ȯComme au mauvais endroit

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Parfois on a besoin d'allumer une bougie alors que le soleil fait rage dehors. Sentir cette odeur boisée et enivrante qui s'en échappe.
Une odeur qui j'espère te rappellera à moi lors du dernier souffle de ta conscience écorchée.
Une senteur qui je l'espère flottera autour de moi quand on se comprendra, notre première rencontre, elle me surplomberait comme ma protectrice et me guidera vers la meilleure des erreurs que je pourrais faire.

Tu sentirais comme elle, comme une maison; un endroit qui gardera mes pieds sur terre et m'enveloppera de la douceur sereine d'un hiver en été.

je veux te connaitre sans t'avoir rencontré-e et l'implacable certitude que tu seras ce dont j'ai toujours attendu la présence, ce lien reliant chaque mèche de mes cheveux et de mes bombes à ton étincelle brillante d'obscurité.

je pense encore à toi, même si tu n'existe pas.

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l'hyperventilation me violente et me fais partir je ne me sens plus capable et je n'ai plus d'espoir.

La vérité est que je n'ai jamais eu de futur aussi morne soit il

Ce n'est pas parce que je m'en rends compte maintenant qu' il a disparu
On m'a bercée d'illusions, un nourrisson de la réalité.

Mais les preuves sont sur le papier
Je n'ai pas d'avenir et je n'en aurais jamais.
Alors quand deux adolescents parlent et que les parents s'imaginent des plans de fête et des discussions sans importance, les lettres forment le caractère principal de toute une génération
le manque d'espoir. Les punks refusaient le futur imposé, et celui de cette société.
Nous n'avons pas de futur à refuser.

Alors tu parles de la mort avec des amis, puisque tu te rends compte qu'après avoir dit toute ta vie que c'est égoïste, à quel point c'est une issue envisageable, pour ne pas avoir à endetter une famille pour des études qui n'étaient pas ton premier choix, mais où tu t'acharnes pour arriver à avoir le statut de travailleur salarié, tu bosses pour bosser, puis tu bosses pour ne plus bosser, puis tu meurs après n'avoir jamais vécu; une vie qui te satisfait, après n'avoir causé qu'un manque d'argent. Et tu mourras d'une maladie comme le cancer alors que tu as toujours évité tout ce qui pouvait être mauvais pour toi, ton pauvre corps d'humain, au possible. Et personne en aura quelque chose à faire à part les seuls rapaces à qui tu dois de l'argent.
Donc pourquoi pas je te le demande, éviter ce non-futur sur lequel finalement tu n'as eu aucune influence, puisque les classes et l'argent, les situations décident et tournent et pas toi.
Abrège, alors qu'il te reste le minimum syndical de liberté.

Comme le temps est bon, et le ciel est bleu,
J'ai deux avenirs et je n'ai choisi aucun des deux

Alors tire sur la corde, un peu trop fort pour les liens de chanvre.

Et tu te demandes encore pourquoi la courbe ne fait que monter?

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C'est comme au mauvais endroit, ces mots ces idées en vrac moins chères que celles en paquets.

Sur le mauvais livre, mais voilà,  on pousse le rideau sur ce qu'il se passe, on prend des risques, mais au mauvais endroit.

Excuse moi de l'oubli de mon propre ridicule.

Donne moi un nom que tu ne connais pas.

Sur la mauvaise page, le mauvais compte, le mauvais brouillon,  la mauvaise publication.

Et pourtant me voici, moi et les non-dits.

Et j'espérais nier comme tu le fais encore aujourd'hui,  car les souvenirs seraient moins rudes.

Je laisse une page, une ébauche en flottement entre deux réalités, le prélude et  la nausée.

Pardonne moi.

-m

-m

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Comme un PréludeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant