Chapitre 1

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 Je suis avec mon compagnon de toujours, Klaus, nous sommes dans le même centre de désintoxication

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 Je suis avec mon compagnon de toujours, Klaus, nous sommes dans le même centre de désintoxication. C'est notre jour de sortie. Je sors du lit du bas, rejointe par Klaus qui saute du lit du haut et bras dessus, bras dessous on se dirige vers l'accueil. On croise quelques gars qu'on a l'habitude de voir. Klaus parle à un gars en lui disant d'être fort et qu'il croit en lui et de mon côté je regarde un autre gars pas loin en lui disant qu'en ce qui le concerne on a pas trop d'espoir. On fait rire notre petit monde avant d'arriver au guichet de l'entrée. J'offre un merveilleux sourire au gars présent qui nous regarde, Klaus et moi, de manière tellement blasé qu'on dirait presque que c'est son expression naturelle. Il nous pose nos affaires, que je prends du bout des doigts.

« On se revoit bientôt les jumeaux, dit-il lassement en essayant d'esquisser un sourire. »

Juste avant de nous lancer une pièce chacun, qu'on attrape sans difficultés. Je lis intérieurement les inscriptions « Lakeshore Hills Centre de désintoxication ». Comme il est charmant ! Il nous donne un souvenir ! On commence à avancer quand il nous dit de rester sobre. Je laisse échapper un ricanement qui lui assure que ça ne risque pas. Klaus se tourne vers le gars en reculant pour continuer d'avancer et il lui fait un non de la tête avant d'embrasser la pièce et de venir me rejoindre. On sort du centre en courant et en criant. On se regarde en souriant puis on court jusqu'à une ruelle. J'attends devant tandis que Klaus va à la rencontre de notre bon samaritain. Ils échangent une poignée de main et Klaus revient vers moi, tout sourire.

« Et c'est repartit pour un tour ! on s'exclame en chœur. »

On va se poser dans un coin bien à nous et on commence à se défoncer. Un peu plus tard, on se retrouve dans une ambulance, un masque respiratoire chacun. Je suis assise à côté de l'ambulancier qu'on connaît à force tandis que Klaus est allongé sur le sorte de lit. L'ambulancier luit met un coup d'électro-choc avec un défibrillateur et mon frère adoré se relève d'un seul coup, tremblant comme une feuille avant de retirer son masque, en rigolant de plus belle, je le rejoins assez vite et on se tape dans la main, fier d'être de retour à la normale. Soudain, une musique de fond se lance et je tourne la tête pour voir que c'est pas petite télé qui émet ce son.

« C'est l'heure du flash spécial Klaus ! je ris. »

On regarde tous les deux le petit écran, impatients de savoir les nouvelles croustillantes.

« Il y a quelques instants, la mort du milliardaire solitaire le plus excentrique du monde à été signaler par les services de police.

- Oh putain de merde ! je finis par sortir. »

Je regarde Klaus et on se jette un même regard de désespoir, étant, comme toujours, d'accord sur le point que ça sentait les problèmes cette histoire.

Le lendemain, mon acolyte et moi, nous rendons donc au domaine familial. Dès que nous entrons, nous tombons sur Pogo, notre singe humanisé de maison. Notre figure paternel. Je tapote l'épaule de Klaus.

Numéro 43 // Diego HargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant