Chapitre 8

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Tous regardent Genya avec des yeux choqués pour certain et d'autres juste surpris. Tant dit que le jeune garçon, lui, les observe d'un regard interrogent, ne comprenant par leur réaction.

-Vous, vous allez bien... ? Leur demande Genya gêne par la situation.

Cette question les fait tous revenir à eux. Ne voulant pas inquiet plus que ça son ami, Tanjiro s'approche d'un pas vers lui.

-Oui, tout va bien ! Lui répond Tanjiro en souriant mais les autres dans la pièce se rendent bien compte qu'il essaye de cacher sa triste derrière ce geste.

-Tant mieux ! Genya lui rend sourire.

-Tu ne...te souviens pas de nous, Genya ? Demande Inosuke d'une voix tremblante.

-Je dois vous connaître ?

La tête du jeune pourfendeur regard les trois garçons qui eux le voient avec inquiétude puis la bascule de droite à gauche.

-Non désolé mais vous ne me dites rien du tout... Dit-il d'un visage désolé.

-Ce, ce n'est rien... Murmure Tanjiro d'un faux sourire.

-Putain ! S'exclame Sanemi énerve avant de sortir de la pièce.

Son petit frère amnésique de lui le voit partir avec tristesse tout comme les quatre autres. Dans le couloir, la frustration monte très vite pour Sanemi. S'il voulait pleurer, il le ferrait... bizarrement le pilier du vent s'en trouve incapable. Incapable de verser une larme pour son petit frère pour lequel, il s'est inquiet pendant plusieurs semaines... N'en aurait-il plus ? Ou n'était-il pas capable de pleurer pour ce petit frère qu'il abandonnait auparavant ?

Le pilier du vent parcoure les petites rues le visage qui fait fuir toutes les personnes qui se trouvent au alentour de lui. Il semble fait beaucoup, beaucoup plus peur qu'avant la disparition de Shinazugawa Genya.

Arriver à son domaine, Sanemi part rapidement dans sa chambre et se dirige vers un vieux coffre qui est caché sous un tatami dans un coin de la pièce. Mais bien qu'il semble assez ancien, il est tout de même dans un bon état.

Sanemi ouvre doucement le coffre avec une légère main tremblante. Celui-ci s'ouvre en révèlent toute sorte de chose qui semble daté. De dedans, il sort un peu tout ce qu'il y a à l'intérieur soit : plusieurs étranges dessins, des petites babioles, un vieux kimono en sale état et ainsi quelques lettres.

Chaque chose qu'il sort du coffre une boule se crée dans son ventre, ses yeux semblent à la limite de quelque chose et ses mains ainsi que son corps tremblant. Toutes ses petites choses, il se souvient parfaitement à qui il appartienne ou plus exactement qui les a fais !

L'aîné des Shinazugawa n'a bien sûr par seulement garder des choses de Genya mais aussi celles de ses autres petits frères et sœurs également la fameuse lettre que son ami Kumeno Masachika lui avait écrit avant de mourir.

Parcourant, les nombreux dessins que ses frères et sœurs avaient fait étant un attiré tout particulièrement son attention. Sanemi le prend entre ses mains et l'inspecte d'un regard plus que triste ! Ce dessin, il s'en souvient comme s'il a été fait hier. C'était Genya qu'il l'avait fait quand il était très jeune avec l'aide de ses autres petits frères. Ils l'avaient touts sembles pour lui remonter le moral, car il venait tout juste de prendre un autre coup de leur « père »...

-Pourquoi faut-il que les souvenirs s'en chaînent ? Chuchote-t-il d'un ton calme.

Puis il enchaîne avec ce kimono lui rappelle un souvenir des plus qu'horrible de sa jeunesse ! Car il le portait lorsqu'il a essaye de protéger sa famille mais qu'il n'a pas pu... Lorsque Genya l'a retrouvé avec le corps sans vie de leur mère... Et lorsque...Genya l'a accablé de meurtrier... Et que Sanemi est parti le laissant seul...

Tous ces événements se sont en une et même journée... Mais bizarrement malgré ça il ne semble n'avoir jamais eu dans un sens le courage de le jette.

Sanemi regard tristement ce vieux kimono avant de le serre contre lui comme s'il tenait une personne près de lui.

-J'au...j'aurai faire ça quand tu étais triste ! J'aurai te prendre dans mes bras et te...te dire que j'ai tué notre mère qui était devenue un ogre pour te protéger, toi ! Chuchote d'une petite voix Sanemi en laissant pour la toute première fois depuis un moment, une larme tombait.

Pardonne-moi [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant