Cohabitation (nouvelle version)

Chapitre 37 : Celle qui chantait une Symphony

Chapitre 37 : Celle quichantait une Symphony

PDV Katharina

Alors que j'étais sur le point d'embrasser Parker, Alice apparu dans mon paradisiaque tableau ; je m'éloignais de Parker, et partis en courant. Des larmes perlaient à mes yeux, je les essuyais en arrivant sur le pont supérieur, où j'aperçu Thomas qui me regardait avec un grand sourire. Je ne savais pas s'il avait assisté à toute la scène avec Parker mais je n'étais pas d'humeur à en parler. Je n'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi et voir Camille. Rien n'allait comme prévu, et j'avais besoin de quelqu'un en qui j'ai entièrement confiance.

Thomas, toujours très avenant, me saisit par la hanche et me demanda si j'allais bien. J'essayais de me détacher de lui sans qu'il le remarque, je mimai alors d'aller prendre à manger, et là j'aperçu Parker qui se dirigeai vers les escaliers pour monter sur le pont supérieur où je me trouvais. J'acceptai alors à contrecœur de suivre Thomas pour éviter de voir Parker se pavaner avec Alice. Je n'avais vraiment pas besoin de ça.

Il m'amena sans que je ne dise rien vers l'avant du bateau, zone qui était déserte. Il y avait quelques transats et il m'invita à m'allonger sur l'un d'entre eux. La vue sur le coucher de soleil était imprenable, et l'espace d'un instant, tout disparu autour de moi. Mais je fus vite revenu à la réalité quand Thomas commença à me parler.

-Il parait que tu étais au gala de charité des Sommers hier ?

-Oui, soufflais-je en me remémorant ce qu'il s'y était passé. Entre Maxime qui n'assumait pas de sortir avec une femme pas millionnaire, la rencontre avec Nathan et Anthony là-bas, et surtout ce qu'il s'est passé ensuite... Ce bar, Parker, Alice...

-Ça t'a plu ?

-Pas du tout. Cette réponse venant du fond de mes tripes. Il ne parut pas plus surpris que ça.

-J'ai eu du mal à m'y habituer aussi au début, mais on s'y fait rapidement, il fit une pause assez longue, puis reprit, à l'argent.

J'avoue être assez surprise, je pensais qu'ils étaient tous riche de naissance ici. Visiblement, ses parents ont fait fortune plus tard.

-J'ai été élevé par ma mère jusqu'à mes 13 ans, après c'est mon père qui a pris le relais quand elle est partie à l'hôpital. Ma mère n'avait pas un sou, alors que mon père est... assez riche. Finit-il plus bas. Il continua en me racontant les écoles pourris qu'il avait fréquenté plus jeune.

Je le regardais avec un air compatissant pour sa mère. Je ne sais pas ce qui lui est arrivée, mais ça à l'air de beaucoup l'affecter. Il but une gorgée de son verre et me fixant. Il attendait surement une réponse de ma part, mais je n'avais rien à lui dire.

Nous étions installées sur des chaises longues voisines, et je priai le ciel pour que quelqu'un vienne, et dissipe ce malaise gênant. Je sentais qu'il me fixait, mais je refusais de le regarder, faisant semblant d'être captivé par la disparition du soleil derrière l'océan.

-Ah ! Kate tu es là ! Je te cherchais partout ! Dieu merci, Anthony qui arrive avec un plateau de bouffe dans les mains. Je me redressais immédiatement, l'invitant à s'asseoir à côté de moi sur la chaise longue.

-Bon, je vous laisser, chuchota Thomas avant de partir, la mine déçue.

-Tu me sauve la vie ! lui dis-je reconnaissante. J'avais trop faim ! Je me servais allégrement d'amuse-gueules.