Chapitre 7: Family Meeting.

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Trois jours plus tard.

Je suis actuellement en train de dîner, seule, chez John, oui j'ai encore été "transferée" si je puis dire car une certaine femme, Charlotte, est apparue chez Polly ou Michael peu importe après mon court séjour là bas et je me suis sentie de trop, je suis repartie avec John qui était justement de passage chez Michael. Ce dernier est de sortie, pour régler ces histoires avec la mafia certainement. J'ai tout de même un revolver si jamais je venais à me faire attaquer une nouvelle fois, et puis, cela me donne un certain sentiment de sécurité.

Ayant fini de dîner, je fais la vaisselle puis décide de parcourir la bibliothèque imposante qui se trouve dans le séjour. J'y trouve un livre, français, du Molière. Je le prend sans hésiter, m'installe sur le canapé et commence ma lecture.

Après une bonne heure, je commence à fatiguer et décide d'aller me coucher. Je monte les marches, et ouvre la porte de la chambre de John. J'enfile le pyjama qu'il m'a laissé, je ne sais d'où il sort, me glisse sous les draps propres et m'y endort paisiblement.
Je me réveille en sursaut, et porte la main a mon bras qui me fait souffrir. Je me remémore les évènements de la veille. Je parais peut être pleine d'assurance, mais au fond de moi je n'avais qu'une envie: fondre en larmes et tout leur dire. Mais je ne peux pas. Je soupire, et tente de calmer ma respiration erratique. J'y parviens ,m'allonge de nouveau et ferme les yeux quand j'entends des bruits provenant du rez de chaussée. Est ce John? Impuissante, j'attends, en tentant de maîtriser mon calme. Quelques instants plus tard, la porte de la chambre s'ouvre, la personne entre sans faire de bruit, comme si elle essayait de ne pas me réveiller.
Encore quelques secondes, et je sens quelqu'un s'allonger à côté de moi. Je respire aussitôt le parfum de John. N'avait-il pas dit qu'il voulait dormir dans le canapé, en bas? Je souris en le sentant se rapprocher de moi, puis passer un bras autour de moi, comme la dernière nuit que nous avions passé ensemble. Je me laisse bercer par sa chaleur rassurante et sombre dans un profond sommeil.

Je suis réveillée par du mouvement à mes côtes, c'est John. Il a toujours son bras autour de moi et me regarde.

John: Désolé, je ne voulais pas te réveiller...

Moi: C'est bon, ne t'excuse pas.

Il retire son bras et se lève, simplement vêtue d'une sorte de chemise blanche. Il se rhabille rapidement tandis que je détourne le regard et me lève a mon tour.

John: Tu as bien dormi?

Moi: Parfaitement, merci.

J'attrape mes vêtements et le regarde, gênée. Il comprend avant que je n'ai le temps de prononcer un mot et se tourne de façon à être dos à moi. J'enfile mes habits de la veille, puis me dirige vers la porte et descend les escaliers jusqu'a la cuisine. Je décide de préparer un petit dejeuner complet et apres quelques minutes, je le sers sur la table de la salle a manger.
La maison de John n'est certes pas aussi grande que celle de Thomas, mais elle reste spacieuse et le fait qu'elle soit plus réduite la rend plus chaleureuse.

Nous sommes donc attablés, l'un en face de l'autre, aucun de nous deux ne parle, c'est plutôt gênant. À la fin du repas, il se lève et met son manteau, ainsi que son couvre-chef.

Moi: Tu pars déjà.

John: Oui. dit-il sans apporter plus de précisions.

Moi: Encore la mafia je suppose?

John: Oui, ces putains d'Italiens sont plus puissants que cque je pensais!

Je me lève brusquement, prise d'une soudaine pulsion, si je puis l'appeler ainsi.

Moi: Je viens avec toi.

John: Non Mary, tu restes ici.

Moi: Je viens, c'est tout. Je m'ennuie a rester enfermée ici, seule, je l'etais déja chez Michael, et je ne supporte pas de ne rien faire.

A new Shelby.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant