CHAPITRE 40

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L'heure du grand jugement avait sonné. Ca faisait un mois que j'avais annoncé à Riley l'histoire sombre et tumultueuse qu'entretenait nos familles. Ca faisait aussi un mois que Riley et moi avions repris une relation amoureuse, fin repris est un grand mot.

Comme nous l'avions décidé, nous reprenions tout depuis le début. Donc nous prenons cette fois-ci notre temps. Pas de précipitation, ni d'accélération exagéré. Aussi nous avons arrêté de nous embrasser et de faire tout autre acte qui impliquerait nos corps entremêlé. Si on voulait y aller doucement et réellement reprendre à 0 il fallait pour cela éviter tout contact physique. Même s'il est vrai que j'étais à bout. La voir chaque jour dans ses tenues toujours plus sexy les unes que les autres avait tendance à m'irriter du coup j'avais aussi tendance à courir plus et à passer mes nerfs sur mes subordonné plus souvent.

Malgré tout reprendre notre relation à 0 est bénéfique. Nous apprenons à nous connaître entièrement et complètement sans avoir à être bloqué par une quelconque relation. Aussi nous avons décidé de ne rien tenté entre nous tant que chaque histoire de notre passé n'était pas réglé, c'est-à-dire Craig Morgan, son ex fiancé connard que je compte bien anéantir et mon ex cinglé, Amber Maxwell que Riley comptait bien démolir. Eh bien évidement notre ennemi commun, ma mère, Johan.

Avec tout ça de dit, nous étions tous là, Parker et Molly Johnson, père et mère de Riley,

Riley, mon père, moi-même et nos avocats. Nous attendions juste une personne, ma mère. Elle aimait se faire attendre. Bien évidemment elle ne se doutait pas de la raison de sa venue. J'avais prétexté une envie de la voir pour renouer les liens, quelle cruche. Si elle pense qu'un jour je prendrai un seul minime contact avec elle, elle pouvait toujours courir.

Pour Riley, il a été difficile d'accepter et comprendre pourquoi elle avait été mise à l'écart tant d'année par sa famille. Elle leur en a beaucoup voulu. Elle avait décidé de couper les ponts avec eux sous prétexte qui lui avait menti toute sa vie, ce qui n'était pas entièrement faux. Mais je lui ai fait entendre raison, sa famille a fait ça pour la protéger, lui permettre un avenir meilleur que le leur et pour ça il fallait la garder elle et son frère Lucas en dehors de tout soucis familial. Et il est vrai que le fait de les avoir tenu éloigner de ces problèmes leur a permis de réussir et de se hisser plus haut qu'ils auraient normalement pu. Alors après une semaine de silence radio entre sa famille, elle finit par les pardonner. Bien évidemment et ce que Riley ne sera jamais c'est que j'ai joué d'intermédiaire entre elle et ses parents. Sa famille et surtout sa mère m'était reconnaissante de les aider à laver leur nom des méfaits de ma mère. Son père restait sceptique face à ma venue dans leur famille mais comme moi sa mère lui a fait entendre raison et finalement maintenant il arrive à me tolérer au sein de leur famille, ce qui enchante ma belle Riley.

"Elle arrive."

C'était la voix de Chelsea qu'on avait posté à l'entrée du grand hall et qui devait me téléphoner dès la venue de la grande Johan.

"Très bien, Johan est arrivé. Laissez-nous parler d'abord, ne répondez à aucune de ses piques ou attaques. Nous avons toutes les preuves afin de la faire plonger et nous avons l'arrangement afin de vous dédommager de toutes ses années d'infortune. "

Je dis ça tout en regardant les parents de Riley et Riley. Riley que je vu assez apeuré et paniqué à l'idée de faire face une nouvelle fois à ma mère. Il est vrai que la première fois au gala, d'il y a quelque mois, n'était pas une glorieuse rencontre.

Je m'approchai d'elle. Je lui pris la main et la serra très fort.

"Ne t'en fais pas je ne la laisserai plus vous faire aucun mal."

Je lui chuchotai ça à l'oreille. Elle me sourit. Nous installions tous autour de la table. Prêt à en découdre avec cette mégère qui avait assez longtemps ruiné la vie de tous autour de cette table.

On entendit le tintement de la sonnette d'ascenseur poursuivi par le bruit assourdissant de talons aiguilles. Une atmosphère lourde pesait dans la pièce. Ça sentait l'arrivée imminente de ma mère.

La porte s'ouvrit sur ma mère. Elle était toujours maquillé comme une voiture volé, habillé comme dans les années 80 et se pensait au top de la mode. Pauvre femme.

"Eh bien bien, que vois-je, une famille de pouilleux et une famille de traître, quelle belle réunion vous faites."

"Johan, j'apprécierais que tu te taises. Tu n'as en aucun cas le droit à la parole dans ses lieux."

"Charlou on ne parle pas comme ça à sa mère."

"Premièrement ne m'appelle plus comme ça et deuxièmement tu n'es pas ma mère et tu ne l'as jamais été et tu ne le seras jamais."

"Mesdames calmez-vous."

Mon père se tourna vers moi et me chuchota.

"Epargne la un peu, sa chute n'est que imminente ma puce."

Je lui souris. Mon père invita de sa main ma mère à s'asseoir.

"Très bien nous pouvons commencer. Johan, ma chère Johan, tu ne peux savoir à quel point j'ai un regret profond pour nous deux, heureusement nous avons 3 merveilleux enfants pour rattraper le rat d'égout que tu es. Lors de notre divorce, j'ai été aimable, bien trop aimable. J'ai cru que tu regrettais, regrettais tes infidélités et ses années que tu m'as fait vivre mais bien vite j'ai su que tu ne regrettas rien de tout ça, juste moi, comme moi je te regrette toi. Il est temps de te reprendre tout ce que j'ai pu encore t'accorder."

Je n'avais jamais vu mon père parlé de ma mère de cette façon-là. Les mots qu'ils disaient exprimé tout son dégout et mal être que lui inspirait cette femme. Je ne pouvais que le comprendre.

"Mon très cher EX-mari, il en aura fallu du temps pour que tu te rendes compte de ta stupidité. Il est bien vrai que je n'ai jamais exprimé aucun regret à l'idée de te tromper. C'était même jouissif de le faire et ce sous tes propre yeux d'aveugle. Je t'ai plumé comme un pigeon. Mais j'ai eu pitié et je t'ai laissé juste de quoi te couvrir ton corps de faiblard. Mais bon je ne suis pas ici pour savoir à quel point Georges tu es le plus débile des mari qui puisses exister. Ma chérie dit moi pourquoi suis-je là ?"

Cette femme devant moi. Ce n'était pas possible que ce soit ma mère, elle y ressemblait physiquement mais verbalement et moralement ça ne l'était pas. Comme si une autre femme avait pris possession de son corps pour sortir toute ses atrocité dites. Je fulminais, je voulais tout casser autour de moi et plus spécialement je voulais tuer ma mère, cette connasse, salope sans coeur.

Je fis signe aux avocats de me passer le dossier. Normalement, il devait énumérer les charges contre ma mère mais je voulais, par vengeance de toute ses atrocité le lui dire.

"Johan Gregson, vous êtes accusé de vol, de vente illégal de document confidentiel, de bafouement à l'honneur et de fausse accusation."

Sonné comme une cloche je lui souris espièglement. Je m'approchai d'elle.

"Ma chérie, ce qui se passe c'est que tu vas aller en prison."

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Bonjour/Bonsoir,

Surprise, surprise, le chapitre 40 arrive plus tôt que prévu. L'inspiration fusait dans ma tête donc nous voilà.

Aussi, je dois vous dire qu'il a été porté à mon attention qu'une erreur de concordance a été faites lors de l'écriture des chapitres. Peut-être l'avez-vous vu ou peut-être pas, mais elle est bien là. Du coup dans le chapitre 23 et le chapitre 36 une modification a été faites pour une suite plus logique de l'histoire. Je remercie bien évidemment la personne m'ayant fait part de l'erreur et si à l'avenir vous en remarquez d'autre dites le moi avec grand plaisir :)

Tout cela dit je vous souhaite une bonne lecture, une bonne soirée ou journée et on se voit très vite pour la suite.

xLuce

All my life I've been waiting for YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant