Chapitre 33

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PDV de Nina

Je pris brusquement son visage entre mes mains et l'embrassai si fort que je sentis le goût du sang dans ma bouche tandis qu'il nous débarrassait de nos vêtements

Les jambes fermement nouées autour de son dos, je me cramponnais à lui pendant qu'il se mettait à faire vibrer le lit sous ses coups de reins violents et désordonnés

Nous étions tous les deux en sueurs, à bout de souffle, échangeant gémissements de plaisirs et baisers imprécis

Nous avions complètement perdu la tête et nous adorions ça. Jason se redressa en appui sur ses mains et rejeta la tête en arrière pour hurler mon nom vers le plafond

C'est donc ça dont parle toutes les chansons d'amour débile, pensais je une fraction de seconde avant de passer en mode supernova et d'exploser au milieu de l'espace, comme une boule d'énergie chauffé à blanc

PDV de Jason

Nous sommes restés allongés sur le lit deglingé, nos membres entremêlés. Incapable de prononcer le moindre mot, nous étions encore sous le choc, comme les victimes d'un bombardement

Nina finit par prendre la parole d'une voix mal assuré:

- Mon Dieu. C'était...

- parfait, complétai je en la devisageant,  complètement subjugué. Incroyable, époustouflant

Elle sourit en clignant lentement des yeux. Un sourire dévastateur, d'une beauté si vivifiante que j'avais l'impression d'être soudain devenue croyant

C'était elle ma religion. Ma boussole, mon paradis et mon enfer, mon guide autour duquel tout venait soudain de s'aligner à la perfection

Pour la toute première fois de ma vie, toutes ses parties de moi aux entipodes les unes des autres fonctionnaient en symbiose parfaite,vibrant en harmonie tranquille avec le reste de l'univers, comme si, enfin, elles avaient compris où était leur place

Je m'abandonnai entièrement à ce sentiment, sans la moindre hésitation. Je savais que rares étaient ceux qui vivaient cette expérience dans leur vie

Cette joie aveuglante. Ce bonheur transcendant. Ce changement de perspective puissant comme un tremblement de terre: au lieu de se focaliser sur moi même, on se concentrait sur quelqu'un d'autre

C'était ainsi que naissaient simultanément la liberté et la tranquillité sereine qu'on avait passé sa vie à chercher

J'avais toujours imaginé que l'amour était comme une paire de menottes. Mais j'avais tort. L'amour c'était comme ouvrir la porte d'une cage

J'aimais tellement Nina, et ce constat me mit le sourire aux lèvres

- on peut dire que vous débordez d'énergie, monsieur Orlando, déclara mon amour

J'eclatais d'un rire tellement franc que le lit en trembla. Je passai une jambe en travers des siennes et attirai Nina contre moi, soupirant de contentement.

Elle se nicha contre mon corps en poussant de doux bruits de plaisir, ses petites mains posées contre mon torse

- espèce de démon du sexe, chuchotais je paresseusement tandis qu'elle caressait mon corps

- ce n'est pas ma faute: tu es si bien bâti, et ta peau est toute douce, brillante et mytique

Je ris à nouveau, impuissant face à son charme

- tu es bien joyeux après l'amour, ça me plaît

Mon Dieu. Mon putain de coeur était sur le point de se rompre en deux comme un fruit trop mûr

Dans Les Bras De Mon Pire Ennemi Tome I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant