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Assalamu aleykûm mes sœurs.

La vie est belle. Oui, elle l'est si nous en décidons qu'elle le soit. Mais nous avons tous une destinée, établi par Allah il y a deçà bien longtemps. Chaque épreuve qui nous est destiné est surmontable, Allah le Très Haut a dit « Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ». A travers mon parcours, je comprends désormais mieux ce verset.

Bismillah.

Moi, c'est Yasmine. C'est réellement à ma sortie du lycée que la vraie vie à commencer. Pourquoi je dis réellement car c'est là que j'ai commencé à avoir de réelles responsabilités ; la première a été évidemment celle du choix de l'université. J'avais décide de poursuivre mes études en licence de langue arabe. En effet, depuis petite mes parents m'ont inscrit au cours d'arabe et j'ai toujours apprécié cette dernière. Donc il m'a paru logique de continuer dans cette voie.

Concernant ma famille : j'ai mes deux parents qu'Allah les préserve qui ont tout donné pour leur enfants, qui nous ont inculqué de belles valeurs et qui ont fait tous les efforts possibles pour nous véhiculé notre merveilleuse religion : l'islam.

J'ai deux frères Adam et Imran. Adam est l'aîné de la famille, celui qui s'occupe de toutes les affaires familiales, le grand frère protecteur par excellence. Il a 25 ans et est marié à Nayma, ma généreuse belle-sœur. Ensemble, ils ont eu un petit Nawfel, mon petit prince. Imran lui est le cadet de la famille, âgé de 15 ans et le chouchou de la famille. Enfin Maissa, ma grande sœur. Nous avons 4 ans d'écart mais nous nous entendons très bien.

Voilà petite présentation faite.

Le 03 juillet, les résultats finaux du baccalauréat. La veille je n'avais pas su dormir tellement le stresse était à son maximum. J'avais fait une nuit blanche, je l'ai passé à discuter avec Inès, ma sœur fillah, celle qui ne me quitte jamais, qui était dans le même état que moi. Inès était une amie d'enfance. On s'est rencontré à nos 10 ans en primaire lorsqu'elle venait d'emménager dans notre ville. Je me souviens de notre première fois ou nous avons joué ensemble au loup.. depuis nous sommes devenus inséparables. Nous avions deux caractères totalement opposés ; elle était plus fofolle tandis que moi, j'étais quelqu'un de plus réservé qui n'aime pas trop exposer ma joie. Mais passer du temps avec elle m'avait quelque peu changé. J'ai pu m'ouvrir un peu plus vers la folie tandis qu'elle, s'est assagit. Le point commun qui nous réunissait était sans doute la religion. Nous nous sommes rapprocher de celle-ci au même moment et nous avons passé le cap du hijab ensemble. Je me souviens encore ce soir-là lorsqu'elle m'avait invité à passer la soirée chez elle, après la lecture d'un verset :

« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, tes filles et les femmes croyantes de rabattre sur elles leur grands voiles... » (S.33)

On s'est toutes les deux regardaient puis Inès est allée cherchait des voiles dans la chambre de sa mère. Chacune de nous en à enfiler un voile puis en nous voyant au miroir.. une larme a coulé sur ma joue. Une chose indescriptible venait de se passer. À ce moment-là je ne voulais plus le retirer. Ça y est, c'était décidé, je voulais le porter à partir de ce jour là. En rentrant ma mère ne pouvait que me féliciter. Elle était si fière de me voir obéir à Notre Seigneur. Elle n'arrêtait pas de faire des duaas pour moi et Inès. Ma mère était si heureuse qu'elle nous avait offert notre premier hijab. Je l'ai toujours à l'heure actuelle même si je ne le porte plus car il est usé mais il reste un symbole. C'était lui mon tout premier hijab.

Ce jour-là, on devait donc se rendre ensemble au lycée pour regarder nos résultats. On avait décide de se vêtir d'une manière sobre.. au cas où on aurait pas notre baccalauréat. C'était une idée de Inès. Bon autant vous dire qu'on s'était rendus au lycée défaitistes et qu'au final, nous l'avions obtenu ce diplôme. C'était une joie immense qui m'ont fait coulé les larmes. Oui je suis une personne très sensible et mes larmes coulent très vite comme vous allez le voir.

Pour nous féliciter, ma sœur nous avait amené Inès et moi manger au restaurant le soir même. Et en rentrant j'ai eu le droit à un gâteau de félicitation acheter par mon grand frère Adam. Il était très très bon. Imran lui m'avait offert un petit coffret de parfum. Tous ces gestes m'avait énormément touché.. Mais rendre fière mes parents a sans doute été ma plus grande fierté. Voir la joie dans leur yeux devant ce diplôme vaut tout l'or du monde. Cette journée restera à jamais graver dans ma tête.

Trois jours plus tard nous étions déjà en route pour le Maroc. Oui comme chaque été, nous nous rendions au pays auprès de notre famille. On y allait pour un mois et demi.. ça allait être long bien que j'allais retrouver ma famille.

Yasmine; le vrai amour vient après le mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant