Chapitre 2. Le choc.

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Je me fis réveiller aux aurores, un fracas énorme venait de retentir au dessus de mon trou vaseux.

Je DETESTE ce genre de réveil. Il n’y a pas pire que de ce lever le cœur battant à cause de la peur. Mais bon, la peur me donnait faim, c’était plutôt bon signe. Je me dis qu’au cas où l’une des choses me découvrirait je pourrai l’avaler sans peine. Tiens, en parlant de chose et de faim je me précipitai jusqu’au coin où j’avais envoyé balader ce cadavre au bras arracher.  Il était toujours là, toujours contorsionné à cause de sa chute.

Quelle délicieuse vision que de voir cette chair en putréfaction couverte de mouches bleu et de verre affamée rendant la chair en pure bouillit odorante.

Tout cela me donne terriblement faim, je m’empresse d’en arracher un membre et de le croquer avec délectation. La chose fondait sur ma langue, le liquide visqueux m’enivrait de plaisir.

Je me retrouvai très vite repu. Mon ventre pesait lourd, je ne pouvais plus rien avaler. J’étais dégouté de toute cette viande, mon Dieu, comme j’avais été gourmand.

Voulant me dégourdir les jambes après ce fructueux repas je me glissais hors de mon trou vaseux puis partis dans les bois, le soleil qui filtrait à travers les branches me blessait les yeux.

Je mis une bonne dizaine de minutes à ne plus être éblouis. Mon envie de cette chose visqueuse amplifiait mais un gout amer avait emplit mes babines,  Surement le liquide de la chose que je venais de dévorer ne devait plus être frais.

Arg, mon ventre gargouillait de manière ignoble et infâme, il me faisait mal. Je me pliais en deux sous l’effet de la douleur, je n’en pouvais plus.

Pourquoi moi ? Pourquoi souffrir alors que je n’ai rien fais de mal ? Je ne comprends pas, je suis gourmand serte, mais non, je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie, même lorsque la chose m’avait mordu, je me retrouvai plié en deux, là adossé contre un arbre.

Mon Dieu, avez-vous déjà ressentit la sensation d’avoir une main qui vous enserre les entrailles au point de les faire jaillir par la bouche, les yeux ou même les oreilles.

Je me retins de vomir tout mon repas, mais je me promis de ne jamais, au grand jamais remanger la chose.

Non, je ne fais jamais deux fois la même erreur. Je me couchais, là, tel un clochard au pied de ce chêne centenaire,  Pourquoi avoir mal à ce point ? Je ne mérite vraiment pas cette souffrance.

Je fermis les yeux et sans même m’en rendre compte m’évanouis. Oui, m’évanouis car m’endormir n’était pas le bon mot,

Une heure plus tard, je m’en rendis compte car la boule de feu avait baissée, je m’éveillai de ma torpeur, mes muscles étaient engourdit, Mais le point positif est que je n’avais plus mal. Je me relevais doucement, en évitant de me froisser quoi que ce soit.

Une fois debout je marchais délicatement vers le garde-manger des choses, du moins mon garde-manger.

Malheureusement une fois devant, le choque que j’ai eu !

Déshumanisation.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant