Dans Les Bras De Mon Pire Ennemi Tome I

Chapitre 19

- pardon?

PDV de Jason

- cela n'aurait rien d'un mensonge, dit je en souriant

Nina prit une profonde bouffé d'air avant de relever le menton

- de quoi parles tu au juste? Demanda-t-elle en s'eclaircissant la voix. Mais que je suis sotte, tout a toujours eu un prix avec toi

- tu as totalement raison

- alors que veux tu en contrepartie?

- toi. Je veux que tu reviennes dans ma vie. Et dans mon lit

- tu as perdu la tête! S'écria-t-elle

Je restais silencieux pendant quelques secondes, le temps d'un long regard

- jusqu'où tu es prête à aller pour sauver ton entreprise, lui dis je en me levant

- ce qu'il a pu y avoir entre nous est terminé, Jason, affirma Nina avec une détermination à faire froid dans le dos

Je pouvais la voir vibrer à présent de toute la force de sa féminitée outragée, ce qui lui conférait une énergie et une puissance irrésistibles

Alors que la plupart des femmes essayaient de me séduire, Nina Charles n'avait jamais joué à ce petit jeu là

Ses fabuleuses prunelles couleur de chocolats pouvaient me mettre à terre d'un seul regard oú pouvait me faire fondre dans le feu de leur passion

- je sais que tu aimes croire que ce que nous avons partagé est mort et enterré, retorquais je, seulement, tu oublies un petit détail

- de quel petit détail veux tu parler?

- de ceci ma belle...

sans la laisser le temps de reculer, je l'attirais à moi et l'enlaçais. La douceur et l'érotisme du passé m'envahirent d'un coup.

En dépit de ses quelques kilos en moins, elle possédait des formes délicieuses et avait le pouvoir de m'éxciter comme jamais

Mais je savais que la réconciliation prendrait du temps. Contrairement à ce que je pensais Nina ne se débattit pas

Pour l'instant, sa bouche généreuse acceptait de manière passive la pression que j'exerçais sur elle. Je savais comment elle aimait être embrassée.

Prise.

Tout m'avait manqué chez cette femme, son goût, sa peau...

J'avais la nostalgie des soirées passés avec elle pendant notre année de fac, quand nous étions en stage à Malibu à siroter un verre de vin sur le balcon de l'hôtel qui recevait les dizaines d'étudiants que nous étions à l'époque tandis que le jour se fondait dans la nuit, les lumières clignotantes des bateaux et des ferry-boats miroitant sur la mer qui nous faisait face

La nostalgie de nos vêtements éparpillés comme une piste de volupté entre le balcon et la chambre. Quand nous enlevons nos vêtements avec frénésie et cette fièvre qui liait chaque fibre de mon corps à celui de cette femme

Je n'ai jamais cessé de penser à elle depuis le jour de notre séparation. J'avais été un mort vivant pendant trop longtemps

Je ne reculerais pas même devant un chantage pour la faire revenir à moi

Dans un léger gémissement, elle entrouvit la bouche, et j'emmêlais ma langue à la sienne. Son corps délicieusement féminin se coula contre le mien, et ses lèvres bougèrent sur les miennes avec une assurance familière, allant jusqu'à le mordiller