Trop jeune pour vivre [ TOME 1 ] ( Terminé )

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✉ Le merdeux : Encore une soirée sans toi ? C'est dommage, je voulais qu'on se parle un peu de nos petits tracas de la vie.

✉ Le merdeux : Je me demande bien ce qui peut te retenir de me répondre. À part le fait, bien-sûr d'être trop timide et de ne pas savoir comment revenir vers moi.

✉ Le merdeux : Bon et ben à plus tard jeune demoiselle.

Enfin de compte, même si ce mec m'énerve et m'harcèle de message pour que je lui réponde, je vais quand même prendre mon téléphone. Nick n'est pas à la maison, je veux m'assurer d'être disponible pour lui, même si je suis à mon dîner professionnel.

En parlant de ça, je ne sais pas quoi mettre.

J'opte pour un chemisier avec une jupe cintrée, une robe moulante, ou une tenue décontractée ?

Je choisis finalement le chemisier et la jupe cintrée.

Je veux être classe sans pour autant être provocatrice.

Mon patron est un coureur de jupons, et je le sais.

Je ne compte même plus le nombre de secrétaire au cœur brisé qui ont démissionnées après une rupture assez brutale.

Je finis à peine de me préparer, que le voilà, sonnant a ma porte.

Je prends mon téléphone que je met en mode vibreur au cas où Nick aurait un problème, et mon sac avant de descendre.

Lorsque j'ouvre la porte, j'aperçois mon patron habillé élégamment.

C'est sur, il tient à ce qu'on finisse la soirée ensemble dans le même lit.

21h30 :

" Je passe une agréable soirée avec vous, Reagan. " Dit-il, buvant sa énième coupe de champagne.

" J'en suis ravie "

Mon téléphone étant posé sur la table, ne semble pas trop actif.

Heureusement !

Ce dîner aurait pu tourner au drame, si l'autre barge aurait décidé de m'appeler sans cesse.

Nous en sommes au dessert, j'espère qu'il sera aussi bon que le plat.

22h :

✉ Le merdeux : Je regarde un énorme documentaire sur les cambriolages.

✉ Le merdeux : C'est fascinant !

✉ Le merdeux : Tu devrais regarder toi aussi.

Gênée par l'insistance de mon vibreur, j'appuie fermement sur le téléphone espérant que celà cesse.

Je peux espérer encore longtemps.

"  Vous ne répondez pas ? Ça à l'air vraiment urgent. "

" Non, non ! " Dis-je la voix tremblante. " C'est sûrement mon frère qui s'ennuie, vous savez comment sont les jeunes ! Me rattrapais-je.

" Éteignez le, si cela vous embête. "

" Non, ce n'est pas nécessaire. "

" D'accord."

" Le dessert vous plaît ? " Ajoute t-il.

" Il est parfait ! "