentrer dans mon trou à l’abri du noir par peur que la chose ce soit éveillée, je ne voulais pas l’effrayer avec mon physique ingrat.
J’avais étrangement envie de la serrer dans mes bras, j’aurai voulu poser ses douces lèvres rouges contre mes rugueuses babines.
Je me décidais à rentrer, enfin.
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Déshumanisation.
HorreurEntrez dans un monde de frissons, découvrirez-vous avant la fin qui est cette chose ?