Voi[io]lée

👑16👑

   Qui sourit😊 n'est pas toujours heureux😄, il ya des larmes😭 dans le cœur❤ qui n'atteignent pas les yeux 👀

   C'est assise au balcon, admirant le coucher de soleil qu' Habib m'a trouvé à son réveil. Cette journée, on l'a passé qu'en baisant et en mangeant, comme si nous fuyons la réalité...on voulait profiter à fond de ces instants ensemble car plus rien ne sera pareil lorsqu'on sortira de cette chambre, plus d'insouciance ni de spontanéité... on devra être réfléchis et prudent, on sera lié par plus de chose que la baise, et j'avoue, ça fait peur... Je regardes l'heure sur mon IPhone 6, 18h46, 18 Février, je soupire et m'enveloppe dans mon peignoir... admirant le soleil. Je sens des bras m'entourer et des lèvres embrasser mon cou... Je vous jure que s'il continue ainsi ce serait dur de garder mon amour pour moi... Habib est très attentionné aujourd'hui et ça me trouble car je n'en sais pas la raison et j'ai peur que ce ne soit qu' illusion, que ça s'arrête :
_Bien dormi??(demandai-je)
_Oui... Je suis épuisé. Tu pense à quoi? _Je t'ai gardé à manger...
Il s'assit et se mit à manger, j'avais fais des crêpes au chocolat avec du jus de fruit de passion, c'est son préféré...
_Amal... ou Saint
Il me regarda, perdu, interrogateur:
_Quoi...
_Tu m'as demandé à quoi je pensais... Je pensais à l'enfant que j'aurais pu avoir... Amal ou Saint... je ne connais mm pas le sexe, je pensais à la mère que je ferais...(Je ne pouvais pas en parler sans pleurer)
Il vint s'asseoir près de moi:
_Faut que tu sois forte Zaya...
Je le regardai
_M'appelle pas comme ça devant les gens hein
_Mdr...ok patronne. Mtn  je crois qu'il est temps que je te raconte mon histoire...
Je souris, j'allais enfin connaître un peu plus l'homme qui avait le secret de mon corps et de mon cœur
_Faut qu'on se promette... mtn qu'on est une équipe... on ne doit rien se cacher...
_Lol... tu prends trop la confiance ma p'tite... mais je ne comptais pas te cacher quoique ce soit
_Je sais que tu as un lourd passif... certaines choses plus difficiles à dire que d'autre, mais tu sais... je suis là et je lacherais jamais ta main, tu sais pourquoi? Tu n'as pas lâché la mienne...
Il eut un sourire qui me gonfla le cœur... j'aime mm son sourire...
_Je suis né un 13 Mars
Je levai le sourcil... on a la mm date, mais je me tus car ça coupe l'inspiration de couper quelqu'un dans son récit:
_Ce qui suppose que mon père a violé ma mère en juillet(dit il avec détachement), je ne suis pas né en France mais chez moi, au Cap vert... là bas, devant moi, mes parents feignaient le couple parfait, personne n'a jamais su tout ce qu'elle vivait comme atrocité, elle ne pouvait parler à personne car c'était son père qui l'avait donné à ce propriétaire de ferme en échange d'une vache... Je crois qu'aux yeux de mon père, ma mère avait remplacé cette vache. Puis est née ma petite sœur, je crois que ma mère s'est habitué à cette vie car elle a eu le courage de faire un deuxième goss avec lui. Naïma était le soleil de notre famille, j'avais que 4ans à sa naissance et j'étais super protecteur... c'était ma princesse et on était très proche. Puis tout a basculé...12ans après, un matin ma mère nous a trouvé dans la maison en pleure, elle venait du ranch où elle a trouvé le corps inanimé de mon petit cœur... ça a détruit la famille, mon père buvait et ma mère a tenté plusieurs fois de se suicider et moi... j'ai sombré dans la drogue. Puis, mon père a décidé de partir à l'aventure, au Portugal, clandestinement... et avec moi. Je ne voulais pas laisser ma mère seule mais avais-je le choix? Ma relation avec mon père était plutôt affective, il m'aimait mais on s'est éloigné à la mort de Naïma, c'était plus conflictuel car il m'en voulait de ne pas l'avoir assez surveillé... on a quitté le bled j'avais 17ans et j'étais déjà un sacré p'tit voyou, je faisais ravage dans la ville. Sur le bateau, il y avait je crois 1000 personnes, ou plus venant de tout les horizons de l'Afrique de l'Ouest, on s'était tous réunis au Maroc ou on a prit le bateau... le voyage était périlleux et au bout de deux jours, la nourriture manquait et les plus faibles mourraient, on les jetais à l'eau sans regarder en arrière. Je me souviens, il y avait une femme enceinte, qui mourrait de faim... que faisait elle là, je l'ignore mais elle me faisait penser à ma mère. Alors je lui ai donné mon dernier morceau de pain... normal non? Mais mon paternel ne l'a pas vu de cette manière, il m'a déshabillé et m'a battu comme un chien... j'avais froid j'étais blessé et j'avais perdu ma dignité, mon père s'était excusé plus tard en me disant que je ne devais pas faire confiance aux femmes, qu'elles sont toutes sournoises mauvaises, elles méritaient rien, les hommes etaient au dessus d'elles et devaient le leur montrer avec force ou pas, je lui ai demandé qu'en était-il de ma mère et de ma sœur... il m'a répondu que ma mère n'était qu'une salope de plus et ma sœur une imbécile faible, il m'a clairement dit que Naïma avait appris qu'il voulait la donner à un vieux commerçant car ses affaires ne marchaient plus bien, et elle s'est tranchée la gorge, elle a préféré mourir que de vivre comme ma mère car oui, elle, elle était au courant. Je sais pas sur quoi il comptait pour me dire tout ça, tout ce qu'il faisait subir à ma mère, et il riait en plus... peut-être qu'il savait que je ne pouvais Rien faire. Le 4e jour fut plus difficile, on était à mi chemin, d'après ceux qui coordonnait tout, en pleine mer... et une tempête frappa... renversant presque le bateau... cette nuit là j'ai revu Naïma... elle pleurait, je voulus aller vers elle et je me suis réveillé dans le bateau entrain de glisser vers la mer... je savais nager mais je savais aussi que si je me laissais glisser, je mourrais... soit par le froid soit par la fatigue soit par les poissons... de toutes façons j'allais jamais arriver sur la rive... alors je me suis accrochée de toutes forces, je suis sûre que ce sont les prières de ma mère qui m'ont sauvé.. je ne vois pas autre chose. Puis je vis mon père... il glissait, et me demandait mon aide... j'ai vu une corde, je pouvais l'aider, je pouvais essayer au moins mais je l'ai pas fait... j'ai pensé à toutes les atrocités qu'il faisait à ma mère la nuit et venait me sourire le matin ou quand j'allais à l'école ou autres, j'ai pensé à Naïma qui n'avait que 12ans et qui avait tant vécu... j'ai réfléchi... je n'ai Rien fait d'autre... j'ai réfléchi et je l'ai vu glisser et tomber à l'eau. J'avais mal, mais j'ai pas pleuré... mon père venait de me transformer en lui... et en bien pire. Nous avons finis par accoster, en Espagne... Je me debrouillais pas mal en espagnol et en français alors je me suis enfui du centre d'accueil c'est-à-dire de la mini chambre où on était entassé comme des bêtes. Mon père voulait aller au Portugal mais pas moi... moi je voulais conquérir la France. Et comme attirer par le crime ou le crime attirer par moi j'ai très vite intégrer un gang, on faisait notre petite loi dans les quartiers malfamés de Madrid, c'était loin de l'amateurisme de mon gang au bled. Avec les "Conquistadores" j'ai fais mon petit bout de chemin mais j'avais mon objectif en vue. Alors je les ai lâché et je suis partie pour Paris par la route, jusqu'à présent ils m'en veulent... enfin ils m'en voulaient car je les ai tué, ils investissaient trop pour me retrouver, j'ai abrégé leur dépense j'y suis allé et je les ai tué. En France, j'ai volé le visa d'un mec, Touré... Je le connaissais car il m'a trouvé du travail mais je te l'ai dis je ne fais jamais dans les sentiments... très vite j'ai épousé la rue et c'est moi qui la baise toujours... (finit-il fièrement)
Je le regarde... et moi mm je pleurais, pour sa mère, pour sa sœur... :
_Habib... tu as tant vécu... j'admire ta force d'esprit..
_Detrompe toi Melho... Je suis pleins de démons, ils me suivent... si je m'étais laissé faire ils m'auraient rendu fou... mais j'ai fais d'eux mes potes... tu dois en faire autant. Ne laisse personne sentir que tu es faible, garde la tête haute... ainsi, personne ne te tiendra tête, mm pas toi...
_Et... ta mère?
_(il sourit en pensant à elle, il a une de ses chances d'avoir sa mère en vie et c'est mignon de le voir ainsi) je lui acheté sa villa, je suis retourné au bled il ya 4ans, j'avais 22ans et je gouvernais tout Paris, elle se doute de ce que je fais mais on en parle pas, ou plutôt j'évite ses questions. Aujourd'hui, elle est une femme respectée et respectable dans sa famille... elle ne fait rien, son fils travaille pour. Je lui ai raconté pour mon père, ce qu'il m'a dit et les circonstances de sa mort... je lui cache rien sauf mon bizz... elle est resté triste sans plus... c'est toute ma vie cette femme.
_C'est beau tout ça... tu lui as dis que tu travaillais dans quoi?
_J'ai toujours été fort en dessin alors je lui ai dis que je travaillais pour un cabinet d'architecture et que ça payait bien.. d'ailleurs elle vient dans moins d'un mois.
_Cooooool, je pourrais la rencontrer?
_On se cache rien je t'ai dis. Et tu te feras passer pour ma p'tite amie sinon elle va me bassiner avec cette affaire de mariage et de goss...
_Tu compte te marier Habib?
_Je peux pas rendre une femme heureuse avec ce que je suis
"Moi si (pensai-je)"
_Et des gosses, ya des mères porteuses. Quand je serai prêt j'en ferai
"Je serai bien ta mère porteuse mais j'en suis incapable"
_En parlant de mariage(ajouta-t-il) Je crois que j'ai bien fait de faire des recherches sur toi... dis moi merci
_Merci
_Merci Habib le plus beau de la Terre et qui baise tellement bien
_Mdr... mais tu sais que t'es fou?
_Bah quoi... je sais que je suis t'on meilleur coup, ya qu'à voir comment tu crie quand tu atteins le Nirvana... c'est que mon nom qui sort de ta bouche
_Vantard va! Tu veux qu'on parle de jouissance t'es sûr?
Il leva les mains en l'air en signe de paix...
_Dis moi ce que tu as trouvé... c'est sur ma famille? Si c'est pour le mariage de ma sœur, chui au courant. Va récupérer ton argent chez ce faux informateur là
_Ah donc tu sais avec qui elle se marie?
_Non, j'avoue.
_Ça va pas te plaire... c'est Amir.
Je me figeai net, mon sang se glaça et je ne pus résister à l'envie de vomir, imaginant tout ce qu'il pouvait faire à ma sœur avec l'aide de Malicka et tout. Je vomis dans la salle de bain, je croisais Habib devant la porte de la salle de bain, il me regarda sans expression aucune sur le visage
_Tu sais qui c'est n'est-ce pas?(demandai-je)
_Oui et rien que pour ça je veux me le faire ce bâtard. On ne viole pas une personne et penser s'en sortir, surtout si cette fille c'est celle qui occupe mon lit avec toute la souplesse du monde
_Tu prend donc tout en blague Habib(en élevant le ton, je tremblait limite)
_Oh tu te calme!!!(en élevant le ton plus que moi) je suis qui moi pour que tu me parle comme ça? Je suis ton pd? Non... moi je suis de ton côté
Je m'assis à même le carrelage, et pris ma tête entre mes mains:
_Comment...?
_C'est ta faute aussi hein, si tu leur avais dis ce qu'il a fait
_Habib... ne m'énerve pas!!!
Il vint s'asseoir près de moi et me caressa la nuque, le bien que ça me procurait putainnnn
_Je veux te faire sortir de tes gongs car faut qu'on lui fasse payer. C'est le moment
_On doit empêcher que ça ait lieu sinon j'en mourrais... Laya est très fragile, elle ne supportera pas
_Vermelho... tu dois d'abord te calmer. On ne peut rien faire ni prévoir quand on a le cerveau embrouillé par les sentiments comme le stress et la peur(il se leva). Lèves toi(j'obeis) tête haute(j'obeis)...
J' essuyai mes larmes et levai la tête
_Ta vengeance commence dès aujourd'hui Vermelho... tu compte en faire quoi?
_Commencer par en finir avec Amir et Malicka... Je veux Amir.. le tuer de mes propres mains
_Et ta famille?
_Allons pas à pas...
_T'es prête à retourner dans ton ancienne cité?
_(j'hesitai)... oui...
_Alors... allons t'acheter des Louis Vuitton
_Hein??(Je comprenais rien là )
_Je te propose une virée shopping
_Ahhhhhhhhhh
J'allais me changer, les magasins fermaient presque mais j'eus le temps de chauffer la carte de crédit...
_Tu es fin prête
_Faut que je prévienne Niya... et que j'aie de ses nouvelles, elle allait pas très bien la dernière fois. Je peux y aller?
_T'as cru que j'allais me jouer le garde du corps et déposer tes courses trql à la maison comme un toutou? Tu. Es. Folle. Je viens avec toi
_Mais c'est des trucs de filles Habib
_Alors vous allez parler de vos règles et de pénis pendant que je regarderai un match à la télé. Tu ne sortiras plus seule jusqu'à nouvel ordre
Je me collai contre lui et posai un bisou sur sa chemise, son parfum embaumait mes narines, me replongeant dans mes pensées les plus indécentes
_Je croyais que je m'étais faite pardonner
_Ton numéro de charme là ça ne marche pas.
Il monta dans la voiture et mit la clé de contact:
_Je peux aller seul chez elle hein
Je soufflai mais montai... avais-je le choix? C'est Habib qui commande!

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Kiss sur mes ours🐻👑❤
Julielyli💸👑❤🌹