Chapitre 38

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Notre nuit n'a pas été de tout repos, nos ébats ont duré une bonne partie de la nuit, nos retrouvailles ont été plus qu'intenses.

J'ai pu trouver le sommeil, seulement sur le matin, quand le soleil commençait à se lever. Quand j'ouvre les yeux, je suis allongée sur le ventre, la chaleur du soleil de l'après-midi sur la peau de mon dos me fait du bien, ça me détend.


La place à côté de moi est vide, et les draps sont froids. Devon a quitté le lit, il y a un moment, je ne l'ai pas senti se lever. Je recouvre mon corps nu, avec les draps, pour traverser la maison à la recherche de mon homme.

– Devon ?

Je l'appelle, mais personne me répond, la maison est vide.

J'essaye de l'appeler sur son portable, mais je tombe sur sa messagerie. Il est peut-être parti faire une course, sa voiture n'est pas garée devant la maison.


Je vais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau. Je m'appuie contre le plan de travail, et repense à notre soirée, et notre nuit. C'était les meilleurs moments que j'ai passé avec lui, depuis qu'on est ensemble, j'ai hâte qu'il rentre.


Soudain, mon regard est attiré par quelque chose. Une enveloppe avec mon prénom écrit dessus, est posé sur l'îlot de la cuisine. Je la prends et l'ouvre, elle contient une feuille, ou plutôt une lettre que Devon m'a écrite. Je m'empresse de la lire.




Ma princesse,


Kyara, je suis désolé d'avance par ce qui

va suivre.

Tu es ma bouffée d'oxygène, tu es celle,

qui m'a montré un nouveau monde, un

monde rempli d'amour et de pardon. Tu

as rempli mon cœur d'émotions que je ne

connaissais pas avant de te rencontrer.

Tu es une personne extraordinaire, tu

m'as rendu meilleur, tu m'as sauvé.


Tu es unique à mes yeux, la seule qui

compte, la seule que je veux protéger,

au-delà de ma propre vie.

Tu es mon âme sœur, ma perfection.

Mais j'ai failli te perdre, te perdre toi,

ma raison de vivre.

J'ai dû voir les choses comme elles sont.

Tu ne seras jamais en sécurité avec

moi à tes côtés.


C'est pourquoi je suis parti. Je dois

protéger la personne que j'aime.

Quand tu liras cette lettre, je serai

déjà loin.

Je ne veux pas que tu me

cherches, personne ne sait où je suis,

et c'est mieux ainsi.

Je veux que tu restes forte, je veux que tu

refasses ta vie, je veux que tu m'oublies,

que tu sois heureuse, parce que je

ne reviendrai pas.


Avec cette lettre, tu trouveras l'acte de

propriété de la maison, elle est à

toi maintenant.


Je t'aime Kyara, pardonne-moi.

Devon





C'est quoi ce délire ? Je lis et relis la lettre. Il est clair dans ces propos. J'ai l'impression de me prendre une claque dans la figure, quand je réalise qu'il vient de me quitter.


Des millions de questions se bousculent dans ma tête. Il est parti où ? Est-ce qu'il est avec quelqu'un ? Est-ce qu'il a prévenu sa famille de son départ ? Mais aucune réponse que j'imagine ne me convient.


J'essaye de l'appeler, encore et encore, mais je tombe directement sur sa messagerie, que je finis par connaître par cœur. Je réessaye encore une fois, mais la réponse est toujours la même :

« Ouep, tu peux me laisser un message, sur ma putain de messagerie, que je n'écouterai pas. »

– Devon, c'est moi, s'il te plaît, répond-moi, ou rappelle-moi, il faut qu'on parle de cette lettre.


Je lui laisse un énième message, et j'attends. J'attends que mon téléphone se mette enfin à sonner.






























Hope, Love, Secret... Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant