Cohabitation (nouvelle version)

Chapitre 2 : Celle qui prenait le train

Chapitre 2 : Celle qui prenait le train

Le 30 août était le jour du grand départ. Mon train partait à 16H07, et je devais arriver vers 18H25. Je vérifiai une dernière fois que je n'avais rien oublié :

-Beaucoup de vêtements :

-18 t-shirts

-9 pantalons

-8 paires de chaussures

-etc.

-Ma trousse de toilette et du maquillage

-Mon portefeuille et papier pour le lycée.

-Billet de trains.

-Mon sac de cours

-Mon passe pour l'hôtel

-etc...

J'étais enfin prête, mais il manquait quelque chose : Camille.

Je devais passer chez elle avant d'aller à la gare. Tout était prêt pour partir, je fermai l'appartement derrière moi, et partis avec mes 2 énormes valises et mes 3 sacs. J'ai galéré comme jamais dans les escaliers, mais bon... 

Je me dirigeais vers chez Camille, et sonnai à sa porte. Elle habitait dans une charmante maison près d'une grande route.

Je sonnai, tentant de retenir mes larmes. Je luttai. Camille vint m'ouvrir, et me serra immédiatement dans ses bras.

-Tu vas tellement me manquer ma chérie... Me chuchota Camille.

-Toi aussi...

On resta comme ça pendant au moins 5 minutes, jusqu'à que Dany, le grand frère de Camille nous interrompe :

-Hey Katy ! Me salua-t-il. On doit y aller les filles !

En effet, on devait partir. Je repris mes valises, et on se dirigea vers sa voiture. Il mit mes valises dans le coffre, et nous partîmes à la gare.

-Depuis la maternelle on se voit tous les jours, ça va être terrible de passer autant de temps sans se voir !

Après des au revoir très chaleureux, je me dirigeais vers le train quand Camille hurla :

-Tu m'appelle dés que tu arrives ! Et aussi heu... tous les soirs !

Je me retournai, lui fit un grand sourire accompagné d'un pouce vers le haut. Je cherchai ma place après avoir posé mes valises. Quand je la trouvai enfin, je remarquai que j'étais sur une place en carré, à quatre. Cool ! J'adore cette place ! J'étais contre la fenêtre, je du enjambé une personne qui dormait, masque sur la tête. Un homme je suppose. Je pris milles et une précautions pour ne pas le réveiller.

Il n'y avait encore personne sur les deux sièges en face de moi. Je sortis de mon sac mon portable et mes écouteurs.

-Départ de la gare dans 3 minutes !

Ce fut à la fois l'angoisse, l'excitation, l'impatience, et la tristesse de quitter Camille qui m'animaient. Je lui fis des grands signes à travers la vitre ; et le train finit par démarrer. En route vers une nouvelle aventure !

Les deux places vides devant moi s'étaient remplie de deux vieilles insupportables, qui hurlaient de tous les côtés, prétendant être les reines des Bisounours, et qu'à ce titre on devait tous se prosterner devant elles. Le voyage fut long, très long.