La belle et le corbeau

Fait moi un enfant

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

D'accord.

Mais quand les enfants en question partent se mariés pour vivent heureux et avoir beaucoup d'enfants qu'advient-il de leurs parents.

Il y a ceux qui se retrouvent en amoureux et profitent d'une retraite bien méritée et ceux qui dépérissent doucement, à petit feu.

Maléfique était de ceux-là.

Cela faisait 4 mois qu'Aurore s'était marié. 4 mois durant lesquelles la souveraine s'était laissée aller, vagabondant oisivement. Se laissant aller à de longue mélancolie.

Un bruit d'ailes se fit entendre, et Diaval apparut derrière le trône de la reine.

-Bonjour.

Dit il respectueusement en s'inclinant.

-Bonjour Diaval.

Murmura-t-elle sans le regarder.

-Maitresse.

Il mit un genou au sol et baissa sa tête.

-Votre état impacte le royaume tout entier.

Dit il en évitant consciencieusement de parler de "morosité" ou quoique ce soit qui pourrait insinuer qu'elle était triste.

-Quelle état... ?

Demanda-t-elle laconiquement.

-Rien n'a changé, rien n'a changé...

Il ne dit rien, sachant qu'elle ne cherchait aucune réponse.

-Aurore va bien, maîtresse. J'ai été visiter les fenêtres du château. Vous lui manquez.

-Si je lui manque pourquoi n'est-elle pas là ?

-C'est qu'elle est très amoureuse... Maîtresse, j'ai peut-être... Une solution. Diaval était calme, bien que l'anxiété le prît peu à peu.

-Le tué ? J'adorerais mais elle en mourrait de chagrin.

Un petit rire s'échappa des lèvres du corbeaux. Il se releva et leva les yeux timidement.

-La maternité vous manque, maîtresse.

-Ne sois pas ridicule. Qui voudrait d'un enfant pleurnichant et...humide.

Elle chassa l'idée d'un revers de main comme si elle était la plus stupide qui soit.

Le brun continua sans prendre note de cette réflexion sans aucune sincérité.

-Nous pourrions... Enfin... Peut-être, ce n'est qu'une solution, après tout...

S'hasarda-t-il.

-Peut-être quoi... ?

Elle semblait intriguée, c'était mieux que mélancolique et déprimée ! Elle quitta même sa positon avachis pour une plus gracieuse, plus digne d'elle.

-Nous... J'aimerais.. enfin ça ne le dérangerait pas .. cela pourrait peut être vous aider...

-Diaval !

L'interrompit-elle.

-Nous pourrions faire un enfant !

S'exclama t'il en relevant le menton

La souveraine des landes fut soudain silencieuse. Abasourdit.

-Un enfant ?

Murmura-t-elle comme s'il venait de dire un mot incompréhensible.

Il se recula timidement.

-Eh bien... Dans ma forme humaine, et dans la vôtre... Il existe une comptabilité... Nous pourrions avoir un hybride... L'élever... J'ai toujours voulu avoir des... Des oisillons...